mercredi 8 décembre 2010

Blog du 8 décembre

En ce trentième anniversaire de cette journée qualifiée de 'The day the music died', j'aurais pas pu trouver mieux que le récit de mon frère, mon Bro, qui avait 16 ans en 1980:

All we are saying...

J'étais encore à l'école secondaire et comme j'étais encore à la dernière minute pour remettre un travail, je réunissais mes données pour couvrir mon sujet:''Libre exercice de la religion en Irlande du Nord''.

Le travail m'avait fait survoler l'histoire de l'Irlande et j'en appris pas mal autant sur les Irlandais que les Anglais. Par contre les divisions qui se sont produites à travers l'histoire ont amené beaucoup de violence et j'en étais à citer certains artistes comme Paul McCartney avec son Give Ireland Back To The Irish ou John Lennon avec Sunday Bloody Sunday ou The Luck Of The Irish.

Vers dix heures quarante cinq le téléphone sonne. Je me lève et répond car tout le monde est couché à la maison. Au bout du fil un dénommé Jean-Paul Gobeil, président ou trésorier peut-être du fan club Beatles de Montréal.

Il demande pour parler à mon frère, mais je lui répond qu'il était couché. C'est à ce moment qu'il m'annonce que John Lennon venait d'être abattu. Un grand frisson m'as traversé le corps et au moment même où j'écris un autre vient justement de traverser.

Bien sûr que j'ai réveillé mon frère pour lui dire. J'ai passé la nuit à écouter la radio. Qui aurait cru qu'un artiste militant pour la paix puisse devenir la victime d'un être dérangé. Le choc à justement eu des répercussion dans la communauté artistique.

Fini le peace and love. Tes fans sont peut-être tes futurs assassins?.

Aujourd'hui je me souviens bien du 8 décembre 1980.Chaque paroles de ses chansons ont une connotations spéciale pour moi.

Le temps passe vite mais les souvenirs restent bien présents, certains plus que d'autre...

...is give peace a chance.

mardi 30 novembre 2010

J'ai vu maman...

Demain, c'est décembre. Et quand décembre revient, quand la neige, neige - comme dirait Charlebois - je sort mes CDs de Noël.

Certains diront que la musique de Noël, ils ne sont pas capable. Qu'ils se tannent vite de les entendre, pis que rendu au 2 décembre, ils sont déjà saturé.

J'ai un bon truc pour ça. Variez votre choix musical. Sortez des sentiers battus. Faites de nouvelles découvertes. Vous ne savez par ou commencer? Faites-moi signe, ça va me faire plaisir de vous faire des suggestions.

En voici une suggestion. Une très rare, même si elle est sur youtube depuis presqu'un an.

C'est une idée de mon ami JP, avec qui j'ai enregistré, le moins sérieusement du monde, cette parodie de J'ai vu maman embrasser Père Noël. Je joue de la guitare. JP a fait tout le reste, dans son studio-maison.

La chanson se voulait un interlude pour un CD de Noel, un peu plus sérieux, que JP avait réalisé pour ses amis. Je me suis ensuite amusé à mettre des images afin de faire une surprise à JP.

Voici le résultat:

dimanche 17 octobre 2010

Gentlemen...start your engines !

Récemment j'ai lu L’Alchimiste, de Paolo Coelho. C’est pas nouveau comme bouquin. Ce fut publié en français en 1994.

C’est le genre roman d’initiation, comme Le Petit Prince ou Le Prophète. On y retrouve des citations telles que:

« Quand on veut une chose, tout l'Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »

« Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit. »

Le héro de l’histoire, un jeune berger, apprend au fil des pages qu’on doit tous écrire notre Légende Personnelle.

Cet après-midi, j'ai vu un ami écrire en partie sa légende personnelle.

Je ne connais Francis que depuis peu. C'est le chum d'une amie de longue date, une amie retrouvée que j'avais perdu de vue pendant une vingtaine d'année.

Francis est passionné de course automobile, mais au lieu de se servir des autoroutes comme pistes de courses, il participe, une à deux fois par année, à des courses organisées. Aujourd'hui, c'était à l'Autodrome de St Eustache. Une course d'endurance de 250 tours.

J'ai encore le bruit des moteurs qui vrombissent dans mes oreilles, tout comme celui des crissements de pneus dans les virages. Mes vêtements sentent encore le caoutchouc brûlé. La voiture de Francis porte le numéro 336:
(Merci à Nat the Cat pour les photos)



Nous étions plusieurs parents et amis à appuyer Francis aujourd'hui, par un bel après-midi d'automne. Il y avait quelque chose de très rassembleur là-dedans.



En bout de compte, Francis n'a pas terminé sur le podium cette fois. L'an dernier, il avait terminé 7e sur 151 participants. Impressionnant! Faut savoir que plusieurs de ces participants sont très expérimentés et sont sur les pistes de courses à toutes les fins de semaines.




Non, il n'a pas terminé sur le podium à L’Autodrome de St Eustache, mais pour notre petite gang, il occupe la plus haute marche, parce c'est notre champion du monde.

Francis, je te dédie la toune Rapid Roy de Jim Croce, une chanson méconnue j'en conviens, mais qui est une de mes préférée de ce chanteur disparu trop tôt. Bravo et merci pour cette merveilleuse journée.

jeudi 14 octobre 2010

Une toune de La Boîte

Ça faisait un boutte que j'avais mis une toune avec une date sur ce blog.

Par hasard, j'ai entendu cette chanson il y a quelques jours.

On mentionne la date au tout début de la chanson. Vous pouvez quand même l'écouter au complet.


mercredi 13 octobre 2010

Une fois c't'une mine

Au moment d'écrire ces lignes, il ne reste que trois mineurs chiliens à remonter.

J'aime ça dire...plutôt écrire...'au moment d'écrire ces lignes'.

C'est comme figer l'évènement dans le temps. Un peu comme une photo.

Tant de choses furent écrites au cour des derniers jours, je ne vois pas qu'est-ce que je pourrais ajouter d'intéressant.

Rien, sauf écrire à mon tour que j'admire ces hommes pour leur courage. Trente-trois gars pris dans un trou à 2000 pieds sous terre! Je ne peux imaginer, surtout au début, avant qu'on ne prenne contact avec eux, l'isolement qu'ils ont pu vivre.

69 jours de suspens qui prendra fin dans quelques heures...

mercredi 6 octobre 2010

I met a girl who sang the blues...

I met a girl who sang the blues...

C'est de cette façon que Don McLean fait allusion à Janis Joplin dans la chanson American Pie.

...and I asked her for some happy news, but she just smiled and turned away.

Janis s'est retournée à tout jamais le 4 octobre 1970, il y a donc quarante ans. Morte à 27 ans, comme Brian Jones l'année précédente, comme Jimi Hendrix trois semaines plus tôt, comme Jim Morrison allait le faire neuf mois plus tard, et comme Kurt Kobain, qui n'avait que trois ans lors du décès de Janis.

Ce que peu de gens savent, c'est que le tout dernier enregistrement de Janis était un message de bonne fête pour John Lennon. (Lennon allait avoir 30 ans le 9 octobre 1970)

Lennon reçut l'enregistrement après la mort de Janis.

Grâce à la technologie moderne, nous pouvons donc tous écouter Janis, chantant Happy Trail pour l'ex-Fab Four.

jeudi 30 septembre 2010

Blog de septembre

Heille septembre est pas déjà fini?

Ça ben donc passé vite! C'est vrai qu'il y a eu les vacances. Ben oui, des vacances en septembre, toé chose. Me semble que l'automne va passer plus vite, parce que l'été a été plus long.

Pis il y a eu des souper entre amis. Un particulièrement touchant, la semaine dernière. Des amis que j'ai retrouvé un à un. Au fil du temps, la gang augmente. J'en suis fier, car je me considère un peu celui qui a partit le bal. Juste un peu, car c'est surtout en retrouvant une copine, qui elle est restée le noyau de ce groupe, que toutes les planètes se sont ré-alignées.

Donc vendredi dernier, un autre ami, que je n'avais pas revu depuis le but refusé à Alain Côté, s'est joint à nous. C'était comme si on s'était vu la veille. Bon OK, pas la veille, mais disons l'avant-veille.

Bon ben, c'est ça qui est ça pour septembre. Faudrait ben que je mette un peu plus de contenu en octobre, qui soit dit en passant est mon mois préféré.

À demain !

dimanche 29 août 2010

Christ you know it ain't easy

Hé oui, même Lui est sur Facebook.

Cliquez ici pour devenir son ami.

lundi 23 août 2010

You Shook Me All Night Long

Il y a des artistes, des chanteurs, des groupes qui nous font moins vibrer que d'autres. Qui ne nous accroche pas. On n'y peux rien, c'est comme ça.

Non, je ne vais pas donner de noms ici, juste au cas...On ne sait jamais, Marilyn Manson lit peut-être ce blog.

Bon OK...je vais en nommer un. Mais c'est tout. Vous me voyez venir, surtout à lire le titre de cette chronique.

J'ai appris à apprécier AC/DC sur le tard. J'aime ça. J'aime autant la période Bon Scott que l'époque Brian Johnson. C'est pas comme Genesis. J'aime le Genesis de Peter Gabriel. L'ère Phil Collins m'accroche moins, même si je trouve que Collins a une face sympathique.

Juste comme ça, Phil Collins était étudiant en arts dramatiques en 1964, et était figurant dans le film A Hard Day's Night des Beatles.

Vers la fin des années 70, je trippais encore sur le 'prog-rock', comme on appelle maintenant la musique progressive.

Hier, un peu nostagique, j'écoutais du Yes (sur vinyl) en faisant du ménage, assisté de ma Dyson DC23 (voir chronique du 20 mars)

J'en ai écouté deux ou trois d'affilé, quitte à changer le disque de côté aux 20 minutes.

La dernière chanson que j'ai écouté fut celle-ci:



Selon les standards actuels, le son et l'image sont à peine acceptable, mais je trouve que ça donne un cachet seventies, justement.

La chanson terminée, j'ai sauté dans mon auto. La radio était à CHOM, et c'est You Shook Me All Night Long qui jouait.

La démarcation avec ce que j'écoutais précédemment était tellement brutale que j'ai tout de suite compris pourquoi dans les années soixante-dix, je ne trippais sur les culottes courtes d'Angus Young.

dimanche 22 août 2010

Cellulaire

Mon prochain téléphone cellulaire sera mon premier téléphone cellulaire.

Ben oui toé chose, j'ai beau avoir un blog et des amis Facebook, mais je n'ai pas de cellulaire. Pas encore. Je suis encore au XXe siècle. Tellement que je viens d'écrire 20e en chiffres romain.

Ça veux dire que lorsque je ne suis pas à la maison ou au bureau, ça devient très difficile de me rejoindre. Quand je suis au cinéma, impossible de me déranger. J'ai même pas à penser à fermer mon cell ou le mettre en mode vibration.

Même chose lorsque je suis au resto. Pas d'appels, pas de textos. Rien vous dis-je.

Si je veux prendre des photos, je dois me servir d'un appareil qui ne fait que ça.

Jouer à des jeux? Euh...je dois bien avoir un vieux Monopoly sur une tablette. Pis un jeu d'échec. Ah pis j'oubliais le jeu de carte. Au fait, est-ce que quelqu'un sait à combien de jeux différents peut-on jouer avec un simple jeu de carte? Même pas besoin d'avoir un forfait!

Pour l'heure, ben j'ai une montre....Non, c'est vrai, j'en ai plus. J'ai toujours trouvé ça achalant.

Écouter de la musique avec un cell? Un lecteur MP3 fait l'affaire. Par contre, j'ai plus de 2000 vinyles que je devrais convertir en MP3 avant de pouvoir les écouter ailleurs qu'à la maison. J'ai calculé qu'en faisant un disque par jour, j'en ai pour plus de quatre ans.

Malgré tout, je vois le jour ou je n'aurai pas le choix, pour diverses raisons, d'avoir un cellulaire. J'ai même déjà commencé à regarder ça. J'ai retenu quelques modèles que je présente ici.

Lequel me suggérez-vous:



































jeudi 19 août 2010

Jumping the shark

On en apprend tous les jours. Aujourd'hui j'ai appris une expression d'un collègue de travail.

On parlait d'émissions de télé. Des Bougons, en fait. Comment cette émission a quitté les ondes après trois ans, alors qu'elle était l'une des télé-série les plus écoutée.

C'est à ce moment que mon ami a déclaré: 'So they didn't jump the shark'.

Devant mon incompréhension flagrante, il a fait mon éducation.

Ça remonte au temps de la série américaine Happy Days. Au fils des ans, cette émission gagnait en popularité.

C'est l'histoire d'une famille américaine de la classe moyenne dans les années 50, à laquelle on a ajouté un locataire, Fonzie, un motard tombeur (et non un motard qui tombe) qui d'un seul claquement de doigt attire toutes les filles à ses pieds.

C'était super rétro, on jouait à fond la carte de la nostagie, et c'était assez sympa. J'aimais bien la musique.

L'émission dura onze ans, mais au fil des ans, plusieurs comédiens quittèrent la série, et à la fin, nous étions loin de la prémisse originale, ainsi que des cotes d'écoutes des beaux jours. (Beaux Jours = Happy Days...wow quel lien)

On peut dire que le déclin de la série s'est amorcé lors d'un épisode de la cinquième saison.

On fait sortir la famille Cunningham et Fonzie de leur Wisconsin pour leur faire faire un voyage à Hollywood. C'est là que Fonzie sautera en ski nautique par dessus une fosse aux requins. Souvenez-vous de la popularité du film Jaws au milieu des années 70.

N'étant plus capable de créer de nouvelles aventures à partir du cadre familier de la série, ou peut-être sous la pression du réseau d'obtenir de meilleures cotes d'écoutes, ou les deux, les auteurs eurent recours à l'exagération, et l'émission devint de moins en moins authentique, crédible, donc moins regardée.

D'ou l'expression, qui désigne le moment ou une série est à son meilleur, et ne peut que décliner par la suite.

Il existe maintenant plusieurs sites ou les gens sont invitée à se prononcer sur le moment ou leur série préférée 'saute le requin'. Ça signifie alors que la série est sur le déclin, selon eux.

Voici la scène du saut par dessus le requin. Jugez par vous-même:


Thanks Steven

mercredi 18 août 2010

Johnny B. Goode

Chuck Berry, Julian Lennon et Keith Richards qui chantent Johnny B. Goode en 1986.
Le père, le fils et saint-esprit du rock and roll:

mardi 17 août 2010

Chronique d'une semaine occupée

Encore une semaine sans bloguer! Le nom de ce blog est de plus en plus vrai: Une fois!

Non mais, quelle semaine de roller-coaster émotif que fut la semaine dernière.

Mardi:
Retrouvailles avec un camarade de classe. On ne s’était pas vu depuis 34 ans. On s’est retrouvé grâce à Facebook.

Donc une soirée à se rappeler des souvenirs, à se mettre à jour, à se trouver des points communs. Lui est très manuel, moi pas. Lui demeure à la campagne, je suis plus urbain.

Alors, qu'avons nous en commun, après tout ce temps? Pour commencer, nous aimons rire. Mon chum possède un sens de l’humour décapant. C’est probablement pour ça que étions amis au secondaire. Nous nous assoyions dans la dernière rangée en classe, basculant nos chaises sur deux pattes en s’accotant le dos au mur, au grand dam de notre prof de français, matière que nous maîtrisions assez bien à l’époque.

Et là nous échangions des blagues. Nous nous faisions des histoires, des synopsis, des trucs drôles. C’était invariablement nos profs qui étaient les victimes de nos histoires débridées. Surtout notre prof de chimie.

On a aussi parlé de paternité. Avec la plupart de mes amis qui ont des enfants, je parle beaucoup de famille. J’ai l’impression que ce n’était pas comme ça dans le temps de mon père. C’est un plaisir qui devait être réservé aux mères. Certains de mes amis sont toujours avec la mère des enfants, d’autres ont la garde partagée. Parfois ils sont à nouveau célibataires, ou ils se sont reconstitués une famille élargie.

Tellement de dynamiques différentes. Peut-être pour ça que c’est intéressant d’échanger. On ne vit pas tout à fait la même chose.

Nous avons très peu parlé de sport, de char et de femmes. J’vous le dis.

Un des moments fort de la soirée fut lorsque mon copain me mentionna que le prof le plus cool qu’il se souvienne d’avoir eu était Elio Mywinch (nom fictif, vous l’aurez deviné). C’est que Elio Mywinch c’est le nom du père d’un ami. Ami que je n’ai pas vu en 20 ans, mais que j’ai retrouvé sur Facebook, il y a moins d’un mois. Après vérification avec le fils d’Elio, c’était bien son père. Je ne savais même pas que son père avait été prof.

C’est dans ce temps-là qu’on se dit que le monde est petit.

Somme toute, une agréable soirée de retrouvailles avec un ancien/nouvel ami qui avait fait une heure de route pour notre rendez-vous. La prochaine fois, on va souper dans son boutte.


Jeudi:
En soirée, j’étais au Centre Bell, au show de Paul McCartney. Ce fut vraiment une soirée magique.

En 1989, lors de son dernier passage à Montréal, je n’avais pas réussit à avoir de billets. Le soir du show, j’arpentais le trottoir devant le Forum, avec $300 en poche espérant acheter une paire de billets. J’avais dit à ma blonde de venir me rejoindre. Elle était enceinte de quatre mois. Les scalpers demandaient $300 du billet. Aller voir ce show sans ma blonde était impensable.

J’ai gardé mon $300, ma blonde et moi sommes allés au resto puis au cinéma, pendant que Paul, qui n’était pas encore Sir, était sur scène avec Linda de l’autre côté de la rue. Avec le recul, c’est ce soir là que j’ai eu la certitude que j’étais prêt à avoir des enfants. Ça me faisait quelque chose de manquer le show, ne sachant quand j’aurais la chance de revoir l’ex-Beatle, mais j'ai réalisé ce soir-là qu’il y avait désormais des choses plus importantes dans ma vie.

Jeudi dernier, 21 ans plus tard, quelques minutes avant le début du spectacle, alors que nous étions tout les trois assis, j’ai dit à ma blonde (la même qu’il y a 21 ans) et à ma fille (qui aurait été au show de 1989 sans avoir à payer de billet) : ‘Voici le show que nous attendons depuis 21 ans’.

C’était vrai en parti. Celle de voir le show ensemble. En 2008, avec mon fils, j’étais sur les Plaines D’Abraham, à moins de 200 pieds de la scène. L’an dernier, ma fille s’était tapée 28 heures d’autobus en une fin de semaine afin de voir McCartney à Halifax. Elle était dans les premières rangées.

Ma blonde était donc la seule à ne pas avoir vue Paul ‘live’. Mon fils ne voulait pas venir, jugeant qu’avoir vu un ex-Beatle une fois dans sa vie, c’était suffisant. Pourtant, il aime bien les chansons des Fab Four.

Nous avons bien faillit ne pas avoir de billets pour le spectacle de jeudi. Je vous parlerai un jour de mon chum Sym, et comment le destin fit qu’il se retrouve avec trois billets de trop.

Un show de trois heures. Quelle générosité! Vous savez quoi? Vers le milieu du spectacle, j'aurais aimé avoir une télécommande et faire PAUSE, et revenir pour la suite le lendemain. Mais Paul était une vraie machine! Un juke-box humain.

De tout le spectacle, je ne l'ai pas vu prendre une gorgée d'eau. Pas un verre ou une bouteille en vue. Me semble qu'après avoir chanté Helter Skelter, il l'aurait bien mérité. Même pas.

En 2008, j'avais décris mon expérience sur les Plaines d'Abraham de cette façon: Ne pas déjà être fan de McCartney, je le serais devenu ce soir là. C'est aussi vrai aujourd'hui.

Donc jeudi, après trois heures de voyage dans l’univers de Paul, nous sortons du Centre Bell, encore sur un nuage, chantant des chansons que nous venons d’entendre. Ma fille, elle, s’est arrangée avec une amie, et les deux partent sur le champ pour Boston, pour être de retour 40 heures plus tard.

Donc, alors que nous remontons la rue De La Montagne, elle spot l’auto de son amie dans la rue, part en courant, et nous fait un bye-bye de la main. ‘À samedi’, nous lance-t-elle. La Mazda de la copine s’engouffre ensuite dans la circulation.

La nostalgie des tounes de Paul fait place à la réalité qui nous rattrape. Notre fille est présentement à l’âge ou tout est possible.

Pour elle, c'est possible de ne pas à avoir à choisir entre deux choses. Elle peut les faire toutes, et c’est très bien ainsi . Elle aura bien assez vite à faire des choix, comme celui d’aller voir un show seule ou passer la soirée avec un être cher. À ce moment, je sais qu’elle saura quoi faire, et que cette décision la fera grandir à son tour.


Samedi:
Journée de boys. En fait, c'est comme si j'avais monté un band de toutes pièces, avec des amis à moi, mais qui eux ne se connaissaient pas. Le résultat a été surprenant. C'était assez difficile de faire des interprétations, puisqu'il nous manquait un chanteur. Par contre, Denis, tout en étant au drum, nous a livré une version punchée de Roadhouse Blues. Nous avons fait quelques tentatives de chansons des Beatles, mais c'était loin de sonner comme jeudi soir au Centre Bell.

Là ou c'était vraiment intéressant, c'était les jams instrumentaux. Avec Marc à la guitare et JP au clavier, c'était génial. Je m'en tenais surtout à la rythmique. Jean-Seb, qui s'est joint à nous plus tard, a eu l'air d'apprécier son expérience.

Ça se passait au chalet de mon ami, sur le bord d'un lac. Nous étions sur la véranda. Par moment, des pédalos se pointaient devant le chalet, faisaient du surplace pendant plusieurs minutes, avant de repartir. Cool...nous avions un public.

Les gars ont aimés l'expérience, et on refera sûrement ça de nouveau.

It's only rock and roll but I like it...

samedi 7 août 2010

Il est arrivé !!!

Quand j'étais jeune, il y avait un moment particulièrement magique dans l'année. C'était lorsqu'on recevait les catalogues de Noël Eaton et Simpsons-Sears.

C'était signe qu'on pouvait commencer à rêver à nos cadeaux de Noël. Au bout de quelques jours, nous connaissions par coeur le contenu de la section des jeux et jouets, mais on continuait quand même à feuilleter quotidiennement jusqu'au 25 décembre.






Les temps ont changés. Eaton n'existe plus. Simpsons et Sears se sont dissociés, et il ne reste que Sears, qui par contre offre encore la possibilité de magasiner par catalogue. Nos enfants ne connaîtront jamais cette frénésie, lorsqu'à l'automne, le postier déposait dans notre boite aux lettres ces livres magiques. Bah, ils ont internet, et faut avouer que c'est quand même plus écologique. Et d'ailleurs, ils nous plaignent d'avoir grandit sans ordinateurs et téléphones cellulaire. Mais comment diable avons-nous fait ???

Maintenant, au XXIe siècle, à chaque mois d'août, j'éprouve un feeling qui se rapproche beaucoup de ce petit bonheur de mon enfance. C'est lorsque les magazines de pools de hockey se retrouvent sur les tablettes. Un peu comme trouver le catalogue Eaton dans la boîte à malle.

Aujourd'hui, à l'épicerie, il était là. Enfin. Finalement. Le premier d'une série de trois ou quatre. Ben oui, parce qu'il y en a plusieurs éditions. En tant que champion en titre de mes deux pools la saison dernière, la pression est forte. La concurrence féroce.

Comme certains de mes amis poolers, je passerai donc les prochaines semaines à étudier cette Bible, ce Coran, cette Torah, cette Śruti, ce Tipitaka.(Et à être politically correct)

Et ultimement, ce sera le jour J...ou le jour P, pour pool. C'est le jour où les poolers se réunissent. Ce jour-là, nous jouons aux directeurs-gérants, et chacun essaie de se bâtir la meilleure équipe. Une réunion qui dure 4 à 5 heures.

J'en reparlerai d'ici octobre. Pour le moment, je vais aller voir ce que le 'good book' dit sur les recrues.

lundi 2 août 2010

Heille le blogueur !!! Tu blog pu?

Ça fait quelques semaines que je me fait dire ça.

D'abord par mes centaines de lecteurs. Que dis-je, mes dizaines de lecteurs...OK d'abord, ma dizaine de lecteurs. Mais je ne descend pas plus bas. Je sais que vous êtes au moins dix à connaitre l'existence de ce blog.

De là à savoir si vous êtes tous de fidèles lecteurs...C'est vrai qu'en n'écrivant qu'un article aux deux semaines, vous perdez l'habitude. Mea culpa...

Je disais donc que certains d'entre vous m'avez fait ce commentaire. Moi aussi je me le suis dit. Mais pas assez, faut croire.

C'est pas l'inspiration qui manque. J'ai même déjà plusieurs chroniques de sauvegarder en brouillon. Certaines sont prévues pour des dates fixes. Genre celle de Noel. Pour d'autres, je n'ai vraiment pas d'excuses. C'est même pas parce que j'étais en vacances, parce que les miennes ne sont pas avant la mi-septembre. Donc je vous le dit tout de suite qu'il n'y aura pas de blog durant cette période. À moins de convaincre ma blonde d'amener un lap-top en voyage.

Donc, si je n'ai pas blogué, c'est par paresse. Par procrastination. Aussi parce qu'en juillet, j'ai préféré voir des amis. La semaine, la fin de semaine, peu importe... Pis il y a autant de rencontres prévues en août.

Maintenant que les enfants sont grands (lire presque jamais à la maison), je ne sais pas si c'est parce que nous sommes plus disponible, ou c'est parce qu'on cherche à combler le vide, mais nous invitons plus souvent des amis qu'autrefois. On accepte aussi les invitations, bien sûr.

Ce qui est magique dans tout ça, c'est d'avoir gardé contact avec pleins de gens, malgré le temps qui passe. Des gens qui me sont chers, des gens qui m'ont touchés directement à l'âme à un certain moment.

Encore plus extraordinaire, c'est d'avoir retrouvé des amis grâce aux réseaux sociaux (lire Facebook). Et en retrouvant une personne sur Facebook¸ qui est restée en contact avec d'autres amis qui ne sont pas Facebook, nous avons réussis de belles retrouvailles.

Il suffisait de retrouver une seule personne. Comme quoi parfois la vraie vie est un peu comme Facebook.

Il y a aussi une personne qui m'a retrouvée, toujours sur Facebook. Une histoire ancienne qui n'avais jamais été réglée. Pas une histoire d'argent. Pas une histoire de coeur. Rassurez-vous, rien de louche ou de croche non plus. C'est à la fois simple et compliqué. Par respect pour cette personne, je ne vais pas décrire la situation.

C'est incroyable comme je me sens bien d'avoir mis cette histoire derrière moi. Cette personne aussi, j'en suis sûr.

Il y a aussi un ancien camarade de classe que j'ai retrouvé sur FB. 35 plus tard. On s'organise des retrouvailles bientôt.

Il y en a d'autres dans ma ville natale, que j'aimerais bien revoir. (les gens, pas juste la ville)

Il y a aussi une personne avec qui j'ai encore des trucs à jaser...Ça viendra, s'agit que je trouve les mots justes.

Toutes ces personnes formidables avec qui j'ai renoué et les amis extraordinaires que je n'ai jamais perdu de vue, j'aimerais pouvoir les regrouper pour une photo, comme sur la pochette de Sgt Pepper's des Beatles. Au montage, je mettrais aussi les photos de ceux qui me sont cher, mais qui ne sont plus ici. Je pourrais essayer, je dis bien essayer d'avoir Paul McCartney lui-même sur la photo. Après tout, lui et moi avons passé une soirée ensemble sur les Plaines d'Abraham il y a deux ans.

Tiens, puisqu'on parle de Sir Paul, je vous dédie, à vous tous, In my life.
Ça commence comme ça:

There are place I remember
All my life, though some have changed
Some forever not for better
Some have gone and some remain

All these places had their moments
With lovers and friends
I still can recall
Some are dead and some are living
In my life I've loved them all


vendredi 16 juillet 2010

Séparés à la naissance

Séparés à la naissance...Est-ce que ça vous est déjà arrivé qu'on vous dise que vous ressemblez à quelqu'un d'autres?

Ça m'est arrivé à une certaine époque. À Montréal-Nord, au début des années 90. Je n'ai jamais rencontré mon sosie, mais les gens me demandaient souvent: 'Y m'semble qu'on se connait?' ou 'T'aurais pas un frère qui te ressemble?'

(For the record, j'ai un jeune frère. Mon bro. Trait pout trait, sur une photo, faut chercher la ressemblance. Par contre, nous avons presque la même voix, la même façon de bouger)

Heureusement pour moi, le gars de Montréal-Nord n'avait pas l'air d'avoir de dettes de jeux, parce que personne ne m'a menacé de me casser les jambes. Il ne sortait pas avec les femmes mariées non plus, parce qu'aucun mari jaloux n'a exprimé le désir de me pêter la yeule.

Quelques années plus tard, les gens me trouvaient une ressemblance avec le comédien Rémi Girard. J'ai vu Rémi Girard un jour sur la rue Fleury. J'ai eu le goût de lui demander si ça lui arrivait souvent que les gens lui disent qu'il me ressemblait.
J'me suis gardé une p'tite gène.

Plus tard, on trouvait que je ressemblais à Benoit Brière. Monsieur Bell lui-même.
Vous rappelez-vous de la mini-série sur Olivier Guimond, en 1996? Benoit Brière tenait le rôle d'Olivier Guimond fils, alors que Rémi Girard était Olivier Guimond père. Moi-même, je ne jouais aucun rôle dans cette série.

Mais ce n'est pas tout. Il y avait à l'époque un jeune comédien du nom de Samuel Landry. Un enfant aux cheveux blonds bouclés. On le voyait dans plusieurs commerciaux. Dans la même mini-série, il jouait le rôle d'Olivier Guimond enfant. Si je vous disait maintenant que mon fils ressemblait à Samuel Landry? Au point qu'on nous demandait souvent, à ma conjointe et moi, si c'était le p'tit gars de la télé?

Le journal La Presse fait parfois ce genre d'exercice; mettre deux photos côte à côte. Deux photos de personnes qui se ressemblent. Un jour, il y avait la photo d'Evgeni Malkin, des Penguins de Pittsburgh, à côté de celle de Shrek. Ouf! Pas très flatteur. Je vous laisse décider pour qui.

N'étant pas une célébrité, je ne serai probablement jamais de cette rubrique. J'ai donc décidé de prendre les choses en main, et de me trouver un sosie.

J'en ai trouvé un. Il s'agit de Sean Ferrer. C'est le fils de la comédienne Audrey Hepburn. Lui et moi sommes nés à six mois d'intervalle. Lui est le plus jeune.

Sa mère s'appelle Audrey, ma fille s'appelle Audrée. Aucun rapport. C'est arrivé comme ça.

J'ai la photo de Sean Ferrer sur mon blog. Je doute que lui ait la mienne sur le sien...

Alors, selon vous, suis-je celui de droite ou de gauche?



jeudi 15 juillet 2010

And now, here they are...The Bebite!!!

Il y a eu Hommage aux Beatles dans les années '70. Je les ai vu plusieurs fois. Ils reproduisaient bien la musique des Fab Four sur scène. Ils ont eu la mauvaise idée de faire un disque. Le genre 'Tel qu'annoncé à la tivi'.

La pochette était un dessin du cover de Beatles For Sales, sauf que les visages étaient manquants. De plus c'était une édition spéciale album en vinyle blanc! C'est ce qui est écrit sur la pochette. Et c'est bien vrai. Le vinyle est blanc!

Sauf qu'entre vous et moi, tant qu'à écouter un disque, aussi bien y aller avec l'original. Pas tellement fort de la part de leur gérant. J'ai regardé le nom des musiciens sur la pochette. Ils ne me disent rien. J'ai regardé le nom du gérant. Un certain René Angélil. Lui, y devait avoir hâte que Céline arrive.

Il y a eu plus tard Les Bidules, de Rock et Belles Oreilles. Eux, ils faisaient exprès pour être drôle. Je ne les ai jamais vu faire les Bidules en spectacle. Par contre, je les ai vu en spectacle alors qu'ils étaient encore à CIBL. Un peu comme voir les Beatles au Cavern. C'était un show de radio live, dans lequel ils étaient quand même costumés (pour les gens de la salle), mais ils lisaient leur textes! Je les avait trouvé drôle, mais je trouvais que ça faisait amateur. Je ne voyais pas le talent brut, le potentiel. Que voulez-vous, on est pas tous des René Angélil.

Finalement, voici Bebite.ca. Ces gars-là traduisent l'oeuvre des Beatles mot pour mot, en québécois. Aussi drôle que Les Bidules, aussi fidèle qu'Hommage aux Beatles. Ma préférée c'est: 'C'est moé l'morse'. La face B de La rue de l'abbaye aussi est bonne. On y retrouve des personnages familiers, tel Méchant M. Moutarde.

Et à la fin, l'humour qu’tu prends, est égal à l’humour, qu’tu donnes...

mercredi 14 juillet 2010

The Return of the Giant Hogweed

Aujourd'hui, le Toronto Sun faisait état d'une invasion de 'Giant Hogweed', appellée Berce de Caucase en français, dans la région torontoise.

Ça fait moins peur en français, je trouve.

Lorsqu'en contact avec cette plante, la peau brûle et des ampoules apparaissent ensuite, laissant parfois des cicatrices permanentes.

Se gratter ensuite les yeux peut causer une perte de la vue temporaire, voire même permanente.

Tout ceci selon Toronto Sun. Je n'ai pas fait d'autres recherches. Jusqu'à ce soir, je croyais que cette plante était une invention de Peter Gabriel:

Appel à tous

Écoutez la chanson suivante. Une version de Penny Lane. Par nul autre que David Bowie. Supposément. Le 'cover' daterait de 1968, avant que Ziggy ne soit connu. Perplexe? Incertain? Dubitatif? Sceptique? (qui seront confondus-du-du..oohh quels beaux dus). Moi aussi.

dimanche 11 juillet 2010

Viva Espana !!!

L'Espagne a remportée la coupe du monde de soccer aujourd'hui.

Ce matin, sur Cyberpresse, il y avait un texte de Stéphane Laporte.
Cliquez ici.

J'aurais pu trouver le texte drôle...disons, il y a vingt-cinq ans.

Parce qu'aujourd'hui, le québécois de plusieurs générations de Québécois s'y connait un peu plus en soccer. Moins que les européens et les sud-américains, mais l'ours moyen québécois est capable de faire la différence entre un coup de pied de coin et un corner.

Comment? C'est la même chose? Vous êtes sûr? Bon d'accord, mais ça c'est pas de notre faute. C'est à cause des français qui n'utilisent pas les termes français.

Au moins un carton jaune n'est pas un yellow card en français. Vous savez, ce carton que l'arbitre exhibe à la face d'un joueur pour l'expulser du match?...Hein? C'est un carton rouge? Ah ouais? Diantre, serais-je donc daltonien?

OK,OK, le québécois moyen ne connait pas toutes les subtilitées de ce sport, mais je crois qu'il est en mesure d'apprécier le spectacle, et ce sans chercher à faire
constamment des comparaisons avec le hockey.

L'article de M. Laporte me faisait penser à un vieux texte du défunt magazine Croc, alors qu'un fermier, de passage en ville, avait assisté à un match de soccer pour la première fois de sa vie, et par la suite essayait de décrire ça à son ami.

Ça donnait des échanges genre:
Le but est tellement grand que tu pourrais stationner ton vieux Delta 88 en parrallèle dedans.
Vous voyez le genre? C'était effectivement drôle il y a vingt-cinq ans.

En terminant, je tiens à dire que j'ai participé au pool du Mondial 2010 organisé par La Presse. Il fallait être assez discipliné et choisir le gagnant de chacun des 64 matches. J'ai n'ai pas été très assidu, ce qui fait qu'au début du tournoi, j'ai oublié de faire mes choix. Malgré tout, j'ai terminé 42e sur 3268.

Par curiosité, et de façon très honnête, j'ai calculé combien de points supplémentaires j'aurais eu si j'avais fait TOUTES mes sélections. À mon grand soulagement, je n'aurais pas gagner.

Ben non, sauf que j'aurais terminé sur un pied d'égalité avec le 2e !!! Je sais, avec des si...

Mais quand même, cette 42e place, elle est réelle, et j'en suis fier. Pas pire pour un 'de souche'.

Vivâ Espagnâ, 'stie...

jeudi 24 juin 2010

ioueffo

Pas facile de trouver des tounes de Plume sur Youtube.

Heureusement qu'il y a des fans trippeux de guitares désireux de partager avec nous les accords parfois tricky.

Voici donc une version de UFO, dans laquelle on mentionne la date d'aujourdhui.

Bonne St-Jean!

mardi 22 juin 2010

Oh yeah!

J'ai revu récemment ce Scopitone.

Pour résumer, le Scopitone, apparu en France dans les années 60, était un juke box qui jouait des vidéoclips. En fait, le tout était sur film, en format 16mm.

De jeunes cinéastes se firent la main en produisant ces films. Un certain Claude Lelouch en réalisa plus de quatre-vingts, avant de nous donner Un homme et une femme.

Le clip met en vedette Antoine, que je trouvais donc cool en 1966 avec ses cheveux longs, cheveux qui étaient bien plus longs que ceux des Beatles.

Les musiciens qui accompagnent Antoine se font alors appeler Les Problèmes. N'ont-ils pas des visages familiers? Quelques années plus tard, ils s'appelleront Les Charlots. Hé que le monde est petit.

lundi 21 juin 2010

Celui qui le dit, c'est celui qui l'est

Observez bien ce petit vidéo. La résolution n'est pas très bonne, mais ce n'est pas les jeux qui sont importants, mais plutôt la réaction des joueurs.

Ça se passe durant un match de qualifications pour la Coupe du Monde de 2006. L'équipe du Danemark en orange, l'équipe d'Andorre en bleu.

Le danois Ruud van Nistelrooy tente de marquer sur un penalty et manque.

Regardez bien la réaction d'un joueur des bleus.

Six minutes plus tard, van Nistelrooy marque, et prend sa revanche. Son geste lui a valu un carton jaune, mais je suis sûr que ça lui a fait du bien.

samedi 19 juin 2010

Sweet City Woman




Sweet City Woman, c'est une de mes chansons d'été préférée. Ça me rappelle une période spéciale de ma vie, l'été 1971. Le passage de l'enfance à l'adolescence.

Avec un nom comme The Stampeders, on pourrait croire que les membres fondateurs de ce groupe rock des années 60/70 viennent de Calgary. Et bien, oui, justement. Leur plus grand tube, Sweet City Woman, en 1971, est demeuré pendant 16 semaines au Billboard aux Etats- Unis. Ici, ça leur a valu un Juno.

Loin d'être un one hit wonder, ils ont plusieurs chansons à succès dans leur répertoire. Mes préférées sont Wild Eyes, Oh My Lady, Devil You et Ramona.

Ce qui est intéressant, c'est qu'ils ont tenté une percée au Québec. Pour les besoins de la cause, Sweet City Woman est devenu "Oui, tu es mon amie".

Je n'ai aucun souvenir de cette version française à l'époque. C'est vrai que j'étais encore dans mon Nouveau-Brunswick natal dans ce temps-là.

jeudi 17 juin 2010

Le blues à Jaroslav



Cet après-midi, pendant que j'essayais d'obtenir le score du match France-Mexique, une bombe est tombée.

Jaroslav Halak est échangé aux Blues de St-Louis, disait RDS. Plus prudent chez Cyberpresse, on ajoutait un point d'interrogation.

Lorsqu'on a finalement identifié le nom des joueurs obtenus en retour, ma réaction a été: "C'est tout?"

J'étais aussi incrédule que lorsqu'on avait annoncé que Réjean Houle et Mario Tremblay succédaient au tandem Savard-Demers. Je m'étais dit en ce samedi d'octobre 1995 que c'était par intérim, en attendant de trouver les vrais remplaçants.

Ben non, pis aujourd'hui Lars Eller et Ian Schultz sont les deux seuls joueurs que les Blues ont laissé aller. That's it, that's all!

À une époque ou il faut composer avec un plafond salarial, le Canadien n'avait pas de place pour un joueur d'impact à 5-6 millions. Ça, on le comprend.

Cependant, on comprend mal qu'on préfère garder Price à Halak. Certes, la valeur marchande de Halak est supérieure à celle de Price, mais ce dernier pourra-t-il vraiment devenir le gardien dominant qu'on espérait avec le CH?

Imaginez que le Canadien et Halak passent au travers de Philadelphie. En finale, les Blackhawks ont connus quelques mauvais matches. Et si le Tricolore avait réussit l'impossible à ce moment. Ça fait beaucoup de si, mais est-ce que Pierre Gauthier aurait osé échanger le récipiendaire du trophée Conn-Smythe?

Est-ce qu'on aurait pu obtenir plus? Le Canadien, à cause de sa belle tenue en séries, (merci Jaroslav) va choisir au 27e rang, malgré le fait que l'équipe a fini 19e au classement général. Les Blues vont choisir 14e. En plus des 2 joueurs obtenus, pourquoi ne pas échanger nos choix?

Peut-être que Pierre Gauthier a essayé. J'ose espéré. Comme j'espère que Eller deviendra tout un joueur.

En attendant, au mois d'octobre, c'est qui qui va goaler si Carey n'est pas prêt?

Pis finalement, le Mexique a battu la France 2-0.

mardi 15 juin 2010

Les p'tits fanions

Il y a quelques semaines, on voyait des drapeaux du Canadien partout. Surtout sur les autos.

C'est vrai que l'ex-arbitre et animateur Ron Fournier avait demandé aux fidèles d'arborer la Sainte-Flanelle. Sans doute y est-il pour quelque chose, mais de façon générale, le mouvement était déja amorcé avant l'appel aux drapeaux de Ronald.

On connait la suite. Il a suffit de cinq matches contre les Flyers, et c'en était fait du Bleu Blanc Rouge, ainsi que des drapeaux de la même couleur.

Mais voila qu'avec le début de la Coupe du Monde de soccer, les rues de Montréal sont à nouveau colorées, et cette fois-ci de dizaines de couleurs différentes.

Trente-deux nations, trente-deux drapeaux! Sur les balcons, dans les fenêtres, dans les vitrines, et bien sûr, sur les autos.


Le drapeau italien est majoritaire dans plusieurs quartiers, mais on voit beaucoup les couleurs du Brésil, de l'Argentine, du Portugal, de la Grèce, du Mexique, de l'Algérie, bref de presque tout les pays participants a ce grand tournoi.

Oui, presque tout. Sauf pour les pays avec un faible taux d'immigration dans la région métropolitaine. Par exemple, la Suisse a battu l'Espagne aujourd'hui. Ce qui a fait dire à mon collègue Gérard: "Ouais, ça va fêter fort dans le quartier suisse".

Une fois aux quatre ans, faute d'avoir une équipe canadienne dans ce prestigieux tournoi, on devient tous un peu brésilien, ou italien, ou argentin, selon la nationalité de nos amis.

J'ai de nombreux amis italiens. Nés ici pour la plupart, mais fiers de leurs origines. J'admire ça, cette appartenance, cette identitée, cet héritage.

Sans trop le comprendre sur le coup, je l'ai vécu en 1982.

1982!

J'habitais sur la rue Jean-Talon à St-Léonard. Lors de ce Mondial, après chaque victoire de l'Italie, on entendait les klaxons, et les drapeaux italiens se faisaient aller.

Lorsque les Italiens ont remportés l'ultime victoire, ce fut la parade jusqu'aux petites heures du matin. Je me souviens que j'avais une grosse journée le lendemain, et que les clameurs m'empèchaient de dormir, vers 2:00 du matin.

On ne voyait même pas ça lors d'une conquête de la coupe Stanley. Du moins, pas en 1982.

Allez les Bleus!!!
Allez les Blancs!!!
Allez les Rouges!!!

jeudi 10 juin 2010

La Coupe aux Hawks

Les Blackhawks de Chicago viennent de mettre fin à une attente de 49 ans en remportant la Coupe Stanley hier soir. Patients les fans de sports dans la ville des vents. Au baseball, les Cubs n'ont pas gagné la série Mondiale depuis 1908, soit 110 ans (pour le moment) et les White Sox, qui ont gagnés en 2005, ne l'avait pas fait depuis 1917. 88 ans!

Alors, l'attente de 49 ans dans le cas des Blackhawks c'est bien peu, tout étant relatif.

J'avais moins de 2 ans en 1961, alors je ne m'en souviens pas. Ni du fait que nous étions en noir et blanc. Me semble que mes jouets étaient en couleur, mais lorsqu'on regarde les photos d'époque, on voit très bien que tout était en noir et blanc.

Les vedettes des Blackhawks (qu'on écrivait d'ailleurs Black Hawks) étaient alors Bobby Hull(portant encore le numéro 16), Stan Mikita, Ken Wharram, Glenn Hall, et Pierre Pilote.

La chanson numéro un au Billboard était Blue Moon, interprétée par les Marcels.

Au cinéma, Les 101 Dalmatiens (version originale) avait été le film le plus populaire de l'hiver.

Le salaire moyen était de $5,315.
Une maison neuve coutait $12,500.
On pouvait acheter une auto neuve $2,850.
qu'on pouvait faire rouler avec des l'essence à 27 cents le gallon. C'était en gallon, en 1961.

Ernest Hemingway, Gary Cooper, Chico Marx et même Ty Cobb étaient encore parmi nous.

Wayne Gretzky avait 3 mois, Eddie Murphy quelques jours à peine, et George Clooney allait naitre 3 semaines plus tard, et Barack Obama 4 mois plus tard.

Maintenant que les Hawks ont gagnés, la plus longue séquence sans remporter la Coupe revient aux Maple Leafs de Toronto, ainsi qu'aux Blues de St-Louis et aux Kings de Los Angeles. Ces deux dernières équipes n'ont jamais gagné depuis leur entrée dans la Ligue Nationale, en 1967/68. Les Torontois eux, ont remportée leur dernière coupe lors de la dernière année de 'la ligue à six clubs'.

La dernière parade de Toronto remonte donc à 1967. Au printemps prochain, ça fera 44 ans.

..et j'ai vu des extraits de cette parade. Elle était en noir et blanc.

mardi 8 juin 2010

À la guerre comme à la guerre

Un conflit mondial de plus. Comme si on avait besoin de ça!

Ça dure depuis plusieurs semaines, quoique c'était latent depuis déjà plusieurs années. Une vraie guerre de tranchées.

Latitude 45.6135617
Longitude -73.7219040

Ce sont les coordonnées de la zone militarisée.

Les experts ne s'entendent pas sur l'origine du conflit. Certains prétendent que ça remonte à la nuit des temps, alors que d'autres soutiennent que les différents sont apparues avec l'invention du bungalow.

Quoi qu'il en soit, au moment ou je vous parle, le combat fait rage, même s'il fait nuit noire.

Le tout se déroule sous mes yeux...et sur ma pelouse.

Le gazon essaie tant bien que mal à résister aux envahisseurs, au pluriel. Ils attaquent sur tout les fronts.

Tout d'abord, les pissenlits. Ceux-ci lancent des commandos un peu partout. Aucune défense antiaérienne n'arrive à les contenir complètement. Les pissenlits, à partir de territoires déjà conquis, organisent, avec l'aide du vent, des raids et parachutent des milliers de futurs soldats pissenlits. Le point faible du pissenlit est justement de s'éparpiller, et semble incapable de se regrouper.

Ensuite, l'oxalide d'Europe. Cette plante essaie de se faire passer pour du trèfle, car sur certains territoires le trèfle et le gazon cohabitent. Sa petite fleur jaune vient pourtant la trahir.

Comme l'oxalide, le lierre terrestre reste lui aussi en groupe. Il devient assez facile de l'encercler et de le contenir avant qu'il ne fasse trop de dégâts.

Le plantin majeur, lui, essaie de se camoufler en restant au sol, où il cause beaucoup de dégâts.

Vient ensuite le trèfle. Si on décide de signer un traité de paix avec le trèfle, il faut savoir que ce dernier a une entente avec les abeilles, avec qui il s'est engagé à laisser ces dernières butiner ses fleurs, sans vous en avoir demandé la permission.

La pelouse, avec tout ces ennemis, n'est pas au bout de ses peines. Et ce ne sont que les principaux. Il y a aussi la digitaire, le chiendent, le chardon, et même les champignons si le temps devient très humide.

De plus, il y a les ennemis souterrains, tel le ver blanc. Ce dernier va jusqu'à creuser des tunnels, sans vérifier avec Hydro-Québec ou Gaz-Métro.

Heureusement, la pelouse peut compter sur l'appui inconditionnel d'un allié de taille en l'humain. Un peu comme Israel et les USA. L'humain finance les attaques, la reconstruction et le maintien de l'ordre sur le territoire.

Bien sûr, l'humain obéit aux lois. Pas question de se livrer à une guerre bactériologique. C'est comme une convention de Genève pour pelouse.

Car un humain qui agirait ainsi serait très mal vu par l'ensemble de ses voisins, cet espèce d'ONU de quartier.

L'humain y va donc d'éreintantes attaques à mains nus qui durent des heures. Le pissenlit est sa cible de choix. Après une première offensive majeure en avril, la relève oppose par la suite moins de résistance, à condition de frapper régulièrement.

L'humain va aussi former de nouveaux soldats gazon, à l'aide de terre noire, de semence et d'engrais. L'humain a une entente à long terme avec son partenaire Canadian Tire de qui il s'approvisionne.

De leur côté, les envahisseurs peuvent parfois compter sur l'aide de Dame Nature. En effet, lorsqu'il pleut, l'humain n'aime pas mettre le nez dehors, ce qui permet aux ennemis de mieux s'installer.

On ne prévoit malheureusement pas une armistice de sitôt. Au mieux, une trêve qui durera d'octobre à mars...

lundi 7 juin 2010

Hockey au féminin



Je vous invite à remonter dans le temps et de regarder ce reportage en cliquant ici.

Ça se passe en 1966. Un reportage sur le hockey féminin à l'émission Femme d'aujourd'hui.

Bien avant Kim St-Pierre et Manon Rhéaume, qui n'étaient pas encore nées.

On y voit le regretté Yoland Guérard s'entretenir avec certaines joueuses.

Ces jeunes femmes qui jouent au hockey organisé sont secrétaires ou femmes au foyer. Au fait, est-ce que l'équivalent de ligue de garage féminin était ligue de cuisine à l'époque?

La plupart des filles jouent sans casques protecteurs, comme le faisait les hommes du temps.

On pourrait penser que c'est le début du féministe, que ces femmes se battent pour la cause.

On pourrait, jusqu'au moment ou on apprends que la championne compteuse, auteure de 43 buts en 12 parties, dont 7 dans un même match, est mère de deux enfants, un garçon et une fille.

Quand on lui demande s'ils vont jouer au hockey, elle répond: 'Le ti-gars, j'aimerais ben ça.'

Comme le disait la pub: You've Come a Long Way Baby!

vendredi 4 juin 2010

Ode au 4 juin

Hier, j'ai affiché sur ce blog (voir juste un peu plus bas) la chanson Ode to Billy Joe de Bobbie Gentry, très approprié pour un 3 juin.

Que faire jouer aujourd'hui? Quoi d'autre que la version française de Joe Dassin, qui, pour bien arriver dans les temps, se passe le 4 juin.

...À moins que ça soit à cause du décalage horaire?

Quoi qu'il en soit, j'ai de la misère à transposer le Tallahatchie Bridge et le pont de la Garonne.

jeudi 3 juin 2010

Ode au 3 juin

J'aime bien les chansons dans lesquelles on mentionne une date, comme dans celle-ci.

C'est aussi la fête de ma jeune cousine. Bonne Fête Lyne!

jeudi 27 mai 2010

Helpdesk médiéval

Ça vous arrive d'avoir des problèmes avec votre ordi à la maison? Qu'est-ce que vous faites? Vous essayez de trouver la solution seul? En fouillant sur le net? En appelant Microsoft, ou un technicien vous répondra du fin fond de l'Inde? Si vous moins patient, vous passez carrément l'ordinateur par la fenêtre? Après tout, ils n'appellent pas ça Windows pour rien.

Si vous êtes au bureau, c'est moins compliqué. Vous appelez le 'hepldesk',et le tour est joué. En fait, c'est pas toujours aussi évident, car parfois il faudra remplir un ou plusieurs formulaires, les faire approuver par votre patron(ne) et son (sa) patron (ne), le faire authentifier par une personne assermentée, obtenir la bénédiction du pape, et faire la preuve que vous n'étiez pas sous influence au moment de votre demande.

OK, OK, j'exagère un p'tit brin. Pas besoin de la bénédiction du pape. Un cardinal fera l'affaire...

En fait, je voulais seulement préparer le terrain pour le clip suivant. Je ne pourrais dire c'est en quelle langue, mais fiez-vous aux sous-titres.

Drôle, drôle, drôle...

mardi 25 mai 2010

A la prochaine fois

À chaque année c'est la même chose. C'est comme ça depuis aussi loin que je puisse me souvenir.

Chaque fois que le Canadien joue son dernier match, c'est comme une p'tite peine d'amour. Même lorsqu'ils empilaient les coupes Stanley, il fallait quand même attendre jusqu'en octobre avant de revoir nos Glorieux.

Depuis plusieurs années cependant, le CH se retrouve en vacance assez tôt. La plupart du temps dès le début avril. Quand ça va vraiment mal, il pleut en plus! C'est quand même moins pire que les Maple Leafs de Toronto. Lorsqu'ils sont éliminés, il neige encore.

Il y a eu des années ou ça a fait plus mal que d'autres. Les Sabres en '75, les Oilers en '81, les Nordiques de '82, les Bruins de '88 (parce que le CH avait battu Boston 16 fois de suite en séries avant cette année là), encore les Bruins dans le match 7 de '94, et les Flyers en 2008. J'en oublie, et c'est volontaire.

Cette année, nous avons quand même été gâtés. À l'aube des séries, je ne croyais pas trop aux chances des Montréalais, à moins d'un miracle, comme en 1971. Cette année-là, l'équipe avait remportée deux matches numéro 7 sur la route, comme cette année.

Ce printemps, j'ai regardé quelques matches avec mon ami JP. Lui et moi étions ensemble à la parade de 1986. Au fil des ans, nous nous sommes perdu de vue, pour se retrouver 24 ans plus tard. Etait-ce un signe? Secrètement, chacun de notre bord, nous y avons cru.

Toujours est-il qu'avant chaque match, nous avions nos petits rituels.
Même menu, même marque de bière. JP était au match 6 contre Pittsburgh. La serviette blanche remise à chaque personne fit ensuite partie des artefacts nécessaires pour remporter la victoire.

Hier, il a fallu se rendre à l'évidence que nous ne verrions pas le gros saladier argenté dans les rues de Montréal cette année. Ce sera pour une autre fois...et ça commence à m'inquiéter de toujours avoir à remettre le party.

Mes amis et moi avançons en âge. Aurons-nous la chance de la voir cette 25e coupe? Les Blackhawks attendent déjà depuis 48 ans! Je leur souhaite de tout coeur la victoire ultime cette année.

Ça va me faire du bien de les encourager. Ils vont être comme mon 'rebound', mon équipe de transition, comme justement, après une peine d'amour.



JP et moi, rue Sainte-Catherine, lundi 26 mai 1986 (photo par Bro)

lundi 17 mai 2010

à une bêtise près

Y a pas de hockey ce soir...on se remet de nos émotions.

dimanche 16 mai 2010

Prédictions 3e ronde

Bon, j'me suis planté d'aplomb avec mes prédictions de 2e ronde.

Un en quatre seulement, et encore, il a fallut que les Flyers, tirant de l'arrière 3-0 dans la série, se retrouvent en prolongation au quatrième match. Un but des Bruins et c'est fini. L'élimination, les vacances, le golf.

Ce but des Bruins n'est pas venu. C'est Simon Gagné qui a compté pour garder les Flyers en vie. Les Flyers ont gagné la partie suivante, puis l'autre après, perdant en cours de route leur gardien de but Brian Boucher. Pas grave, on le remplace par Michael Leighton, pis on ne voit pas la différence.

Dans le match numéro 7, chez eux, devant leurs partisans, les Bruins prennent l'avance 3-0, tout comme dans la série. Ce qui fera dire au très loquace Dave Morrissette, à RDS, (voulant sans doute parler de nonchalance) que les Flyers ont été non-chancelants en 1re période. Pas tout à fait, Dave.

Tout comme dans la série, les Flyers vont égaler le compte, et c'est 3-3 en fin de deuxième.

Puis, en 3e période, les Bruins prennent une punition pour avoir trop d'hommes sur la patinoire.

...7e match, 3e période, dans un match ou les Bruins avaient pris une avance quasi-insurmontable. J'ai eu un flash-back qui m'a ramené 31 ans en arrière:


Et ce qui devait se produire se produisit une fois de plus. Qui compta le but gagnant? Simon Gagné, celui là même qui avait fait éviter l'élimination à son équipe.

Alors la table est mise pour le carré d'as.

Dans l'est
Philadelphie - Montréal.
Philadelphie en 6. Ils sont gros, ils n'ont peur de rien. Ils sont devenus, après Toronto en 1942 et New York Islanders en 1975, la troisième équipe à combler un déficit de 0-3 pour remporter une série 4 de 7.

Dans l'ouest
San Jose - Chicago
Chicago en 6. Ça c'est mon côté idéaliste. Ils n'ont pas gagné la coupe depuis 1961. C'est présentement la disette la plus longue.
Vient ensuite Toronto. Leur dernière coupe remonte à 1967. Mais à Toronto, comme c'est souvent le cas: Wait 'til next year.

jeudi 13 mai 2010

Ou est Sidney?

La saison de Sid the Kid est terminée, mais je crois l'avoir vu dans ce road movie:


mercredi 12 mai 2010

Une première pour le CH

Les Canadiens de Montréal viennent de réécrire une autre page de leur pourtant longue histoire ce soir.

C'était la première fois que le Canadien jouait deux séries d'affilées nécessitant un 7e match. On connait depuis peu l'issue du match, et de la série, le CH l'ayant emporté.

Montréal n'est pas la première équipe à réaliser l'exploit. On a même vu ça quatorze fois. Les Maples Leafs de Toronto, et plus récemment, les Hurricanes de la Caroline, l'ont même réussit deux fois.

L'Avalanche du Colorado en 2002 et les Maple Leafs en 1993, après avoir remporté deux séries consécutives allant à la limite, avaient prolongés la série suivante à sept matches. Dans les deux cas, ils avaient baissés pavillon.

L'autre exploit du CH, qui en est un circonstanciel, c'est d'avoir gagné le tout premier match de la LNH disputé au Mellon Arena, le 11 octobre 1967, et d'avoir aussi gagné le dernier, 43 ans plus tard.

L'aréna, qu'on appelait autrefois le Civic Center, devait d'abord être une salle de concert. L'acoustique n'a pas donné les résultats escomptés et on lui a trouvé une autre vocation.

L'édifice, en forme de dôme, peut ressembler à un igloo. L'origine du nom Penguins viendrait du fait que l'équipe allait jouer...dans un igloo. Les igloos servent de maisons aux Inuits dans le nord tandis que les pingouins vivent au pôle sud, mais la plupart des gens ne s'arrêtent pas à ces détails.

À bien y penser, le Canadien avait bien fait les choses en 1996. Le dernier match au Forum était prévu pour le 11 mars, et le premier match au Centre Molson était le samedi suivant. On avait donc pu organiser d'avance toutes les cérémonies. Les Maples Leafs avaient fait la même chose.

Question trivia: Quel gardien remporta le dernier match au Forum de Montréal et au Maple Leafs Garden de Toronto? La réponse au bas de l'article.


Voici un court reportage sur le tout premier match de la LNH disputé au Civic Center de Pittsburgh.




Avez-vous déjà remarqué le numéro 21 qui flotte au plafond de l'amphithéâtre? C'est le numéro qu'à porté Michel Brière au cours de sa trop courte vie.



Jocelyn Thibault gagna le dernier match au Forum, le 11 mars 1996, par un score de 4-1 contre les Stars de Dallas. Thibault fut échangé aux Black Hawks de Chicago. Le 13 février 1999, lors du dernier match au Maple Leafs Gardens, les Black Hawks, avec Thibault devant les filets, battent les Leafs 6-2. Les mêmes Hawks avaient gagnés le tout premier match au Gardens en 1931. Ils auront fait le même coup aux Leafs que le Canadien aux Penguins.

lundi 10 mai 2010

Il y a quarante ans aujourd'hui...

Nous sommes le 10 mai 1970. Un dimanche. J'ai 10 ans. Avec mes parents, je suis en visite chez un oncle.

En après-midi, il y a un match de hockey à la télé. Boston contre St-Louis. C'est le 4e match de la série finale de la Coupe Stanley, série que Boston mène 3 à 0.

À dix ans, je ne savais pas trop ou était situé la ville de St-Louis, mais j'étais persuadé que c'était une ville francophone. Probablement à cause du saint.

Faut dire que l'équipe était composée de plusieurs francophones; Phil Goyette, Noël Picard, Jacques Plante, André Boudrias, Jean-Guy Talbot, Alger Arbour (qui jouait avec des lunettes),et Raymond Fortin. Sans compter Gary Sabourin et Frank St-Marseille, qui avaient des noms de famille francophones.

La ville de St-Louis devait donc être quelque part au Québec, ou dans une région francophone du Canada que je ne connaissais pas.

Je me demandais aussi pourquoi on ne jouait pas le Ô Canada.

Selon un camarade de classe, qui n'avait aucune idée ou se situait St-Louis lui non plus, on ne jouait que l'hymne national des États-Unis parce que c'était la finale. Ça me semblait logique.

Comme ça me semblait logique que St-Louis puisse gagner les quatre prochains matches.

Donc en ce beau dimanche après-midi, personne chez mon oncle n'était intéressé par le hockey, surtout que les Canadiens ne jouaient plus. Timidement, j'ai demandé la permission d'écouter ce quatrième match à la télé.

Je me suis installé seul dans le salon, assis par terre en indien (c'était politically correct de dire ça en 1970) à trois pieds de l'écran. Encore aujourd'hui, il m'arrive d'être plus confortable dans cette position que d'évacher sur le divan.

Mon oncle avait une télé couleur 26 pouces, alors que chez moi, nous n'avions qu'une télé noir et blanc, beaucoup plus petite. Le gazon était toujours plus vert sur une télé couleur que sur la nôtre.

Pendant les deux premières périodes, j'ai vu les Blues défendre chèrement leur peau face aux Big Bad Bruins.

Les pauvres Blues avaient été déclassés au cours des trois premières parties, mais ce quatrième match était serré. J'avais vu juste. St-Louis allait revenir de l'arrière.

Ça promettait pour la troisième période.

C'est à ce moment que tout s'écroula, que mon match pris fin de façon inopinée et impromptu. C'était l'heure de retourner à la maison.

Nous avions deux heures de routes à parcourir pour revenir à la maison. Pas question d'attendre plus longtemps, le lendemain étant un jour d'école.

Quelques mois plus tôt, dans des circonstances semblables, nous avions eu une crevaison, que nous avions du faire réparer immédiatement, sans doute parce mon père avait négligé d'avoir une roue de secours. Dans le bas du fleuve, à cette époque, trouver un garage ouvert un dimanche soir tenait du miracle. Surtout un garage équipé d'outils métrique pour la Volkswagen de mon père.

Mes parents ne tenaient pas à revivre telle expérience. J'ai eu beau protester, les supplier, leur promettre de faire le ménage de ma chambre sans qu'on me le demande, et ce pour le reste de mes jours, m'occuper de mon petit frère, rien n'y fit. Leur faire croire que je devais regarder le match pour un travail scolaire? Je savais mes parents trop intelligent pour leur faire gober ça, et moi, trop mauvais menteur pour tenter le coup.

La mort dans l'âme, j'ai pris place dans la Volks familiale (mais pas dans le sens de station-wagon là), dans laquelle la radio ne fonctionnait pas. J'espérais que mon père conduise très vite, et que le match soit ponctué de plusieurs arrêts de jeux et de batailles. J'aurais ainsi une chance de voir la fin du match lorsque je serais de retour à la maison.

Je m'accrochai au fait que plus tôt dans les séries cette année là, dans un match Boston-New York Rangers, on avait mis une vingtaine de minutes pour jouer une seule minute de jeu, tellement il y avait du grabuge. Si seulement ça pouvait se répéter aujourd'hui.

Je reprenais espoir. Me semblait avoir vu quelques joueurs s'accrocher durant le match. En depuis de troisième, la chicane allait pogner, c'était évident. Des batailles à plus finir. J'en étais maintenant sûr. Il s'agissait juste que mon père ne lambine pas, ni qu'il n'ait de crevaison, ni que...

C'est à ce moment que mes parents, je ne me souviens plus lequel des deux, proposa qu'on soupe au restaurant.

- QUOI???...Êtes-vous tombé sur la tête? Heille, les malades, y a d'l'école demain chose! Pis me semble qu'il fallait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T qu'on revienne à la maison avant la noirceur? C'est quoi la joke?

Non, je n'ai pas dit ça à mes parents. J'étais trop bien élevé.

Il n'y avait pas de télé dans les restaurants dans ce temps là. Il ne m'est donc même pas venu à l'idée que je pourrais voir la fin du match en mangeant mon hamburger.

J'ai entendu un client au comptoir dire que Boston avait gagné. Ça se pouvait pas, il devait avoir mal vu.

Ça se pouvait. Il avait bien vu.

Je n'ai pas vu les nouvelles du sport à la télé en cette soirée du 10 mai 1970. Il n'y avait pas de réseaux de nouvelles en boucle comme aujourd'hui, donc j'avais manqué mon unique chance de revoir les faits saillants du match.

Couché dans mon lit, avec ma radio allumée à l'insu de mes parents, j'ai entendu aux nouvelles que les Bruins avaient gagné la Coupe Stanley, grâce à un but en prolongation de Bobby Orr. Qui d'autre?

Par la suite, j'ai vu des photos de Orr, qui vient de compter son but, en vol plané devant le gardien Glenn Hall, parce que Noël Picard lui a fait sauter les patins. J'ai finalement vu la vidéo du but, mais plus tard. Des années plus tard.

Peut-être un des buts les plus spectaculaire et dramatique de l'histoire de la Coupe Stanley...

... et je l'ai manqué.

J'en ai jamais vraiment voulu à mes parents. De toute façon, je prenais pour St-Louis. J'aurais été déçu d'être témoin de ce but. C'était mieux de même.

Si j'ai manqué la fin de ce match en 1970, depuis je n'ai manqué aucun des derniers matches de la finale de la Coupe Stanley. Pas un seul depuis 1970.(sauf l'année du lock out en 2005. Celle-là, tous l'ont manqué.)

Alors voici le but que je n'ai pas vu en direct, il y a 40 ans aujourd'hui.