mercredi 31 mars 2010

Rachmaninoff Rocks

Il y a deux semaines, je ne savais pas trop quelle direction prendrait ce blog. Je me suis fixé comme objectif une chronique par jour, tout en étant intéressant. Du moins, essayer de l'être.

Il y a plusieurs sujets d'actualité que je pourrais commenter. Le budget, Steven Harper, Carey Price qui goal ce soir...

Dans la vraie vie, je garde mes opinions pour moi-même. Je ne vois pas pourquoi il en serait différent ici. Je ne dis pas jamais, mais j'aime mieux écrire à propos de tout et rien à la fois. Au gré des discussions et échanges.

Encore une fois, c'est au souper que le sujet de ce soir m'est venu à l'esprit. Ça parle de musique. Oui, encore...

C'est mon fils qui m'a donné l'idée. Il parlait de chansons qui ressemblent à d'autres au point de se demander s'il ne s'agit pas de plagiat.

Vous vous souvenez de cette ballade des années soixante-dix, All by Myself de Eric Carmen? Céline Dion l'a refait. Voici l'originale:



Maintenant, écoutez ceci. On devine la forme assez tôt, mais c'est surtout vers 1:20 que ça devient flagrant.


Eric Carmen a donc plagié? Oui, c'est assez évident. Par contre, en 1975, il croyait que la pièce, le concerto pour piano numéro 2 de Rachmaninoff, mort en 1943, était du domaine public. Carmen ne se rendit compte qu'après la sortie du 45 tours* que ce n'était pas le cas, et dut alors prendre des arrangements avec la succession du compositeur russe.

L'année suivante, Eric Carmen reprend la recette. Cette fois, c'est la chanson Never Fall in Love Again qui est inspirée de la deuxième symphonie de Rachmaninoff.

*Pour les plus jeunes, on 'downloadait' des 45 tours en allant les acheter au magasin de disques. On les copiait en les transférant sur 'cassette'. Une cassette était un peu plus grosse qu'un Ipod, et pouvait contenir jusqu'à 10, 12 chansons. PAR CÔTÉ! Parce que les cassettes, c'était comme les médailles; il y avait deux côtés!

Le seul hic, c'est qu'il a fallu attendre jusqu'au début des années 80, avec l'invention du Walk-Man, avant de pouvoir écouter de la musique en marchant. Ça doit être pour ça qu'en 1975 on avait tous hâte d'avoir une auto.

mardi 30 mars 2010

Des tonnes de copies!

Le site de CNN nous apprenait aujourd'hui que la compagnie Xerox (Haloid Xerox à l'époque) expédiait, il y a 50 ans aujourd'hui, son tout premier photocopieur, le 914.

Xerox, comme on le sait tous, signifie en grec: le papier est jammé.

Voici à quoi ressemblait la bête:


Parce que c'était toute une bête. La machine, de la taille de deux machines à laver, qui pesait près de 300Kg (648 livres), s'appelait 914 parce qu'elle utilisait du papier de format 9 pouces par 14 pouces. Elle pouvait produire jusqu'à - tenez-vous bien - sept feuilles à la minute!

Calculez 8 secondes.
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Voilà! Le temps requis pour UNE copie. Impensable de nos jours.

L'histoire ne dit pas si c'est sur une Xerox 914 que la première paire de fesses fut photocopiée, mais ça impliquait rester immobile pendant 8 secondes.

Autre signe du temps, Xerox ne vendait pas ses machines. C'était trop dispendieux. À l'époque, la machine coûtait $2,000 à fabriquer. Oui, en dollars US. (Dans le temps, le dollar canadien valait encore plus.) Donc, Xerox louait les machines $95/mois (Oui, toujours $US). Les 2000 premières copies étaient gratuites, mais pour chaque copie additionnelle, Xerox percevait 5¢ (je vous laisse deviner en quelle devise)

On apprend aussi qu`à une exposition (trade show) à Washington en 1960, une machine pris feu... Pas trop bon pour l'image.

Pourtant, 50 ans plus tard, Xerox est toujours là, mais ne fabrique plus de photocopieurs. Les produits d'aujourd'hui sont à la fois imprimantes et copieurs.

Le but premier de cette chronique était de terminer le tout avec un sketch de Saturday Night Live, un de ceux de la série mettant en vedette Rob Schneider jouant l'employé de bureau qui occupe un bureau près du photocopieur.

"Ran-dyyy! The Rand-man! Randatollah! The Rand Maester! Making copies!"

Malheureusement, NBC doit garder l'oeil sur Youtube car aucun sketch n'est disponible.

Pour vous récompenser quand même d'avoir assisté à la leçon d'aujourd'hui, je vous offre ce petit vidéo.

C'est-tu assez gentil de ma part?

lundi 29 mars 2010

New York City

On était en train de faire la vaisselle en famille, et habituellement, on se met de la musique. Autrefois j'avais le monopole des choix, mais les enfants n'étant justement plus des enfants, chacun y va maintenant de ses suggestions.

Mon fils m'a fait écouter Empire State of Mind, de Alicia Keys. Ça m'a fait penser à New York State of Mind, de Billy Joel.

Ensuite, nous avons enchainé avec New York City, de John Lennon. John Lennon a déjà dit:
"If I'd lived in Roman times, I'd have lived in Rome. Where else? Today America is the Roman Empire and New York is Rome itself."

New York aujourd'hui est l'équivalent de Rome à l'époque de l'empire romain. John Lennon a vécu et est mort à New York.

À 20 secondes du début de la chanson, la phrase: "The Pope smokes dope everyday" m'a toujours jetée par terre. Irrévérencieux, John. J'adore. Au moins le pape dans la chanson laissait les p'tits gars tranquille.

Mais rien n'est sacré pour Lennon. Plus tard dans la chanson, John se moque aussi du rock and roll, du moins une chanson en particulier. A 1:03, dans un clin d'oeil à un classique de Little Richard, Lennon dit: "Long Tall Sally's a man". Faut dire que Little Richard est assez flamboyant et maniéré.

Que John Lennon fasse une blague sur le pape m'étonne moins qu'une blague sur le rock and roll. Après tout, dans les années soixante, il a déclaré que selon lui les Beatles étaient plus importants pour les jeunes de l'époque que Jésus. (En fait, il a dit qu'ils étaient plus populaires). Il n'a jamais osé prétendre qu'ils étaient plus populaire qu'Elvis.






Après la toune, la vaisselle était fini et nous n'avons pas eu le temps de faire jouer New York New York, New York City Boy, Boy From New York City et tout autre Manhattan Transfer (parce First We Take Manhattan), Spanish Harlem et toutes les autres que vous pourrez me suggérer.

Comme le dit le célèbre logo: Je Coeur NY

dimanche 28 mars 2010

Les recycleurs


Tout se recycle, même les vieux films d'archives en noir et blanc. Des heures de plaisir en perspective sur www.lesrecycleurs.com

samedi 27 mars 2010

Pâté Mexchinois ou Pâté Mexinois?

Question de varier le contenu de ce blog, aujourd'hui je vous propose une 'récette' de pâté chinois.

Mais attention, on mélange ici les cultures. On y ajoute une saveur mexicaine. L'Amérique du Sud et l'Asie. Bon je sais, le pâté chinois n'a rien de chinois et le Mexique est en Amérique du Nord, mais vous saisissez l'idée générale.

Donc, quelque chose d'un peu plus compliqué que le basic steak, blé d'Inde, patate. Pas sûr que Thérèse de La Petite Vie pourrait suivre.

Hier, je me disais qu'un pâté chinois serait trop ordinaire pour un souper du vendredi soir. J'avais sous les yeux une enveloppe d'assaisonnement à Taco. Je me suis dit "Tiens donc", (parce que je me parle toujours de cette façon)

J'ai googlé par curiosité, et j'ai découvert que le pâté mexicain-chinois existait déjà. Remarquez que ça aurait pu exister sans que ça soit sur le net, mais c'est de plus en plus rare.

J'ai copié la recette ici, mais comme c'est écrit petit, vous pouvez cliquer sur l'image pour une version agrandie, ou allez directement sur le site www.recettes.qc.ca.



Point important: Il faut vraiment, mais là vraiment bien rincer et égoutter les fèves. Leur faire faire un extra cycle à spin. Sinon ça risque de ressembler d'avantage à une purée qu'à un pâté.

Notez qu'on peut aussi préparer le tout avec des pommes de terres ordinaire. Ça fait la job.

J'aimerais bien pouvoir transmettre cette recette à la madame à qui Manuel Tadros fait remarquer qu'elle fait du pâté chinois tous les mercredis. Vous avez simplement à varier votre recette, madame.

Et puis, dans la pub précédente, c'était du poulet jeudi, qu'on remplaçait par du Old El Paso. Ça veut-tu dire que cette famille là mange maintenant du Old El Paso le mercredi ET le jeudi? Trop c'est comme pas assez.

vendredi 26 mars 2010

Pat

Ce matin, comme tous les matins, en me rendant au travail, j'écoute CKAC dans mon auto. C'est qu'à 7:30, je ne manque jamais Pat Burns.

Depuis quelques années, Pat Burns est un chroniqueur régulier. On aime son franc-parler. Ses expressions savoureuses. Comme celle-ci: "Si ma tante avait des *bip*, ça serait mon oncle". L'équivalent de "avec des si..."

Mais c'est surtout pour son point de vue d'expert qu'on aime écouter Pat Burns, ex-coach de quatre différentes équipes de la LNH, dont les Canadiens de 1989 à 1992.

Pat Burns nous fait aussi réaliser que rien n'est permanent. C'est que Pat combat un cancer. Son troisième. Cette fois, il a choisit de ne pas avoir de traitement. Et je sais qu'il n'a jamais aimé qu'on en parle dans les médias. J'imagine que ça s'applique aussi aux blogs de banlieusards. Désolé Pat.

Ce matin, à CKAC, c'était spécial. Habituellement, Pat nous parle de chez lui, en Floride. Ce matin, Pat Burns était à Stanstead, en Estrie, parce que cette municipalité a décidé de l'honorer en donnant le nom de Pat Burns à son futur aréna.

Durant la conversion avec les animateurs Langevin et Grégoire, l'ancien instructeur avait hâte que le projet se mette en branle, en sachant très bien que le temps joue contre lui. C'est là qu'il a parlé pour une rare fois de son état de santé:

"...ma vie approche vers la fin à petits pas et je suis très conscient de ça..."

Pragmatique. Serein. Résigné. Courageux. Digne.

Le guerrier qui sait que cette fois, l'adversaire va finir par avoir le dessus. Mais le guerrier qui malgré tout ne baisse pas la tête, qui continu à regarder l'ennemi droit dans les yeux.

En studio, on sentait les animateurs ébranlés. Michel Langevin a d'ailleurs aiguillé la conversation sur les matches de la veille.

Moi, dans mon auto, mes lunettes soleil cachant les larmes, j'ai eu le moton jusqu'au bureau. Et même là...

Vous pouvez écouter l'intégrale de l'entrevue ici .

Plus tard aujourd'hui, en voyant les images et la conférence de presse, je n'ai pas été surpris de voir comment il avait changé physiquement. À la radio, on le devine à entendre sa voix.

N'empêche que tant que Pat Burns sera assez en forme pour parler à la radio, je serai là pour l'écouter. Parce que même si le corps est affaiblit, l'esprit est intact. C'est toujours passionnant de l'écouter.

Chose admirable chez Pat Burns, il sait se garder une p'tite gêne en respectant un certain code de confidentialité. Il va vous raconter une histoire juteuse qui se passe dans les coulisses du hockey, mais jamais il ne va mentionner un nom. Même lorsque Michel Langevin insiste.

Il est le seul entraineur à avoir gagné le trophée Jack Adams, remis à l'instructeur de l'année, avec trois équipes différentes. Par surcroit, trois des 'Original Six', c.à.d. Montréal, Toronto et Boston. Il a gagné la Coupe Stanley avec une quatrième équipe, les Devils du New Jersey. Sauf erreur, il est le dernier instructeur du Canadien à démissionner. Tous les autres furent congédiés. (Sauf Mario Tremblay. Mais Mario n'a pas quitté pour une autre équipe.)

J'aimerais finalement adresser un message personnel à Pat.

Bravo pour tout ce que tu as accomplit jusqu'à maintenant, et sache que, malgré la maladie, tu continue à avoir un impact dans la vie des gens.

Il n'y a pas tellement longtemps, tu conseillais aux gars de plus de 40 ans d'aller passer un bilan de santé. Je dois avouer que je ne l'avais jamais fait, et je viens d'avoir 50 ans. Mais depuis, j'ai suivi ton conseil! Pour cette fois, tout est ben beau Pat. Merci a toi, (et un autre ami) de m'avoir motivé. J'ai retenu la leçon.



"Tu ne pleures pas parce que c'est terminé. Tu es heureux que ce soit arrivé" - Pat Burns

jeudi 25 mars 2010

Quoi de neuf, pierre qui roule ?

"Quoi de neuf", devait être le nom d'une émission française dans les années soixante. C'est ce que j'en déduis en voyant la bande qui défile au bas du vidéo ci-dessous.

Dans ma chronique Le manège enchanté, plus tôt cette semaine, j'ai inséré un lien qui mène à une vieille toune des Stones, un cover d'un classique de Chuck Berry.

Ça m'a donné le goût d'écouter du vieux Rolling Stones. (Vieux Stones = redondance? pléonasme? tautologie?)

J'ai trouvé ce clip, datant de 1964. Un autre cover de Chuck Berry.

Les Stones font du lip-synch, et ils ne s'en cachent même pas. Les guitares ne sont même pas branchées!

Mick semble prendre la chose au sérieux, mais Brian effleure à peine les cordes avec UN doigt, Bill sourit, Keith est méconnaissable sans cigarette au bec et Charlie...observez bien Charlie. Les baguettes ne touchent même pas à la peau des tambours, ni aux cymbales. La chanson prend toutefois fin un peu abruptement. Ah, ils étaient jeunes, ils étaient beaux...

mercredi 24 mars 2010

A day at the Races

J'ai pas pu résister. Répéter l'histoire encore une fois. Comme follow-up au message précédent, A Night at the Opera, voici A Day at the Races.

C'est quoi le rapport? Les deux albums de Queen, parus en 1975 et 1976:



En fait, Queen s'est inspiré des Marx Brothers pour le titre de leur quatrième album, après avoir appelé les trois premiers disques Queen, Queen II, et Sheer Heart Attack (tiens, quelqu'un devait déjà avoir utilisé Queen III comme titre).

Selon la légende, le band regardait A night at the Opera un soir, pendant qu'ils étaient en train d'enregistrer. Titre approprié, quand on sait que cet album contient Bohemian Rhapsody.

L'année suivante, Queen récidive avec A Day at the Races.

Les films des Marx Brothers eux, étaient apparus sur les écrans en 1935 et 1937.



Dans A Night at the Opera, la scène de la cabine de bateau est une pièce d'anthologie. C'est à vous rendre claustrophobe.



Alors que le personnage de Harpo était muet, chaque film des Marx Brothers contient une scène ou Groucho et Chico y vont de one-liners à un rythme infernal. Parfois essoufflant. Comme cette scène, une de mes préférée, dans A Day at the Races. Ça peut être difficile à comprendre à la première écoute, mais le réécouter plusieurs fois en vaut la peine.



"...good thing I brought my legs with me..."

Toujours drôle, près de 75 ans plus tard.

mardi 23 mars 2010

A Night at the Opera

Question d'inclure un volet culturel à ce blog, voici donc l'aria La Reine de la Nuit tiré de l'opéra La Flute enchantée de Mozart, interprété par Florence Foster Jenkins. Voici comment Wikipedia nous la présente:

"Florence Foster Jenkins (July 19, 1868 – November 26, 1944) was an American soprano who became famous for her complete lack of rhythm, pitch, tone, and overall singing ability"

Jugez par vous-même:




Finalement, vous conviendrez que Yoko Ono est pas si pire.

En gros, Florence Jenkins suivit une 'formation' musicale envers et contre tous, grâce à la fortune reçue en héritage de son père. À une époque, elle fut très populaire et les gens allaient à ses récitals plus pour se payer sa tête que pour apprécier son (manque de) talent.

Elle dit un jour: "People may say I can't sing, but no one can ever say I didn't sing."

Difficile de l'obstiner.

lundi 22 mars 2010

Amateurs de hockey, bonsoir!

Septembre 1972. La série du siècle Canada - U.R.S.S. Une série de huit parties. L'entraîneur russe Bobrov qui déclare avant la série: "Nous sommes venus pour apprendre." Et on l'a cru.

Près de 40 ans plus tard, c'est encore frais dans nos mémoires; le premier match à Montréal, alors que les soviétiques, qui ont décidément appris vite, humilient le Canada 7-3. L'incroyable remontée du Canada dans le match numéro huit. Tirant de l'arrière 5-3, le Canada l'emporte in extremis grâce au dramatique but de Paul Henderson avec 34 secondes à faire au match et à la série.

J'ai acheté le coffret DVD de cette série. J'ai revu chacun des huit matches, pour me rendre compte qu'à part les deux évènements décrits plus haut, j'en avais oublié des bouts.

Si je pose la question à savoir qui était le gardien de buts pour les Soviétiques, tous sans hésitations répondront Vladislav Tretiak. Bravo!

Prochaine question, plus difficile; Qui était le substitut de Tretiak? Ouf! c'est chien ça. Pas facile, hein?
...

Viktor Zinger?

Oui, Zinger était le substitut, mais seulement pour les quatre premiers matches. Qui d'autre?

...

Alexander Sidelnikov, bien sûr. Vous l'aviez sur le bout de la langue.

Sauf que, sauf que...

Dans le match numéro six, l'U.R.S.S a fait appel à un quatrième gardien. Pourtant, son nom est absent de la plupart des comptes-rendus de l'époque.

Ce n'est qu'à la sortie du coffret DVD, trente ans plus tard, qu'on redécouvre Alexander Pashkov. Surprise!

Avec mes pauvres connaissances en multimédia, j'ai quand même réussi à tirer des photos du DVD. Voici donc aujourd'hui mon hommage à ce grand oublié, le gardien de buts Alexander Paskov.


Pashkov faisant son entré sur la patinoire. A sa droite, on reconnaît Guy Lapointe. Les joueurs des deux équipes faisaient leur entrée deux par deux, comme au soccer. (L'officier soviétique à l'arrière-plan est non-identifié)

Alexander durant la présentation des joueurs.


Ici, Pashkov, solennel, durant l'hymne national, entre Liapkin et Volchkov.

En début de troisième période, l'équipe canadienne met du temps avant de sauter sur la patinoire. La caméra nous montre les Russes patinant. Au moment ou un gros plan sur Alex s'amorce, l'image s'embrouille. (En 1972, la retransmission par satellite n'était pas encore au point)
Pauvre Pashy, au moment ou l'image revient, il détourne déjà le regard de la caméra.

Remarquez les culottes de Pashkov qui ne sont pas de la même couleur que celles de ses coéquipiers. Pashkov porte le numéro 26, fut qui aussi porté par le défenseur Evgeny Paladiev durant les matches 1, 2 et 4. Pas étonnant qu'on l'ait oublié.

Pashkov, qui venait de remporter l'or Olympique, avait vingt-huit ans au moment de la série, huit de plus que Tretiak. Malheureusement pour Pashy, Tretiak deviendra le gardien soviétique numéro un jusqu'au milieu des années 80.

Pashkov fera tout de même partie de l'équipe qui gagnera le championnat du monde en 1978, jouera jusqu'en 1982 et sera élu au temple de la renommée soviétique.

Je n'ai pas réussi à savoir ce qu'il est devenu aujourd'hui. Il est aussi discret qu'en 1972.

Les images proviennent du coffret DVD Canada's Team of the Century, et sont publiées ici sans le consentement de Universal.

dimanche 21 mars 2010

Manège enchanté

Vous vous promenez en Angleterre en auto. Déjà, la conduite à gauche est une expérience éprouvante en elle-même. Vous entrez dans Swindon, une ville de la grosseur de Trois-Rivières ou Sherbrooke. Tout à coup, vous voyez ce panneau:



Mais qu'est-ce que c'est que ce symbole? Une piste d'atterrissage pour soucoupes volantes? Presque. Vous allez entrer dans un espèce de twilight zone routier, un triangle des Bermudes automobile. Vous arrivez au fameux carrefour giratoire, ou rond-point, de Swindon.

Déjà, vous avez en tête Chevy Chase dans European Vacation qui tourne en rond jusqu'au petites heures du matin, incapable de se sortir d'un carrefour giratoire en plein coeur de Londres. Heureusement, Swindon n'a pas la taille de Londres.

Par contre, vous n'êtes pas au bout de vos peines. Dans les années soixante-dix, le cerveau machiavélique d'un ingénieur a imaginé le pire des cauchemars pour les automobilistes. C'est qu'à l'intérieur même du rond-point, on retrouve cinq mini ronds-points qui vous font changer de direction. Au centre, vous circulez donc en sens inverse. Regardez bien les flèches:


Je serais bien curieux de voir comment votre GPS se comportera à ce moment-là.

Si vous décidez de vous y engager, dites-vous bien que vous vous aventurez dans un endroit qui, année après année, est voté l'un des dix endroits au monde le plus...disons, déroutant pour les conducteurs.

Vous pourrez ensuite vous procurer le t-shirt 'I survived the Magic Roundabout' tel qu'on vous le suggère sur le site de la ville.

Mis en service en 1972, on lui a ensuite donné le nom de Magic Roundabout, inspiré du nom d'une émission pour enfants. C'est la traduction de la série française Le Manège Enchanté.Celle avec le chien Pollux, cet attachant Skye Terrier à l’accent écossais.

Depuis, le groupe XTC, originaire de Swindon, s'est inspiré du célèbre carrefour pour la chanson English Roundabout.

Voici à quoi votre excursion au coeur du carrefour pourrait ressembler:




Voilà. Comme si vous y étiez!

Après ça, tout ce qui me vient en tête comme conclusion c'est cette chanson .

Bonne route!

samedi 20 mars 2010

Mon nouveau joujou

Si je vous disait que j'aime maintenant passer l'aspirateur, que penseriez-vous? Que je suis un homme rose fini? Que ma vie doit être pas mal plate? Que ma blonde m'a bien dressée?

Ben vous seriez dans l'erreur, parce que c'est pas l'action de passer la balayeuse qui me fait tripper, c'est l'utilisation de notre nouvel aspirateur, une Dyson DC23 Stowaway All floor, rien de moins! Esthétiquement, un croisement entre un Transformer et R2D2.

Je crois d'ailleurs que l'appareil est destiné aux gars. Regardez cette pub en cliquant ici. On dirait une annonce de char. Axé sur la performance.

L'outil (parce que je la considère comme tel) ressemble plus à un power tool qu`à un appareil d'entretien ménagé. Le bras télescopique est muni d'une poignée qui donne l'impression qu'on a entre les mains une perceuse à percussion ou un AK47, selon votre imagination.

Le bac de ramassage de poussière est transparent. Ça peut être un turn off pour plusieurs, mais là encore, le mâle performant qui vient de finir une grosse job peut dire: 'Check ce que je viens de ramasser. Oui monsieur, ça m'a juste pris vingt minutes!'

Parce qu'on est comme ça les gars. Il faut que ça paraisse qu'on a fait le ménage. C'est la différence avec les filles. Ma blonde m'a fait remarqué ça un jour. Les gars, on nettoie quand c'est sale. Les filles, elles, nettoient pour que ça reste propre. De la prévention, quoi.

Pour revenir à mon jouet, vider la Dyson est un jeu d'enfant. Facile de savoir quand il faut le vider. Une ligne est tracée sur le bac transparent. Ah oui, il faut aussi nettoyer le filtre aux 3 mois. On se casse pas la tête; À Pâques, à la St-Jean, à la Fête du travail et à Noël. Encore plus facile que suivre les changements d'huile.

La suggestion que je pourrais faire aux gens de Dyson, c'est le nom de leur produit. Stowaway! C'est quoi ça? Dusterminator, ou Dirteleminator, ça conviendrait mieux.

Ma blonde s'est servie de l'appareil pour la première fois aujourd'hui pis elle de l'aime pas. YES! Je ne suis pas fâché finalement. It's mine! Comme le BBQ! Pas touche!

jeudi 18 mars 2010

MFBO



Une belle découverte! MFBO = Marc Foisy and the Bohemian Orchestra. Ce petit vidéo, tourné devant l'église de Ste-Thérèse, comprend deux chansons de leur EP lancé la semaine dernière.

Sur le vidéo, la première chanson, White River, est en quelque sorte un prologue à Smile, ma chanson préférée. Feelgood song! Elle porte bien son nom.

Le vidéo est l'oeuvre de Francis Erazola et Gabriel Roy Manitta.

Le EP comprend quatre autres chansons.

mercredi 17 mars 2010

When Irish eyes are smiling

Bravo à Google pour le logo aujourd'hui!


When Irish eyes are smiling, vous savez, cette chanson qui va comme ça:
'When Irish eyes are smiling,
Sure, 'tis like the morn in Spring.
In the lilt of Irish laughter
You can hear the angels sing
.'

avec cette gentille mélodie teintée de mélancolie (voire même l'inverse). Non? Cliquez ici. Vous pourrez même chanter accompagné (traduction inadéquate de singalong), car les paroles défilent à l'écran.

Tiens, j'ai le goût de partager une couple d'autres chansons. Il s'agit de la très politisée Luck of the Irish de John Lennon.
Avertissement! Yoko chante aussi.

À la même époque, Paul McCartney y allait aussi d'une de ses rares chansons engagée avec Give Ireland Back to The Irish.
Avertissement! Linda chante aussi.

Finalement Roy Zimmerman se pose cette troublante question: 'Et si Les Beatles étaient irlandais?' Mourant! Et Yoko et Linda ne chantent pas.

Personnellement, je n'ai pas bu de bière verte cette année. Par contre, ma fille nous a préparée des muffins verts. Le vert obtenu à l'aide de colorant alimentaire, non pas causé par des substances illicites qui auraient servies d'épices. Délicieux!

mardi 16 mars 2010

Single Ladies version Pomplamoose



Un remarquable remake d'un mega tube avec des arrangements simples mais combien efficaces. Puis à environ 2:00, les paroles originales sont changées par:
'Dont make me sing this part of the song,
The lyrics are so bad,
So we're going to skip ahead,
To the single ladies part instead'

Paf! Dans la geule! Ouch!

Second wind

Second Wind from Ian Worrel on Vimeo.

Le cadeau parfait


Dans les années soixante, dans les magazines, il y avait toujours des pages remplies de petites annonces pour des produits tout à fait disjonctés.
J'ai trouvé ceci dans le Popular Science de 1965.
C'est un étui à cigarettes en forme de cercueil. Le pire, c'est qu'il semble n'y avoir aucun sarcasme dans le texte. 'Vos amis tomberons en amour avec'.

Une fois c't'un blog

C'est bien de ça que l'univers avait besoin, un blog de plus. Mais celui-ci est unique, parce que c'est le mien. Comme a déjà dit Gilles Vigneault: 'Tout a été dit, mais pas par moi'

J'ignore tout du protocole. Dois-je souhaiter la bienvenue aux lecteurs (avec une fort accent, comme aux JO de Vancouver - Byenneveynyew), inviter un dignitaire à couper un virtuel ruban, servir des petites sandwiches pas de croûtes?

Est-ce présomptueux de croire que j'ai des lecteurs?

L'autre question est de savoir si je serai capable de remplir ce blog de trucs intéressants ? Si oui, et ça c'est l'autre défi, est-ce que je pourrai en même temps avoir une vie 'dans la vraie vie'?

Pas de choix de réponses multiples... seulement l'épice et l'arbalétrier suisse le diront:
Time Will Tell.