mardi 11 octobre 2011

A theme is a theme is a theme...

On connaît tous le thème de Star Wars, cette composition signée John Williams. Pas pour rien que la pièce s'intitule, par le plus improbable des hasard, Star Wars Theme!

Supposons, mettons, disons, qu'on aurait choisi un autre thème pour le film. Ça aurait pu donner ceci:

1.Star War version redneck:


2.Tant qu'à être dans le sud des USA:


3.Un équipage de mercenaires:


4.Des personnages qui préfèrent ne pas utiliser de fusils:


5. Une gang de chums:


6. Version avec pitounes:


7. Une version croustillante:


8. Version vraiment, mais vraiment loser:


9. Version qui finirait par: Book 'em Danno:



Les thèmes furent empruntés aux séries suivantes:
1. Duke of Hazzard
2. Dallas
3. The A-Team
4. MacGyver
5. Friends
6. Baywatch
7. CHiPs
8. Gilligan's Island
9. Hawaii Five-O

vendredi 2 septembre 2011

Nous sommes venus pour apprendre!

C'était le 2 septembre 1972, il y a exactement trente-neuf ans aujourd'hui (déjà...)

Le début de la Série du Siècle. On aimerait bien l'oublier, ce premier match. Quelle dégelée. Je n'ai jamais réussi à trouver les faits saillants de ce match en français, avec la voix de René Lecavalier. C'est pas grave. Ça fait moins mal en anglais, me semble.


lundi 15 août 2011

Destination voyage !

Une suggestion de destination voyage?...Un des pays en bleu sur la carte! Cliquez sur l'image pour agrandir.

dimanche 7 août 2011

80's Music

Je fouillais dans ma collection de disque vinyles en fin de semaine.

J'ai retrouvé des trucs du début des années 80 que j'avais oublié. C'était l'époque ou le mot 'alternatif' avait beaucoup plus rapport à la mécanique automobile qu'à un courant musical.

Certains de ces groupes sont des one-hit wonders. Même des no-hit wonders. Par contre, même s'ils n'ont jamais connu une renommée mondiale, la plupart de ces groupes ont marqué leur époque.

Je me souviens que dans le temps, je m'amusais à essayer de deviner si ces groupes deviendraient populaires.

J'ai fait un espèce de Top Ten. Certains sont plus obscurs, d'autres relativement connus. C'est voulu. Est-ce que vous avez des suggestions?

The Alarm



Aztec Camera



Big Country


The Bluebells



The Chameleons



Echo And The Bunnymen



Icicle Works



Midnight Oil



The Smiths


Stray Cats (J'adore cette version live...Encore plus énergique que la version studio)

vendredi 22 juillet 2011

Dearly Beloved...

Combien de fois au cours de notre vie changeons nous de gang d'amis?

N'ayant pas fréquenté les services de gardes (ça n'existait pas dans mon temps et dans mon boutte), ma première gang était composée des voisins de mon âge. Méchante gang; en face de chez nous ils étaient sept, à côté dix, et la maison en biais de chez nous ils étaient sept ou huit. Mon frère et moi, on faisait baisser la moyenne familiale du quartier.

Puis, il y a eu les gangs à l'école. Au primaire, on changeait d'amis à chaque année ou presque.

Au secondaire, on changeait d'allégeance aussi souvent qu'un de la gang changeait de blonde ou de chum. Il fallait souvent choisir son camp et pas question de faire le mauvais choix. Les copains d'abord, comme disait Brassens.

Les études terminées, les gangs se forment au travail. Si on change souvent d'emploi, ou qu'on travaille pour une entreprise avec un haut taux de roulement de personnel, les amis vont et viennent.

Il y a aussi la gang du hockey, du bowling, du band...mais ça aussi ça change souvent.

Les gangs d'amis, c'est presque toujours liés à une activité, ou à un lieu. C'est souvent circonstanciel. La saison de hockey terminée, chacun part de son bord. Certains seront de retour en septembre, mais il y en a d'autres qu'on ne reverra jamais. C'est comme ça. On y prend habitude.

L'arrivée de Facebook m'a permis de renouer avec beaucoup d'amis que j'avais laissé en cours de route. Des gens que je ne pensais jamais revoir.

Parmi ces amis retrouvés, il y a la gang...la gang de quoi au juste? Nous ne sommes pas allé à l'école ensemble. Nous n'avons pas travaillé ensemble. Ni joué au hockey ou au bowling.

C'était, c'est, et ça sera toujours ma gang des années 80. Ceux avec qui j'ai trippé. Ceux avec qui j'ai vécu beaucoup de choses. Nous étions une version quelque peu underground de la série Friends. C'est ceux avec qui je suis devenu (finalement) un adulte. Puis, comme dans une télésérie qui se termine, chacun est allé de son bord.

Depuis nos retrouvailles, nous avons repris où nous avions laissé. Nous avons souvent eu l'occasion de fêter de joyeux évènements. Il y a eu aussi quelques tristes moments. Comme dans le temps.

Ça me fait toujours du bien de les revoir, les amis. Nous avons bien vieillit. Oui, on a vieillit, mais on est pas encore prêt à laisser l'ascenseur nous ramener vers le bas...
Are we gonna let de-elevator bring us down?
Oh no...Let's go. LET'S GO CRAZY!

dimanche 10 juillet 2011

On n' a plus le futur qu'on avait!

J'adore ce site: Paleofuture.com.

Un regard nostalgique sur la façon dont on entrevoyait le futur, dans le passé. Je sais, ça fait drôle dire ça de même. C'est l'inverse de retour vers le futur.

Aujourd'hui, il est question d'alimentation. Ben de l'alimentation qu'on aura dans le futur...qui est déjà derrière nous...qu'on a pas eu finalement...ou peut-être pas encore...

Bon appétit!

dimanche 26 juin 2011

Pourquoi s'en faire?

'…Les gens ont perdu leurs maisons, leurs terre et pis leur pays,
Tout ce que j'ai pu faire c't'une p'tite chanson, qu'ira pas plus loin qu'ici…'


Si vous êtes un habitué de ce blog, vous savez à quel point j’aime les références musicales. Les paroles de cette chanson de Paul Piché, écrite dans les années soixante-dix, sont très pertinentes et actuelles dans le cas présent. Je trouve que ça 'fitte' à la perfection.

Je vous invite d’abord à regarder cette vidéo.On en jase après. Lumières! Action!



Bon, et puis? Une situation semblable est peut-être déjà survenue dans votre région natale? Région qui s’est vidée petit à petit? Vous vous dites que c’est comme ça, qu’on n’arrête pas le progrès, et vous êtes ben content d’être venu vous installer en ville ou il y a de la job. Sachez que je n’écris pas ceci pour vanter les mérites de l’exode rural.

Vous êtes peut-être végétariens, voire végétaliens, et vous n’en avez rien à cirer, des poulets? Sachez que je n’écris pas ceci pour changer vos habitudes alimentaires.

Vous vous dites peut-être : Y a ben pire que ça dans la vie. Catastrophes naturelles, actes terroristes, réélection de Stephen Harper. Sachez que je n’écris pas ceci pour faire du sensationnalisme.

J’écris ceci parce que je ne sais pas quoi faire d’autre, pour le moment. Je le fais par solidarité. Par soutien moral. Par conscience sociale.

Que vous soyez urbains, végétariens ou martiens, il serait quand même étonnant que vous soyez insensible à ce que vivent les gens du Haut-Madawaska. Ce genre de drame humain, on connaît tous quelqu’un à qui c’est arrivé.

N’empêche que c’est vrai qu’il y a pire, ailleurs…Ailleurs…Mais vous savez quoi? Dans des moments de détresse personnelle, ça ne réconforte pas son homme (ni sa femme) de se faire dire qu’il y a pire dans la vie. Surtout ailleurs. Parce qu’ailleurs, c’est à l’étranger. C’est pas chez nous ça. C’est à la télé. Ailleurs, on parle de la vie d’autrui. On ne peut qu’être empathique avec autrui. On ne connaît même pas son nom, à autrui. Ni le nom de sa femme.

Tandis que lorsque c’est notre propre vie qui est bouleversée, notre petit monde qui est chamboulé, notre univers qui s’écroule, nos rêves qui s’évanouissent, ça vient nous ébranler au plus profond de nous même. C’est dans notre propre cour que ça se passe, pas à la télé, ni sur internet. Et ça touche les autres autour; familles, voisins, amis, partenaires d’affaires...On manque alors de recul pour relativiser.

J’émets ici une opinion toute personnelle. Je n’ai pas la prétention de connaitre le dossier à fond. Une amie m’en a dressée les grandes lignes. Fidèle à mon habitude, j’ai quelque peu googlé afin de me documenter d’avantage. Si vous désirez en savoir plus à votre tour, je vous suggère de cliquer ici.

Je ne prétends pas non plus être objectif dans ce dossier. J’ai vu la vidéo et j’ai tout de suite été interpellé par la dimension humaine. Même que si je l’avais réalisé cette vidéo, j’en aurais mis encore plus, des gens. Je serais allé chez eux. Je serais allé chez le jeune couple, dans la cuisine ou les enfants courent. Je serais allé chez les gens à quelques années de la retraite, dans leur salon, entouré de leurs souvenirs.

Ce côté humain, c’est la partie de l’équation qui ne figurera jamais dans aucune colonne de chiffres d’aucun bilan financier. C’est pour ça que j’aurais aimé en voir plus, du monde. La vidéo existe aussi en version anglaise, et le témoignage du monsieur y est encore plus touchant. Je peux toutefois comprendre que les gens tiennent à leur vie privée, que leur fierté est ébranlée, et que ce n’est pas donné à tous de se prêter au jeu de la caméra.

Lorsqu’on perd son emploi – je dirais même lorsqu’on est privé d’un emploi – les conséquences sont bien au-delà des tracas financiers. Lorsqu’on a travaillé toute sa vie au même endroit, avec les mêmes collègues, et que tout à coup c'est la mise à pied, on se sent exclu du groupe. On en souffre, de ce manque d'appartenance.

Vient aussi la question d'identité. Il me revient en mémoire une scène dont je fus témoin un jour, alors qu’on était en train de mettre à pied un employé de bureau qui était à l’emploie de la même compagnie depuis fort longtemps. L’employé avait demandé: 'Si je ne viens plus au bureau tous les matins, qui suis-je?'...On devinait que son travail était tout pour lui, et il n’avait jamais songé une seule minute à faire autre chose pour gagner sa vie.

Dans L’Acadie Nouvelle du 26 février dernier, le rédacteur en chef Jean Saint-Cyr, qui fait preuve de plus d’objectivité et qui possède une meilleure compréhension globale du sujet que votre humble blogueur, écrivait à propos des gens de la région :

'Ce conflit est aussi difficile à vivre pour plusieurs familles dont le bien-être est directement relié à la prospérité de l'industrie. Depuis deux ans et demi, cette prospérité, sinon celle des entreprises particulièrement celle de Saint-François, est rudement mise à l'épreuve. La loyauté de la région est coincée entre le groupe Westco formé de gens d'affaires du Madawaska et le groupe de Maple Lodge Farms qui, bien que de l'extérieur, s'est montré bon citoyen corporatif en rebâtissant son usine après l'incendie de 2002, un investissement d'une trentaine de millions de dollars.'
Pour l’article complet cliquez ici.

Je n’ai pas la vue d’ensemble de M Saint-Cyr. Par contre, je suis né et j’ai grandit au Madawaska. J’en ai déjà parlé sur ce blog. À un certain moment dans les années soixante-dix, il fut vaguement question que ma famille aille s’établir à St-François. Le destin en a voulu autrement, mais j’aurais pu être parmi ces personnes touchées par la situation actuelle. Sans connaître personnellement les gens dont il est question dans la vidéo, c’est assez facile de deviner leur inquiétude, leur angoisse, leur crainte.

Non, je ne connais ni les gens, ni le dossier. Pas besoin, pour comprendre qu’on est en train de vider une autre région. Au nom de la saine compétition. Au nom du progrès. Au nom de la rentabilité, de l’efficacité, de la productivité, et de tout autre mot d’universitaire qui se termine par ‘ité’. C’est ce qui pourrait arriver à la région de St-François. Les gens sont fiers de leur identité et de leurs racines brayonnes, mais ils sont avant tout fiers tout court. Pas question de vivre au crochet de la société. Ils choisiraient l’exil à la charité. La relocalisation au chèque de BS.

Pour les plus vieux, ceux qui sont près de la retraite, j’imagine que ça serait une autre histoire. Ils n’ont jamais planifié quitter la région, laisser derrière eux leur famille. Ces gens qui mènent une vie rangée, tranquille, me font penser à cette chanson de Gaston Mandeville:
'Quand t'es ben tranquille chez vous, assis à compter les hivers, pis à t'mêler d'tes affaires…'...C’est de cette façon que perçois ces braves gens.

Imaginez l’impact d’une mise à pied de 165 personnes dans une région de 3260 habitants. Le village de St-François lui-même comptait moins de 600 habitants en 2006, selon Wikipédia. La perte permanente de ces emplois, jumelée aux pertes additionnelles appréhendées seraient désastreuses pour l’équilibre de l’économie locale déjà fragilisée; fermeture de commerces, entreprises de services, etc.…

J’utilise ici volontairement le conditionnel, malgré le dommage déjà fait. Je garde espoir que la situation ne soit pas irréversible. Pour les travailleurs, pour leurs familles, pour cette région que je visite très peu souvent, mais qui me tient encore à cœur.

Plusieurs sont sceptiques quant à la volonté du groupe Westco de construire l’usine annoncée, qui garantirait les emplois dans la région. Pas besoin d’être un requin de la finance pour comprendre la stratégie. D’abord affaiblir le compétiteur, au point de le contraindre à fermer ses portes. Ensuite, tel un sauveur, un Père Noel, offrir des emplois aux gens qui auraient le choix entre accepter ou quitter la région.

Évidement, les offres seraient à la baisse. Pourquoi offrir de meilleures conditions de travail, s’il n’y a plus de compétition? Les travailleurs n’auraient plus aucun effet de levier, aucun pouvoir de négociation, n’offriraient aucune résistance. Ça me fait penser à un autre extrait de la même chanson de Paul Piché:

'…Vas-tu falloir attendre d’être rendu fous, d'être affamés,
Attendre d'avoir la corde au cou, les mains ben attaché,
Mais on n’a pas assez eu de misère, y nous faudrait l'enfer,
Avant de se révolter,
Mais on n’a pas assez eu de misère, y nous faudrait l'enfer
Avant de s'organiser…'


J’espère qu’on pourra encore renverser la vapeur. Pour ça, il faudra que le gouvernement du Nouveau-Brunswick bouge. Un gouvernement, c’est comme un gallon de peinture. Il faut le brasser de temps en temps pour pas qu’il devienne épais. Pour commencer à brasser, pour qu’il bouge, vous devrez d’abord vous faire entendre.

Je vous demande donc d’agir. D’envoyer un wake-up call aux principaux intéressés. Vous pensez qu’ils l’ont déjà eu? C’est qu’ils sont encore sur le snooze!!! Il faut sonner la charge de nouveau. Je mets ici le lien direct à une demande adressée aux différents paliers gouvernementaux. Pour que vous leur disiez: 'Come on, debout là-dedans !!!' Ça ne prendra que quelques secondes de votre temps:

http://www.nadeaupoultry.com/notre-lutte-pour-assurer-un-approvisionnement-alimentaire-securitaire-et-stable-et-garder-des-emplois-au-n-b/assumer-ses-responsabilites-pour-la-securite-alimentaire-et-les-emplois-locaux/

Vous avez déjà répondu? Bravo !!! Non? Comment ça pas encore? Faites-le tout de suite, avant de fermer cette page. Allez, allez!!! Sinon, vous allez l’oublier. Je le sais, je connais mes lecteurs. Faites-le maintenant. Faites-le avant que la rue Commerciale de St-François ne ressemble à la Rue Principale de la chanson des Colocs. Avant que ça ressemble au film La Grande Séduction. Avant que ça ne devienne un village mythique comme dans les monologues de Fred Pellerin. St-Élie- de-Caxton, St-François-de-Madawaska…Same difference?

À toutes et à tous, qui êtes touchés de près ou de loin par cette situation, bonne chance et bon courage. Si vous avez besoin d’une tribune, je vous invite à vous servir de ce blog pour laisser vos opinions, commentaires, ou simplement pour partager ce que vous vivez. La seule règle que je vous demande de suivre, est de ne pas faire de propos haineux, aussi justifiés et légitimes qu’ils puissent vous sembler.

Je suis avec vous de tout cœur.

samedi 28 mai 2011

Mon cher ami, tu passes ton tour (sur l'air de...)

C'était la fête d'un ami, il n'y a pas si longtemps. Un ami très cher. Je ne lui ai même pas souhaiter bonne fête. Non, j'ai pas oublié. Pis on ne s'est pas chicané non plus. C'est qu'il a ses raisons pour ne pas vouloir recevoir des souhaits ce jour là. Il me l'a expliqué par courriel récemment.

Je suis totalement à l'opposé, mais je peux le comprendre. Avec sa permission, je publie une partie du texte que j'ai reçu de lui. Je le fais parce que vous êtes peut-être plusieurs à penser comme lui:

''...Je me répète peut-être, mais c'est quoi le vrai jour du début de la vie?
la conception? (9 mois avant)
le premier mouvement utérin? (4-5 mois avant)
la première respiration? (LE Jour)
la première prise de conscience? (12-24 mois après)
la première pensée rationnelle? (chez plusieurs ça n'arrive jamais)

En plus, peu importe, ce jour est passé et il ne reviendra pas à chaque année, même si certains veulent le croire. Ça n'a pas plus de sens que de compter les mois ou les semaines depuis la naissance. Imagine, recevoir des vœux à chaque 2 du mois, ou à chaque jeudi. (J'ai vérifié tu est né un jeudi)
***Note du blogueur: Il a raison***


Qu'ai-je accompli de si extraordinaire pour que l'on prenne la peine de me féliciter pour ça. Ma mère a travaillé bien plus que moi.

J'ai travaillé bien plus fort pour mon diplôme de (...) et personne ne me demande la date pour pouvoir la souligner à chaque année. Ça c'était un grand accomplissement pour moi mais ça n'intéresse presque personne.

Encore pire, certains vont tenter de connaitre mon caractère et/ou mon avenir en se basant sur la configuration des étoiles le jour ou j'ai acquis une identité légale. Quelle farce!!

Pour moi c'est une journée comme les autres.
S'attendre à ce que les autres soulignent ce jour c'est s'exposer à la déception de ne pas recevoir assez en pensant le mériter. Et ça arrive plus souvent que l'on pense. Certains se suicident le lendemain de leur "anniversaire", comme d'autre à Noel, parce qu'ils sont seul. Voila le résultat d'accorder une importance démesurée à une date.

Tout ca pour dire que je ne suis pas près de changer d'idée la dessus.''

jeudi 26 mai 2011

Name that tune !

Cette chanson vous dit quelque chose?


C'est sans doute parce que vous connaissez cette version:

jeudi 5 mai 2011

Blind Willie

Blind Willie McTell (à ne pas confondre avec Blind Willie Johnson) aurait 110 ou 113 ans aujourd'hui. Ou peut-être pas aujourd'hui. Ça dépends des biographies. Il nous a quitté il y a plus de 50 ans.

J'adore sa musique. Je ne suis pas seul. Les Allman Brothers, Taj Mahal et The White Stripes ont repris ses chansons.

Bob Dylan lui a même dédié une chanson:

'There’s a chain gang on the highway
I can hear them rebels yell
And I know no one can sing the blues
Like Blind Willie McTell'


Mr McTell...you rock!

jeudi 28 avril 2011

C'est fini...

La saison du Canadien est terminée...

Je disais à une amie qu'au lendemain de l'élimination du Tricolore, à chaque année, c'est comme une peine d'amour. Ça fait toujours un peu mal. Certaines années plus que d'autres. Je ne m'y habitue jamais vraiment.

Surtout que ce matin, il pleuvait en plus!!! Non mais quand ça va mal !!!

C'est un peu comme une belle fille qui déménage dans le quartier en septembre, pis qui commence à me cruser. En octobre, je suis déjà en amour avec.

Pis tôt ou tard, elle vient habiter avec moi...On passe de belles soirées ensemble. Surtout le samedi soir. Ça c'est sacré. On préfère rester avec elle que de sortir avec les amis.

Vers le match des étoiles, elle fait déjà un premier bilan. Elle veut savoir ou la relation s'en va.

Parfois pour nous faire plaisir, elle va vouloir changer son image. Au lieu d'une nouvelle coiffure, ça va se faire par un échange. Un gros marqueur en retour de considérations futures.

Considérations futures, c'est un peu un chèque en blanc...comme quand elle nous demande de dire oui à une question qu'elle n'a pas encore posée.

Il y a bien sûr des hauts et des bas. Heureusement qu'il y a de la communication dans le couple. Ça se fait par lignes ouvertes interposées. Salut mon Ron, c'est toi le médiateur par excellence.

Vers la fin mars, début avril, c'est toujours une période critique. Ça passe ou ça casse. On va faire les séries ou non.

Lorsqu'on réussit à franchir cette étape...On se met à rêver...Qui sait, ça pourrait même finir par un mariage. Parmi les cadeaux de noces, un gigantesque saladier argenté...

On vit le bonheur parfait et total. Puis un bon soir, à 5:43 de la prolongation, sans aucun avertissement, elle nous annonce que c'est fini. PAF! Le coup au coeur.
- Ben non voyons, tu me niaise? C'est pas vrai?
- Ah non? Check ben la reprise mon grand! It's over. Fini. Je voulais partir avant, mais je suis resté jusqu'au 7e match...Mais là ça donne pu rien...Bye!

Même pas de bisous d'adieu...juste une poignée de main au centre de la patinoire.

On va se coucher, mais on ne fait que penser à elle. Le lendemain, la télé, la radio, les journaux, internet nous rappelle tous qu'elle n'est plus là.

On se fait tranquillement à l'idée. On se dit que c'est mieux de même. Après un certain temps on commence à regarder ailleurs. On a besoin d'un rebound. D'une blonde, c.a.d. d'une équipe de transition. Les Canucks cette année. Pourquoi pas?

Mais ce n'est pas tout à fait pareil avec la nouvelle équipe. On fait un bout avec, mais on ne manque pas une sortie avec les amis pour elle.

Puis, après la saison, on se surprend à prendre des nouvelles de notre ancienne flamme. On veux pas se l'avouer...

Lors du repêchage en juin, c'est un peu comme un crusing bar. On regarde trente belles filles. Notre ex est du nombre.

Ensuite, le 1er juillet, la signature des agents libres...Tiens tiens...Ça nous intéresse de savoir si elle va faire un move.

On passe quand même un bel été. On l'oublie...presque.

Puis, arrive septembre...elle revient dans le boutte et recommence à nous faire de l'oeil. On sait qu'on va succomber.

...Et c'est repartit pour une autre saison forte en émotions.

lundi 11 avril 2011

Paul Cole

Qui est Paul Cole?

Je viens tout juste de l'apprendre. Son visage a été vu par des millions de gens, car on peut le voir sur une des plus célèbre photo du XXe siècle. Par contre son nom ne dit rien à personne.

Levez la main ceux qui connaissent la réponse.

Personne?

Un indice? LMW28IF (C'est un indice pour initiés seulement...mais quel indice tout de même)

Toujours rien? OK d'abord, la réponse est ici.

Merci à Manon, une amie Facebook qui partage la même passion que moi.

dimanche 27 mars 2011

Day Tripper

Nancy Sinatra, la fille de l'autre, dans une version de ce classique des Fab Four avec des arrangements rappellant These Boots Are Made For Walking.

Le moins que l'on puisse dire, c'est: She did it her way.

jeudi 24 mars 2011

Les Draveurs champions!

Les Draveurs du Bas-Madawaska ont remportés hier soir leur premier championnat des séries éliminatoires de leur histoire, eux qui sont dans le Circuit Roger Lizotte depuis 14 ans. Ils ont mis la main sur le convoité trophée devant leurs partisans, au Palais des Sports C.V. Leclerc de St-Léonard, en vainquant les Prédateurs du Témiscouata en 5 matches d'une série 4 de 7.

Si vous n'avez aucune idée de quoi je parle, c'est que vous n'êtes pas de ma région. C'est pas grave, je dirais que la majorité des gens sur la planète ne sont pas de ma région. Vous n'êtes donc pas les seuls.

Quand j'étais jeune, je rêvais de devenir journaliste sportif. Un jour, j'aurais remplacé René Lecavalier à la Soirée du Hockey. Une chance que je n'ai pas suivi cette voie, parce qu'il n'y a plus de hockey à Radio-Canada. Je me serais ramassé sans travail.

J'aurai sans doute amorcé ma carrière journalistique au journal local, Le Madawaska, ou à la station de radio CJEM. Pis ma prose aurait ressemblé à ce que vous venez de lire au premier paragraphe.

Bravo aux Draveurs et félicitations!

Si vous pensez que j'invente tous ça pour me rendre intéressant, ben détrompez vous.

Vous avez toute l'information ici.


samedi 12 mars 2011

Les plus pire des pires

J'ai fait le tour de quelques sites ou ont nous fait découvrir des pochettes de disques (le plus souvent des vinyls) ou le mauvais goût et le manque de vision marketing sont au rendez-vous.

Drôle, kétaine, kitsch, mais aussi pathétique et désolant selon votre humeur et votre degré d'empathie.

En voici quelques-unes:


Qu'est-ce qui fait plus peur? La dame en blanc ou le pantin Michael Jackson?



Pourquoi j'ai l'impression que le gars veut saouler Julie contre son gré pour finir ça au No Tell Motel? Pis y a quelque chose qui me dit qu'en plus, c'est sa cousine.



Un accordéon, une chemise déboutonnée, les souliers blanc en cuir patant qui matchent le mobilier...un winner assuré.



Celle là me perturbe un peu...Let me touch him? Vraiment?



J'aimerais comprendre la chronologie des évènements. Un mononcle rencontre une jeune pitoune dans un bar. Il lui dit qu'il a un piano chez lui et c'est assez pour que la fille le suive. Rendu chez lui, il s'installe au piano en regardant l'objectif, parce qu'il a invité un photographe en plus. La fille n'en peu plus, se déshabille et grimpe sur le piano...Très plausible ça.

samedi 5 mars 2011

1984

Le mardi 24 janvier 1984, Steve Jobs, alors âgé de 28 ans nous présentait le tout premier MAC.

We came a long way baby...




J'ai repris le lien qui était sur le blog de Patrick Lagacé ce matin.

Nowhere Man

Des gens qui arrivent ici, dans un nouveau pays. Des gens qui viennent s'installer d'une façon permanente. Ils se font une nouvelle vie, ils s'adaptent, ils s'intègrent. J'ai plusieurs amis et connaissances. Ils ont contribué à m'enrichir culturellement.

Ils se feront toujours demander: Ça fait combien de temps que vous vivez ici? Le genre de question qu'on ne se pose pas entre 'de souche'. Ils sentiront toujours une différence.

Puis, lorsqu'ils retournent en visite 'chez eux', dans leur pays natal, ils ne seront plus vraiment considérés par leurs compatriotes comme des citoyens du pays. 'T'es un Canadien maintenant. Les choses ont changés depuis ton départ. Quelle température avez-vous au Canada?' Ce vous, il est exclusif. Tu fait partie d'eux maintenant, plus de nous .

J'imagine que ça doit se passer comme ça là aussi. Oui, je dis aussi, parce que c'est un peu l'essence des conversations que j'ai lorsque je retourne dans mon bled natal, le Madawaska. La République. Le nord ouest du Nouveau-Brunswick. Une excroissance de la province, enclavée entre le Maine et le Québec. La quintessence même de la société distincte. Comme le village d'Astérix. Ce sont d'irréductibles Brayons. Ils ne sont ni Acadiens, ni Québécois, ni Américains. Ils sont Brayons.

J'ai déjà passé plus des deux tiers de mon existence à l'extérieur de cet endroit. C'est en discutant avec une amie de là-bas que j'ai fait le rapprochement entre mes amis immigrants et moi-même.

Ces derniers vont me trouver ben drôle, moi qui ne suis qu'à six heures de route de chez moi.

Ça me semble parfois à des années lumières...

dimanche 27 février 2011

We dare

Je viens de visionner la bande annonce de We Dare, un nouveau jeu pour la Wii et la PS3.

Jeux coquins pour adultes avertis, quant à moi. Sauf que présentement, le jeu est classé 12 ans et plus.

Selon un porte parole d'Ubisoft Montréal, le jeu n'est pas répertorié pour une sortie en Amérique du Nord. Je suis bien content de ne pas être père d'ados en Europe.

Dans la vidéo suivante, il y a quatre finales possible, selon le code d'accès sur lequel vous cliquerez à la fin de la vidéo. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira. Bon party:




Réponse à la question de la dernière chronique: Les petites voix de fausset chantent Frère Jacques. Ben oui.

dimanche 20 février 2011

Auteur arrière de papier

Auteur arrière de papier...

C'est comme ça que le traducteur sur le web m'a traduit Paperback Writer. Je me serais plus attendu à quelque chose dans le genre écrivain de dos de papier.

Les Beatles faisaient déjà dans le vidéoclip en 1966. Ils ne l'ont pas inventé. C'était un nouvel outil promotionnel. (Voir chronique du 22 juin dernier)

Mes nombreuses années à écouter les chansons des Beatles, que ce soit à l'endroit, à l'envers, à vitesse accélérée, au ralentit, en vinyle 45 tours , 33 tours, en cassettes huit tracks, en cassettes quatre tracks, en CD, en mp3,en films, live en tribute, live en Cirque du Soleil, live par un ex-Beatle, en étant sous influence, parfois dans un état qui était presque la Californie, me permettent de conclure ceci:

Vous avez pas besoin de vous taper tout ça pour reconnaître, dans la prochaine chanson, vers 1:00, la chanson pour enfants que les Beatles ont insérés. C'est une chanson française en plus. Écoutez bien. La réponse plus tard cette semaine.

vendredi 18 février 2011

On a pas tous les jours cent blogs

Ben oui ceci est mon 100e post.

Ça se fête!

Sauf que...sauf que...je suis en retard sur la cédule originale, qui était d'écrire un article par jour. J'aurais du atteindre le plateau de la centième le 23 juin dernier. Pis aujourd'hui devrait être le numéro 339.

Mais à part moi, personne ne s'en est réellement aperçu. Alors, à tous mes amis lecteurs, vous qui êtes tout au plus une vingtaine, je vous demande de tenir ça mort...

Pour vous remercier de votre fidélité, j'ai bien envie de vous mettre une tite toune. J'hésite entre les Beatles ou Led Zeppelin.

...

Voici comment j'ai réglé le dilemme:



Réponse à la question du post précédent: Si celui c'est le 100e, le précédent était le 99e. Faut-il tout vous dire?

mercredi 16 février 2011

La merveille et les 99 balllons





Qu'est-ce que tout ça veut dire? C'est quoi le rapport? La réponse au prochain numéro.

mardi 15 février 2011

Loin dans ma campagne

Enfant, j'adorais cette chanson. Ça swingnait. Une toune à go-go. Ça parle de changement, de s'amuser, de nouveaux rythmes. À mes jeunes oreilles de 4 ou 5 ans, ça sonnait bien.

Deux minutes trente de pur bonheur.

Je n'avais jamais vu le vidéo. En fait, il s'agit d'un faux making of...

Donald Lautrec est super cool, comme toujours. Observez bien durant le break instrumental. Donald fait semblant de compter les temps de la main droite, et que voit-on apparaitre dans sa main gauche? Ben oui, une cigarette !!!

Donald est tellement décontrac. A 1:35, il se permet même une petite poffe avant de jeter la cigarette par terre et l'écraser avec son pied.

La quintessence même des années soixante.


dimanche 13 février 2011

Le thérémine

Qu'est donc le thérémine?

Réponse: Un instrument de musique.

Appelé ainsi parce que son inventeur, un mineur, s'amusait à perfectionner son invention autant durant ses pauses dans le fond de la mine, que dans ses temps libre, à l'extérieur. D'où le nom: Terre et mine.

On raconte que Mozart a écrit de nombreuses pièces contenant une partition pour thérémine. Ce qui est plutôt exceptionnel, c'est que Mozart est décédé en 1791, et que l'instrument fut inventé au début du XXe siècle.

(Ici, j'ouvre une parenthèse. XX, c'est pas des becs, ni un rating de film pour adulte. Mais ça peux être un Super Bowl. Je l'accorde. Donc, XX en chiffres romains, ça veux dire vingt. Comme dans XX rouge, XX blanc, XX rosé..Tant qu'à vous faire un dessin, le XXe siècle, ce sont les années 1900...la plupart d'entre vous sont nés au XXe siècle. Regarder sur votre baptistère...Bon, qu'est-ce que je vous disais...fermez la parenthèse, mais tranquillement, sans la claquer)

L'instrument, qui est électrique, fut inventé AVANT l'électricité.On raconte que l'electricité fut découverte pour justement faire fonctionner le thérémine, d'abord et avant tout. Quel lobbying!

Autre particularité, c'est qu'on en joue sans y toucher.Comme dans l'expression: Avec pas de main!

On en joue comme on jouerait du air guitar. Vous savez, quand on entend un solo de guitare et qu'on fait semblant d'en jouer? Ce qui m'amène à faire l'observation suivante: Comment peut-on jouer du air theremine?

Là j'entends d'ici vos commentaires, bande de petit malins. Vous vous dites:
Ben voyons donc, unefoisc't'unblog, faudrait d'abord qu'il y ait une toune avec un solo de thérémine digne de ce nom...J'sais pas moi, quelque chose de heavy à la Led Zep.


Ben si c'est juste ça que ça vous prend:




Je pourrais parler de thérémine pendant encore des heures mais...mais...ben non, c'est pas vrai. J'ai perdu mes notes et j'ai inventé cette histoire en bonne partie. Je l'avoue...mais que ceci soit une bonne leçon. ll ne faut pas tout croire ce qu'on lit sur internet.

Pour en savoir plus sur le thérémine, cliquez ici. C'est le lien Wikipédia. Je crois même que c'est moi qui ai fourni l'information à Wikipédia.

dimanche 16 janvier 2011

Mila's Daydreams

Rassurez-vous, la Mila en question, ce n'est pas la femme de l'ancien premier ministre du Canada. C'est une petite finlandaise qui fait encore la sieste l'après-midi.

Sa maman, Adele Enersen, la photographie pendant son sommeil. Le résultat est étonnant.



C'est une belle découverte d'une amie qui a partagée ça avec moi. C'est mon coup de coeur de la semaine.

Il existe plusieurs autres photos de la petite Mila.
Vous pourrez en trouver d'autres sur le blog d'Adele Enersen, qui est ici.

mardi 11 janvier 2011

Nudge Nudge....

J'arrivais pas à me décider quelle version mettre...

Alors voici d'abord celle de l'émission Monty Python's Flying Circus (1969):



Voici maintenant celle du film 'And Now For Something Completely Different'. Le film, destiné surtout à faire connaitre Monty Python aux États-Unis, était en fait un best of, et les sketches avaient été refait pour le cinéma.

dimanche 9 janvier 2011

Stuck in the reservoir with you

Si je vous demandais, à brûle-pourpoint, qui chante Stuck In The Middle With You, ce hit de 1974?

C'est un groupe du nom de Stealers Wheel, dont le chanteur, Gerry Rafferty, nous a quitté la semaine dernière.

Je vous demandais si vous connaissiez le nom du groupe, parce que j'ai lu sur un forum quelqu'un qui se confessait d'avoir toujours cru que Stuck in the Middle était une toune de Bob Dylan.

Ça m'a rappelé un ami, ou plutôt une connaissance, qui un jour m'appela. Le gars était chanteur dans les bars et c'était surtout un imitateur d'Elvis. Lui et moi étions quelques peu rivaux. Il était un peu plus vieux que moi. Lui avait son band 'établi', tandis que mes amis et moi apprenions à accorder nos guitares.
Musicalement, nous n'étions pas (encore) au même niveau. Disons plutôt qu'on leur servait de faire-valoir.

Mon ami Sylvain joua avec eux un certain temps. Afin de l'impressionner, les gars du band lui avait signifié qu'entre chaque set, ils devaient boire une table pleine de verres de bières.

Loin de se défiler, mon chum avait répondu: Une table à la gang, ou une table chaque?

C'est donc dans ce contexte que je reçu l'appel d'Elvis Wannabe. J'ai d'abord eu peur qu'il me demande de jouer dans son groupe. Ben non. Sachant que j'étais un fan fini des Beatles, il me raconta qu'il avait écouté tous les disques des Beatles, et ceux de John Lennon, mais qu'il n'avait pas trouvé Stuck in the Middle.

Question de m'amuser un peu, je lui ai demandé s'il était allé voir sur les bootlegs des Beatles. Il m'avoua que oui. Jouant au chat et à la souris avec lui, je lui ai demandé si c'était logique qu'une chanson aussi populaire soit introuvable ailleurs que sur un bootleg.

Je finis par le diriger dans la bonne direction. Je ne sais pas s'il chanta un jour Stuck In The Middle with you sur scène. En tout cas, ça ne fit jamais partit de notre répertoire.

Faut avouer que l'erreur était légitime. Les Beatles et Dylan furent les influences principales de Rafferty.

La chanson connue une deuxième vie grâce à la scène de l'oreille dans le film de Quentin Tarantino Reservoir Dogs.

Tous ces souvenirs ont refait surface lorsque j'ai appris la mort de Gerry Rafferty, à qui ont doit aussi le hit Baker's Street.

Le clip de Stuck In The Middle est digne de Magical Mystery Tour:

samedi 8 janvier 2011

Si tu savais, Elvis

Elvis aurait 76 ans aujourd'hui. Depuis maintenant 33 ans, lorsque quelqu'un fait une telle affirmation, ma blague préférée est de demander:

Qu'est-ce que tu veux dire par 'aurait' ?

Il a 76 ans aujourd'hui, et tous savent qu'il célèbre ça sur son île, en compagnie de Marilyn (84 ans), JFK (93 ans) et Al Capone (110 ans). Ça vit vieux sur cette île.

Happy Birthday Elvis, wherever you are.

Tu vuo' fa' l'americano

Un ami m'a envoyé cette vidéo l'autre jour.



Pour obtenir un version de meilleure qualité, cliquez ici. (Je n'ai pu la mettre directement sur cette page, l'intégration étant désactivée, et mes connaissances en html sont assez limitées)

Voici maintenant l'original, toute aussi drôle, datant de 1956. La chanson, Tu vuo' fa' l'americano (Tu veux faire l'américain) fut écrite par Renato Carosone. On le voit au piano sur la vidéo. La pièce dénonce la vague d'américanisation en Europe à la suite de la deuxième guerre mondiale.

jeudi 6 janvier 2011

Une fois c't'une...histoire

Ma fille m'a fait découvrir la chaine History for Music Lovers, par historyteachers sur You Tube.

C'est très bien fait. À date, une cinquantaine de vidéos, racontant chacune un évènement historique.

Par exemple, l'odyssée d'Ulysse est racontée sur l'air de Across The Universe des Beatles, les dynasties chinoises racontées dans une imitation de Vogue de Madonna. Les Rolling Stones, Blondie, Fergie, Justin Tinberlake et une foule d'autres réunis afin de parfaire votre éducation.

Voici donc la révolution française à la façon de Lady Gaga:

mercredi 5 janvier 2011

My Bonnie et Swingin' Safari

Hier en fouillant sur YouTube afin de choisir parmi les pièces musicales produites par George Martin - avant qu'il ne travaille avec les Beatles - laquelle j'allais bien mettre sur ce blog, je suis tombé sur des pièces instrumentales.

Ça m'a fait penser à une chanson que j'entendais souvent lorsque j'étais très jeune. Je devais avoir 3 ou 4 ans. Aucune idée du nom de la chanson, ni de l'artiste.
Ça ressemblait vaguement à The Lion Sleeps Tonight, au niveau du beat et de l'ambiance.

Ça fait des années que je me dit qu'il faudrait bien essayer de trouver le titre de la toune. J'ai donc googlé quelque chose du genre: 'Chanson instrumentale année 60' pour voir.

J'ai obtenu de meilleurs résultats en anglais. Par contre, sans trop savoir pourquoi, j'étais convaincu qu'il s'agissait d'une production européenne. J'ai donc commencé à écouter des pièces musicales. Il y en avait facilement pour des heures et des mois.

Coup de chance incroyable, ça ne m'a pris que quinze minutes. Quand on veux on peut. Aucune erreur, c'est bien ça:




C'est une pièce de Bert Kaempfert, cet allemand spécialiste du easy-listening des années 60 et 70. On lui doit entre autre Strangers In the Night, le hit de Sinatra.

En 1961, il explore un autre genre. Le temps d'un disque, il devient producteur de musique rock and roll. Dans sa ville natale, Hambourg, il engage un chanteur de cabaret britannique du nom de Tony Sheridan.

Les chansons aux programme sont pour la plupart des pièces du domaine public avec des arrangements rock. Pour accompagner Sheridan sur disque, le choix s'arrêta sur un groupe britannique inconnu qui jouait à Hambourg durant cette période.

...les Beatles

Voici donc une de ces chansons, My Bonnie, dans la version originale, c'est à dire sans l'intro lent qui fut ajouté plus tard.

mardi 4 janvier 2011

All You Need Is Ears

All You Need Is Ears, c'est le titre de l'autobiographie de George Martin, le producteur des Beatles, et c'est présentement mon livre de chevet.

Le livre n'est pas récent, mais ça couvre le début de la carrière du producteur jusqu'au début de la période post-Beatles. En fait, John Lennon était encore vivant.

Drôle de coincidence, Sir George, né le 3 janvier 1926, a eu 85 ans hier.

Avant de produire les Beatles, Martin produisait d'abord de la musique classique. Puis des disques de comédies, des 'novelties' comme ils disent. Parmi les jeunes comédiens avec lesquels il a travaillé, on retrouve Dudley Moore, Peter Ustinov et Peter Sellers:

lundi 3 janvier 2011

Laisse-moi tenir ta main

À l'aube de leur carrière internationale, suite à la demande de Odeon (associé à EMI, la compagnie de disque des Fab Four) les Beatles avaient accepté de faire She Loves You et I Want To Hold Your Hand en allemand.

Les allemands croyaient que les Beatles ne vendraient pas de disques en Allemagne s'ils chantaient en anglais.

Ce fut la seule fois que les Beatles cédèrent à de tels caprices.

Tant qu'à faire la chanson en allemand, pourquoi ne pas la faire en français? Sans doute parce que Claude François l'avait fait avant eux...

dimanche 2 janvier 2011

L'incroyable Chuck

Hier soir lors d'un spectacle à Chicago, Chuck Berry fut victime d'un malaise. Après une vingtaine de minutes passées en coulisse, Chuck revint sur scène, après avoir refusé d'être transporté à l'hôpital.

Il essaya de reprendre son spectacle, sans succès. Avant de quitter la scène, Chuck nous explique qu'il n'a pas le choix, que même s'il se sent comme un homme de 70 ans, (il en a 84) on lui a confisqué sa guitare et par conséquent c'est la fin du show. Chuck y va quand même de son légendaire duck walk avant de quitter la scène.

J'ai toujours aimé Chuck Berry. Quand j'avais 15 ans je croyais que c'était lui l'inventeur du rock and roll. Je savais que Elvis avait popularisé le genre, mais pour moi Chuck était le père du rock.

Plus tard je découvris que le rock venait directement du blues, mais à l'adolescence, je vouais un véritable culte à Chuck. Dans notre band, nous jouions Sweet Little Sixteen et Johnny B.Goode.

J'ai entendu beaucoup d'histoires sur le bonhomme. Pas sûr que je voudrais l'avoir comme ami personnel, si tout ce qu'on raconte est vrai. Mais j'aimerais jammer une fois avec lui, le temps de se taper un p'tit Johnny B. Goode.