jeudi 27 mai 2010

Helpdesk médiéval

Ça vous arrive d'avoir des problèmes avec votre ordi à la maison? Qu'est-ce que vous faites? Vous essayez de trouver la solution seul? En fouillant sur le net? En appelant Microsoft, ou un technicien vous répondra du fin fond de l'Inde? Si vous moins patient, vous passez carrément l'ordinateur par la fenêtre? Après tout, ils n'appellent pas ça Windows pour rien.

Si vous êtes au bureau, c'est moins compliqué. Vous appelez le 'hepldesk',et le tour est joué. En fait, c'est pas toujours aussi évident, car parfois il faudra remplir un ou plusieurs formulaires, les faire approuver par votre patron(ne) et son (sa) patron (ne), le faire authentifier par une personne assermentée, obtenir la bénédiction du pape, et faire la preuve que vous n'étiez pas sous influence au moment de votre demande.

OK, OK, j'exagère un p'tit brin. Pas besoin de la bénédiction du pape. Un cardinal fera l'affaire...

En fait, je voulais seulement préparer le terrain pour le clip suivant. Je ne pourrais dire c'est en quelle langue, mais fiez-vous aux sous-titres.

Drôle, drôle, drôle...

mardi 25 mai 2010

A la prochaine fois

À chaque année c'est la même chose. C'est comme ça depuis aussi loin que je puisse me souvenir.

Chaque fois que le Canadien joue son dernier match, c'est comme une p'tite peine d'amour. Même lorsqu'ils empilaient les coupes Stanley, il fallait quand même attendre jusqu'en octobre avant de revoir nos Glorieux.

Depuis plusieurs années cependant, le CH se retrouve en vacance assez tôt. La plupart du temps dès le début avril. Quand ça va vraiment mal, il pleut en plus! C'est quand même moins pire que les Maple Leafs de Toronto. Lorsqu'ils sont éliminés, il neige encore.

Il y a eu des années ou ça a fait plus mal que d'autres. Les Sabres en '75, les Oilers en '81, les Nordiques de '82, les Bruins de '88 (parce que le CH avait battu Boston 16 fois de suite en séries avant cette année là), encore les Bruins dans le match 7 de '94, et les Flyers en 2008. J'en oublie, et c'est volontaire.

Cette année, nous avons quand même été gâtés. À l'aube des séries, je ne croyais pas trop aux chances des Montréalais, à moins d'un miracle, comme en 1971. Cette année-là, l'équipe avait remportée deux matches numéro 7 sur la route, comme cette année.

Ce printemps, j'ai regardé quelques matches avec mon ami JP. Lui et moi étions ensemble à la parade de 1986. Au fil des ans, nous nous sommes perdu de vue, pour se retrouver 24 ans plus tard. Etait-ce un signe? Secrètement, chacun de notre bord, nous y avons cru.

Toujours est-il qu'avant chaque match, nous avions nos petits rituels.
Même menu, même marque de bière. JP était au match 6 contre Pittsburgh. La serviette blanche remise à chaque personne fit ensuite partie des artefacts nécessaires pour remporter la victoire.

Hier, il a fallu se rendre à l'évidence que nous ne verrions pas le gros saladier argenté dans les rues de Montréal cette année. Ce sera pour une autre fois...et ça commence à m'inquiéter de toujours avoir à remettre le party.

Mes amis et moi avançons en âge. Aurons-nous la chance de la voir cette 25e coupe? Les Blackhawks attendent déjà depuis 48 ans! Je leur souhaite de tout coeur la victoire ultime cette année.

Ça va me faire du bien de les encourager. Ils vont être comme mon 'rebound', mon équipe de transition, comme justement, après une peine d'amour.



JP et moi, rue Sainte-Catherine, lundi 26 mai 1986 (photo par Bro)

lundi 17 mai 2010

à une bêtise près

Y a pas de hockey ce soir...on se remet de nos émotions.

dimanche 16 mai 2010

Prédictions 3e ronde

Bon, j'me suis planté d'aplomb avec mes prédictions de 2e ronde.

Un en quatre seulement, et encore, il a fallut que les Flyers, tirant de l'arrière 3-0 dans la série, se retrouvent en prolongation au quatrième match. Un but des Bruins et c'est fini. L'élimination, les vacances, le golf.

Ce but des Bruins n'est pas venu. C'est Simon Gagné qui a compté pour garder les Flyers en vie. Les Flyers ont gagné la partie suivante, puis l'autre après, perdant en cours de route leur gardien de but Brian Boucher. Pas grave, on le remplace par Michael Leighton, pis on ne voit pas la différence.

Dans le match numéro 7, chez eux, devant leurs partisans, les Bruins prennent l'avance 3-0, tout comme dans la série. Ce qui fera dire au très loquace Dave Morrissette, à RDS, (voulant sans doute parler de nonchalance) que les Flyers ont été non-chancelants en 1re période. Pas tout à fait, Dave.

Tout comme dans la série, les Flyers vont égaler le compte, et c'est 3-3 en fin de deuxième.

Puis, en 3e période, les Bruins prennent une punition pour avoir trop d'hommes sur la patinoire.

...7e match, 3e période, dans un match ou les Bruins avaient pris une avance quasi-insurmontable. J'ai eu un flash-back qui m'a ramené 31 ans en arrière:


Et ce qui devait se produire se produisit une fois de plus. Qui compta le but gagnant? Simon Gagné, celui là même qui avait fait éviter l'élimination à son équipe.

Alors la table est mise pour le carré d'as.

Dans l'est
Philadelphie - Montréal.
Philadelphie en 6. Ils sont gros, ils n'ont peur de rien. Ils sont devenus, après Toronto en 1942 et New York Islanders en 1975, la troisième équipe à combler un déficit de 0-3 pour remporter une série 4 de 7.

Dans l'ouest
San Jose - Chicago
Chicago en 6. Ça c'est mon côté idéaliste. Ils n'ont pas gagné la coupe depuis 1961. C'est présentement la disette la plus longue.
Vient ensuite Toronto. Leur dernière coupe remonte à 1967. Mais à Toronto, comme c'est souvent le cas: Wait 'til next year.

jeudi 13 mai 2010

Ou est Sidney?

La saison de Sid the Kid est terminée, mais je crois l'avoir vu dans ce road movie:


mercredi 12 mai 2010

Une première pour le CH

Les Canadiens de Montréal viennent de réécrire une autre page de leur pourtant longue histoire ce soir.

C'était la première fois que le Canadien jouait deux séries d'affilées nécessitant un 7e match. On connait depuis peu l'issue du match, et de la série, le CH l'ayant emporté.

Montréal n'est pas la première équipe à réaliser l'exploit. On a même vu ça quatorze fois. Les Maples Leafs de Toronto, et plus récemment, les Hurricanes de la Caroline, l'ont même réussit deux fois.

L'Avalanche du Colorado en 2002 et les Maple Leafs en 1993, après avoir remporté deux séries consécutives allant à la limite, avaient prolongés la série suivante à sept matches. Dans les deux cas, ils avaient baissés pavillon.

L'autre exploit du CH, qui en est un circonstanciel, c'est d'avoir gagné le tout premier match de la LNH disputé au Mellon Arena, le 11 octobre 1967, et d'avoir aussi gagné le dernier, 43 ans plus tard.

L'aréna, qu'on appelait autrefois le Civic Center, devait d'abord être une salle de concert. L'acoustique n'a pas donné les résultats escomptés et on lui a trouvé une autre vocation.

L'édifice, en forme de dôme, peut ressembler à un igloo. L'origine du nom Penguins viendrait du fait que l'équipe allait jouer...dans un igloo. Les igloos servent de maisons aux Inuits dans le nord tandis que les pingouins vivent au pôle sud, mais la plupart des gens ne s'arrêtent pas à ces détails.

À bien y penser, le Canadien avait bien fait les choses en 1996. Le dernier match au Forum était prévu pour le 11 mars, et le premier match au Centre Molson était le samedi suivant. On avait donc pu organiser d'avance toutes les cérémonies. Les Maples Leafs avaient fait la même chose.

Question trivia: Quel gardien remporta le dernier match au Forum de Montréal et au Maple Leafs Garden de Toronto? La réponse au bas de l'article.


Voici un court reportage sur le tout premier match de la LNH disputé au Civic Center de Pittsburgh.




Avez-vous déjà remarqué le numéro 21 qui flotte au plafond de l'amphithéâtre? C'est le numéro qu'à porté Michel Brière au cours de sa trop courte vie.



Jocelyn Thibault gagna le dernier match au Forum, le 11 mars 1996, par un score de 4-1 contre les Stars de Dallas. Thibault fut échangé aux Black Hawks de Chicago. Le 13 février 1999, lors du dernier match au Maple Leafs Gardens, les Black Hawks, avec Thibault devant les filets, battent les Leafs 6-2. Les mêmes Hawks avaient gagnés le tout premier match au Gardens en 1931. Ils auront fait le même coup aux Leafs que le Canadien aux Penguins.

lundi 10 mai 2010

Il y a quarante ans aujourd'hui...

Nous sommes le 10 mai 1970. Un dimanche. J'ai 10 ans. Avec mes parents, je suis en visite chez un oncle.

En après-midi, il y a un match de hockey à la télé. Boston contre St-Louis. C'est le 4e match de la série finale de la Coupe Stanley, série que Boston mène 3 à 0.

À dix ans, je ne savais pas trop ou était situé la ville de St-Louis, mais j'étais persuadé que c'était une ville francophone. Probablement à cause du saint.

Faut dire que l'équipe était composée de plusieurs francophones; Phil Goyette, Noël Picard, Jacques Plante, André Boudrias, Jean-Guy Talbot, Alger Arbour (qui jouait avec des lunettes),et Raymond Fortin. Sans compter Gary Sabourin et Frank St-Marseille, qui avaient des noms de famille francophones.

La ville de St-Louis devait donc être quelque part au Québec, ou dans une région francophone du Canada que je ne connaissais pas.

Je me demandais aussi pourquoi on ne jouait pas le Ô Canada.

Selon un camarade de classe, qui n'avait aucune idée ou se situait St-Louis lui non plus, on ne jouait que l'hymne national des États-Unis parce que c'était la finale. Ça me semblait logique.

Comme ça me semblait logique que St-Louis puisse gagner les quatre prochains matches.

Donc en ce beau dimanche après-midi, personne chez mon oncle n'était intéressé par le hockey, surtout que les Canadiens ne jouaient plus. Timidement, j'ai demandé la permission d'écouter ce quatrième match à la télé.

Je me suis installé seul dans le salon, assis par terre en indien (c'était politically correct de dire ça en 1970) à trois pieds de l'écran. Encore aujourd'hui, il m'arrive d'être plus confortable dans cette position que d'évacher sur le divan.

Mon oncle avait une télé couleur 26 pouces, alors que chez moi, nous n'avions qu'une télé noir et blanc, beaucoup plus petite. Le gazon était toujours plus vert sur une télé couleur que sur la nôtre.

Pendant les deux premières périodes, j'ai vu les Blues défendre chèrement leur peau face aux Big Bad Bruins.

Les pauvres Blues avaient été déclassés au cours des trois premières parties, mais ce quatrième match était serré. J'avais vu juste. St-Louis allait revenir de l'arrière.

Ça promettait pour la troisième période.

C'est à ce moment que tout s'écroula, que mon match pris fin de façon inopinée et impromptu. C'était l'heure de retourner à la maison.

Nous avions deux heures de routes à parcourir pour revenir à la maison. Pas question d'attendre plus longtemps, le lendemain étant un jour d'école.

Quelques mois plus tôt, dans des circonstances semblables, nous avions eu une crevaison, que nous avions du faire réparer immédiatement, sans doute parce mon père avait négligé d'avoir une roue de secours. Dans le bas du fleuve, à cette époque, trouver un garage ouvert un dimanche soir tenait du miracle. Surtout un garage équipé d'outils métrique pour la Volkswagen de mon père.

Mes parents ne tenaient pas à revivre telle expérience. J'ai eu beau protester, les supplier, leur promettre de faire le ménage de ma chambre sans qu'on me le demande, et ce pour le reste de mes jours, m'occuper de mon petit frère, rien n'y fit. Leur faire croire que je devais regarder le match pour un travail scolaire? Je savais mes parents trop intelligent pour leur faire gober ça, et moi, trop mauvais menteur pour tenter le coup.

La mort dans l'âme, j'ai pris place dans la Volks familiale (mais pas dans le sens de station-wagon là), dans laquelle la radio ne fonctionnait pas. J'espérais que mon père conduise très vite, et que le match soit ponctué de plusieurs arrêts de jeux et de batailles. J'aurais ainsi une chance de voir la fin du match lorsque je serais de retour à la maison.

Je m'accrochai au fait que plus tôt dans les séries cette année là, dans un match Boston-New York Rangers, on avait mis une vingtaine de minutes pour jouer une seule minute de jeu, tellement il y avait du grabuge. Si seulement ça pouvait se répéter aujourd'hui.

Je reprenais espoir. Me semblait avoir vu quelques joueurs s'accrocher durant le match. En depuis de troisième, la chicane allait pogner, c'était évident. Des batailles à plus finir. J'en étais maintenant sûr. Il s'agissait juste que mon père ne lambine pas, ni qu'il n'ait de crevaison, ni que...

C'est à ce moment que mes parents, je ne me souviens plus lequel des deux, proposa qu'on soupe au restaurant.

- QUOI???...Êtes-vous tombé sur la tête? Heille, les malades, y a d'l'école demain chose! Pis me semble qu'il fallait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T qu'on revienne à la maison avant la noirceur? C'est quoi la joke?

Non, je n'ai pas dit ça à mes parents. J'étais trop bien élevé.

Il n'y avait pas de télé dans les restaurants dans ce temps là. Il ne m'est donc même pas venu à l'idée que je pourrais voir la fin du match en mangeant mon hamburger.

J'ai entendu un client au comptoir dire que Boston avait gagné. Ça se pouvait pas, il devait avoir mal vu.

Ça se pouvait. Il avait bien vu.

Je n'ai pas vu les nouvelles du sport à la télé en cette soirée du 10 mai 1970. Il n'y avait pas de réseaux de nouvelles en boucle comme aujourd'hui, donc j'avais manqué mon unique chance de revoir les faits saillants du match.

Couché dans mon lit, avec ma radio allumée à l'insu de mes parents, j'ai entendu aux nouvelles que les Bruins avaient gagné la Coupe Stanley, grâce à un but en prolongation de Bobby Orr. Qui d'autre?

Par la suite, j'ai vu des photos de Orr, qui vient de compter son but, en vol plané devant le gardien Glenn Hall, parce que Noël Picard lui a fait sauter les patins. J'ai finalement vu la vidéo du but, mais plus tard. Des années plus tard.

Peut-être un des buts les plus spectaculaire et dramatique de l'histoire de la Coupe Stanley...

... et je l'ai manqué.

J'en ai jamais vraiment voulu à mes parents. De toute façon, je prenais pour St-Louis. J'aurais été déçu d'être témoin de ce but. C'était mieux de même.

Si j'ai manqué la fin de ce match en 1970, depuis je n'ai manqué aucun des derniers matches de la finale de la Coupe Stanley. Pas un seul depuis 1970.(sauf l'année du lock out en 2005. Celle-là, tous l'ont manqué.)

Alors voici le but que je n'ai pas vu en direct, il y a 40 ans aujourd'hui.

dimanche 9 mai 2010

La Fête des Mères

Je cherchais un vidéo pour la Fête des Mères. Je ne voulais pas tomber dans la sensiblerie. Je voulais trouver le ton juste. Pas facile. Pis là, j'ai brainstormé sur des titres de chansons avec le mot maman dedans.

J'en ai trouvé beaucoup plus en anglais.

J'ai fait une liste.

Je ne me suis pas rendu plus loin dans ma démarche.

Elle sont donc toutes là. La plupart ne sont pas des chansons appropriées pour la Fête des Mères.

C'est pas grave. Ma mère ne lit pas mon blog. Elle n'a pas internet. Par contre elle était ici avec nous aujourd'hui. C'est tout ce qui compte.

Bonne Fêtes à toutes les mamans!

Mother and child reunion (Paul Simon):


Mother (John Lennon):


Mother (Era):


Mother (Pink Floyd):


Mother Mother (Tracy Bonham):


Mother Love (Queen):


Mother's Little Helper (Rolling Stones):


Sylvia's Mother (Dr. Hook & The Medicine Show):


Mama (Genesis):


Your Mama Dont Dance (Loggins and Messina):


That's Allright Mama (Elvis):


Maman, Tu Es La Plus Belle Du Monde (Luis Mariano)

samedi 8 mai 2010

Robert Johnson

Robert Johnson, ce mythique guitariste et chanteur de blues, aurait 99 ans aujourd'hui. Ou 98, selon les sources. Ou c'était peut-être hier, ou peut-être demain...

C'est un peu comme ça avec la plupart de ces vieux bluesmen. En ce début de XXe siècle, aux États-Unis of America, à peine sortie de la période d'esclavage, la précision dans les registes civils concernant les noirs ne semblaient pas une priorité.

Nous ne savons que peu de choses sur Robert Johnson. Il nous a laissé 29 chansons, qui furent reprises par de nombreux musiciens, dont Eric Clapton et Led Zeppelin.

La légende veut que Johnson soit devenu talentueux parce qu'il avait vendu son âme au diable. Il aurait rencontré un grand homme noir, à un carrefour, à minuit. Celui-ci aurait accordé la guitare de Johnson, aurait joué quelques chansons avant remettre l'instrument au musicien qui serait alors devenu un véritable virtuose.

Johnson lui-même prit un malin plaisir à faire croire à cette histoire. Il y fait allusion dans Crossroad Blues, Hellhound on my Trail et Me and the Devil Blues.

Robert Johnson est mort le 16 août 1938, à l'âge de 27 ans. Il aurait été empoisonné par un mari jaloux, car Johnson avait un faible, parait-il, pour les femmes mariées. La durée de son agonie varie selon les versions, de quelques heures à plusieurs jours. D'autres affirment qu'il aurait été poignardé. Certains racontent que ce serait l'oeuvre d'une femme.

Voici donc Robert Jonhson:

vendredi 7 mai 2010

The Hey Song!

En cette période de séries éliminatoires, cette chanson qu'on a surnommée The Hey Song me vient à l'esprit.

Selon la légende, (et même Wikipédia) c'est aux défunts Rockies du Colorado de la LNH - qui deviendront plus tard les Devils du New Jersey - qu'on doit l'apparition de cette chanson aux évènements sportifs. C'était vers la fin des années 70.

La chanson s'appelle en fait Rock and Roll (part1 and 2) et est interprétée par Gary Glitter, une des vedettes du 'Glam rock' des années 70.

Nous avons toujours entendu la version 2 de cette chanson, qui est instrumentale sauf pour le 'Hey', d'ou le surnom de Hey Song.

Vous avez remarqué que cette chanson ne joue plus aux matches des équipes de ligues majeures? Démodée la chanson? Non, pas vraiment.

À la fin des années 90, Glitter, de son vrai nom Paul Francis Gadd, trempa dans une affaire de pornographie enfantine, et fut reconnu coupable. Les équipes professionnelles cessairent alors l'utilisation de la chanson.

La NFL permit l'utilisation de la chanson, à condition qu'une nouvelle version, par un artiste autre que Glitter, soit enregistrée.

Voici quand même Rock and Roll Part 1, celle contenant d'autres paroles que HEY.

jeudi 6 mai 2010

Acadieman

L'an dernier j'ai découvert le phénomène Acadieman.

Totalement inconnu au Québec, le first Acadien super-hero laisse peu de gens indifférents au Nouveau-Brunswick. Certains y verront une fierté nationale, d'autre une honte à la langue parlée dans le sud-est de cette province maritime.

Il faut comprendre que c'est une carricature, que tous ne parlent pas ainsi. Ni dans le sud-est de la province, ou on parle justement le chiac, ni dans le nord, patrie de votre humble serviteur, ou les Brayons parlent un français ou se mélangent expressions anglaises avec de légères teintes de joual Québécois.

Introuvable ici, j'ai donc commandé les DVD des deux premières saisons directement au créateur d'Acadieman, Dano Leblanc, via le site officiel.

Les épisodes de la saison trois furent d'abord diffusés sur
Cap Acadie, avant de faire l'objet d'un film dont la trame de fond est le CMA (Congrès Mondial Acadien) de l'été dernier.

Je vous propose donc ici un montage que j'ai trouvé sur Youtube. C'est un genre de best of des moments d'Acadieman à son travail dans un centre d'appel...oups...call center, désolé.

mercredi 5 mai 2010

And now, here they are...The Beatles

Je me suis rendu compte que je n'avais pas encore mis un seul vidéo des Beatles sur ce blog.

J'ai mis quelques vidéos des Rolling Stones, CS&N,CCR,U2,MFBO, ainsi que de beaucoup d'autres artistes pour lesquels il n'existe pas d'abbréviations.

Difficile de dire quelle est ma chanson préférée des Beatles. Ça varie avec les époques. Celle-ci était ma préférée lorsque j'avais 15 ou 16 ans.

J'aime particulièrement cette version live, ou devrais-je dire semi-live.
Les instruments sont en play-back, mais les voix sont live. On note plusieurs différences avec la version 45 tours.

Au départ, le cri de Paul McCartney n'est pas le même. J'aime mieux l'original. Plus tard, John chante 'Don't you know you that you can count me out'...et rajoute ici 'in'. John Lennon et ses contradictions. C'est à environ 42 secondes du début.

Puis viennent ensuite les back vocals de Paul et George, les 'shoo-be doo wap', qu'ils font d'ailleurs sur la version plus lente et plus acoustique du White Album.

Et c'est plein de petites différences qui font le délice d'un vieux baetlemaniaque comme moi.

Tout ça se passait à l'émission de David Frost, le 4 septembre 1968. Les Beatles y étaient pour promouvoir leur nouveau 45 tours, Hey Jude, ainsi que la face B, Revolution.

Quand même incroyable de retrouver ces deux chansons sur un même 45 tours, quand ont sait qu'à l'époque, la face B des 45 tours de la plupart des artistes était un 'filler', c'est à dire une chanson très ordinaire et peu inspirée.

Les Beatles eux, étaient tellement prolifiques que les chansons des faces A et B pouvaient toutes deux être un hit. Des exemples?
We Can Work It Out/ Day Tripper
Penny Lane/ Strawberry Fields Forever
Hello Goodbye/I Am The Walrus
Hey Jude/ Revolution
Get Back/ Don't Let Me Down
Something/Come Together

De plus, les chansons des 45 tours se retrouvaient rarement sur un album.

Je sais ce que vous vous dites: Ouais ouais, c'est beau, c'est beau. On peux-tu voir ton vidéo, là ?


mardi 4 mai 2010

Cours Forrest, cours!

J'avais le goût de regarder un film ce soir, question d'oublier la défaite du Canadien. Mais voilà il est très tard. J'ai donc opté pour la version abrégée de Forrest Gump.

lundi 3 mai 2010

Une fois c't'une plante...

Imaginez que vous êtes une plante. En fait, vous n'êtes pas encore une plante, vous êtes une graine qui s'est posée au sol à la fin de l'été. Puis il y a eu le gel, puis la neige. Vous avez attendu patiemment tout l'hiver.

Puis, la température s'est élevée. Tranquillement, vous vous êtes dégourdie, vos racines ont commencées à explorer le sol afin de vous nourrir. Puis des feuilles ont poussées, traçant le chemin vers le haut pour la tige.

Ensuite, vous fleurissez. Finalement la lumière, le soleil. C'est beau la vie. C'est à ce moment précis que le banlieusard vous arrache la tête (au mieux) ou vous déracine complètement (au pire), vous jette dans un sac vert en vous insultant: "Mauvaise herbe!".

Le sac vert! Ça veux dire que vous n'aurez pas droit au compostage, ni même à servir d'engrais naturel en vous laissant vous décomposer au sol. Direct au site d'enfouissement. Ça veux aussi dire que vous allez produire des gaz à effet de serre comme du dioxide de carbone ou du méthane.

Ouais, vous aurez été doublement nuisible bien malgré vous. Et dire que tout avait bien commencé. Triste sort. Mais vous n'y étiez pour rien. Vous n'avez fait qu'obéir aux lois de la nature.

Sauf qu'au fil des temps, les humains ont établit leur propre lois. Si votre nom est pissenlit, digitaire, chiendent, trèfle, oxalide d'Europe, plantain majeur ou lierre terrestre, vous n'avez pas d'affaire sur une pelouse qui se respecte. C'est comme ça.

Oui bon, même quand vous réussissez à pousser entre les dalles de ciment ou dans les fentes d'asphaltes on vous arrache aussi. Une vraie chasse aux sorcières. On vous pourchasse même derrière le cabanon. Aucun répit. N'essayer pas non plus de vous camoufler dans les plates-bandes avec les autres fleurs 'nobles' telles les pivoines ou coeur-saignants. On ira vous chercher.

Si les plantes pouvaient parler, les dites mauvaises herbes seraient bien en droit de se plaindre qu'elles sont victimes de discrimination, de racisme végétal, qu'elles sont lésées parce qu'on fait du favoritisme.

Cette année, j'ai fait un vrai banlieusard de moi. J'ai décidé de prendre ma pelouse en main. J'ai enlevé les 'mauvaises herbes'. J'ai mis de la terre noire. Des sacs de 27 litres. La terre, je croyais qu'on mesurait ça au poids. C'est pas liquide, la terre.

En tout cas, j'ai mis de la terre aux endroits les plus dégarnis. Je ne pourrais dire combien en litres. Un demi-sac par là, un tiers ici. Là-bas, un sac complet.

J'ai ensuite semé du gazon. Pas n'importe quoi. Du Kentucky Bluegrass. Vous savez quoi? Il n'est même pas bleu! Je soupçonne même qu'il ne vienne pas vraiment du Kentucky non plus.

C'est là ou j'en suis rendu. Faudra ensuite mettre de l'engrais. Là, ça se complique. Il existe autant de sortes d'engrais qu'il y a de mauvaises herbes. Ils ont ces codes à trois chiffres, qui représentent le pourcentage d'azote, de phosphate et autre chose qui se termine en ate.

Pourquoi j'ai décidé d'avoir une pelouse conventionnelle cette année? Après tout, elle était verte ma pelouse l'an dernier. C'est juste qu'elle n'était pas verte de gazon uniquement.

Ai-je cédé à la pression sociale? Ai-je décidé d'être en compétition avec mes voisins pour avoir la plus belle pelouse?

Aucune de ces réponses. En fait, depuis des années mon voisin travaille très fort et passe beaucoup de temps à entretenir sa pelouse. Comme nos maisons sont mitoyennes, nos pelouses aussi.

Je trouvais ça triste pour lui, tout ces efforts pis aussitôt qu'il regardait à côté, il voyait cette flore sauvage. Sans compter le risque que les graines de pissenlits et autres indésirables pouvaient aller germer sur son tapis vert.

C'est donc dans un esprit de bon voisinage que j'ai entrepris ce projet qui va quand même un peu contre mes convictions.

J'aimerais conclure ce petit texte apologique par un hommage à ce mal aimé, ou bien haï, le pissenlit. Qui d'autre que les mauvais garçons du rock pour interpréter cette ode à la mauvaise graine: