Presque deux semaines sans blog. But
who's gonna notice?
Ben, j'ai eu des commentaires, des remarques d'amis qui sont aussi lecteurs.
"Qu'est-ce que tu fais? T'écris pu?"
J'étais en vacances. Ça peut paraître paradoxal, parce qu'en vacances je devrais avoir plus de temps, justement. Mais c'est comme ça. Comme dirait Jean Chrétien: "Que voulez vous!"
Donc, à ma dernière intervention, j'avais affiché le vidéo
Viva Las
Vegas, chanson tirée du film du même nom, (c'est comme arrangé avec le gars des vues) mettant en vedette nul autre que le King lui-même.
Lucky Wilson était le nom de son personnage.
Le lendemain, je partais justement pour
Lâsse Végâsse. Non je ne suis pas
gambler. Je n'y allais pas non plus pour les
showgirls, j'étais avec ma blonde. Nous y sommes allés surtout pour les spectacles.
Trois shows en trois soirs! Rendu sur place, nous nous sommes rendu compte qu'avoir voulu optimiser notre voyages, nous aurions pu voir un show à 7:00 et un autre à 9:30 tous les soirs. Par contre, aurions nous été capable d'absorber tout ça? J'en doute. Déjà qu'un spectacle par soir, c'était beaucoup pour moi.
C'était pas le fait d'être assis pendant deux heures. C'est plutôt d'absorber tout ce visuel, tout ces sons, toutes ces émotions, et de recommencer le lendemain.
Nous sommes allé voir trois spectacles du Cirque du Soleil. Il y a de quoi être fier de cette entreprise de chez nous!
Donc, le premier soir, Love. Un must! Du moins pour moi. La disposition de la salle est unique. La scène est au milieu, comme dans un...cirque. Avant même le show, j'étais déjà sur un nuage. Je me souviens d'avoir dit à ma blonde, après avoir franchit le tourniquet, de ne pas vouloir entrer dans la salle tout de suite. Je voulais m'imprégner de l'atmosphère, de l'ambiance.
Ensuite, il y a eu la
placière, à qui j'ai demandé si elle s'appelait
Rita, parce qu'elle portait le costume de
Lovely Rita,
the metermaid.
J'ai alors commencé à me sentir comme dans Penny
Lane; "...And
though she feels as if
she's in a
play,
She is anyway..." Je me suis effectivement sentit faire parti du spectacle.
J'avais tellement entendu parlé de ce spectacle, au point ou j'avais peur d'être déçu. Comme lorsque qu'on nous vante un film qu'on tarde à voir, et que nos attentes grandissent après chaque commentaire qu'on entend. On est souvent désappointé.
Je connaissais aussi la musique du show depuis plus de trois ans. En fait, le
remix de Sir George Martin et de son fils
Gile. Les chansons en tant que tel, elles sont dans ma vie depuis toujours.
Love fut au-delà de mes espérances. Peut-être parce que je suis un vieux
beatlemaniaque fini, mais aussi malgré le fait que je sois justement un vieux
beatlemaniaque fini.
Je n'avais pas assez de mes deux yeux et deux oreilles pour tout capter. Je me souviens qu'au début de la troisième chanson, j'ai eu cette réflexion: "Je manque trop d'affaires, y faut que je revienne voir ce show une deuxième fois."
Émerveillement du début à la fin. Magique. J'étais redevenu un enfant. L'univers des chansons des
Beatles, je le connais plutôt bien. Et c'était là, les personnages, les lieux, les histoires, devant moi.
J'ai vu
Eleanor Rigby. J'ai vu
Lucy dans le ciel avec ses diamants. Je suis allé dans le jardin des pieuvres. Dans le champs de fraises aussi. J'ai été envoûte par les nymphes dans
Something.
Mr Kite et son cirque, Lady
Madonna, l'oiseau noir ont défilés sous mes yeux juste avant que je sois témoin de scènes
bouleversantes dans A
day in
the Life.
A la fin, le club de l'orchestre des coeurs solitaires du sergent Poivre s'est excusé de devoir nous quitter. Puis, un dernier tour de piste. Le message final ...tout ce dont nous avons besoin c'est de l'amour. C'est déjà fini.
...and in
the end,
the love
you take is equal to the love
you make...
À peine 24 heures plus tard, nous voyons
Viva Elvis. Cette
fois-ci, c'est un mélange des chansons
d'Elvis et d'interprétations sur scène. Beaucoup moins d'acrobaties aussi.
...but
that's allright mama...
Le lendemain soir au tour de
Kà. Là, nous sommes dans un autre univers. Je dois dire que je n'ai pas pu apprécier ce spectacle à sa juste valeur, parce que c'était le troisième en trois soirs, et que je commençais à avoir un trop-plein.
L'overdose de démesure. Parce qu'en plus de voir les spectacles le soir, nous visitions les casinos et les hôtels le jour. J'ai vu la tour
Eiffel, l'arc de Triomphe, la statut de la liberté, le pont de
Brooklyn,
l'Empire Sate Building, les gondoles de
Venise, le
Sphynx, et bien d'autres choses. Tout ça, sans jamais quitter la '
strip' de Las
Vegas.
Cette overdose a commencé sur la route de l'aéroport à l'hôtel. Ma blonde, qui était déjà allée à Las
Vegas, m'étourdissait avec ses commentaires. Regarde ça à gauche, pis ça à droite. Pis derrière, à gauche...tu viens de la manquer mais regarde là. Après cinq minutes, j'en avais mal au coeur, j'étais étourdis.
Vivement l'hôtel! Mais ce n'est pas tout. Nous arrivons au lobby. Les formalités d'usages remplient à la réception, je veux juste monter à notre chambre. Mais voilà, nous sommes à Las
Vegas. La capitale mondiale du
Think Big. En fait, t'as même pas besoin de penser. Donc, la capitale mondiale du
BIG.
Quittant le lobby, et par le fait même le casino qui est adjacent, nous empruntons un couloir, nous passons devant des boutiques
haute-gamme, devant un chocolatier, d'autres boutiques, un bar, pour finalement arriver aux ascenseurs. Au moins cinq minutes pour se rendre du lobby à l'ascenseur!
Et c'est tout ça qui fait que j'ai eu de la difficulté à
pogner le
beat de cette ville. Je n'ai pas voyagé beaucoup dans ma vie, mais je me suis mieux adapté à
New York et à
Mexico City qu'à Las
Vegas.
Un québécois que j'ai rencontré là-bas, un habitué qui y va deux à trois fois pas années avec son épouse, me disais que ça prenait au moins trois visites avant d'être à l'aise à
Vegas.
Finalement, pas sûr d'y retourner, Jacques.