vendredi 30 avril 2010

Prédictions deuxième ronde

Ce qui est beau dans le merveilleux monde du sport, c'est qu'il y a toujours des surprises. Ce qui est difficile de prévoir, c'est qui va nous surprendre.

Dans mon pool des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, que j'ai déjà gagné avec un collège du bureau, j'ai pris l'habitude d'y aller avec les favoris. La marge d'erreur est moindre, sauf qu'on arrive rarement à une fiche parfaite.

L'heure est déjà au bilan pour la première ronde.

Washington - Montréal

  • Ma prédiction: Washington en 6
  • Résultat: Montréal en 7
  • Je n'ai jamais été aussi content de me tromper.

New Jersey-Philadelphie

  • Ma prédiction: New Jersey en 6
  • Résultat: Philadelphie en 5
  • Celle-là a fait mal à l'inconditionnel fan de Martin Brodeur que je suis. Pas étonnant que Jacques Lemaire ait démissionné au terme de la série

Buffalo-Boston

  • Ma prédiction: Buffalo en 6
  • Résultat: Boston en 6
  • Au moins, j'avais vu juste sur le nombre de matches.

Pittsburgh-Ottawa

  • Ma prédiction: Pittsburgh en 6
  • Résultat: Pittsburgh en 6
  • En plein dans le mille

Ça me fait un en quatre pour l'est. Très peu reluisant.

San Jose-Colorado

  • Ma prédiction: San Jose en 5
  • Résultat: San Jose en 6
  • L'Avalanche a donné un peu plus de fil à retorde que prévu.

Chicago-Nashville

  • Ma prédiction: Chicago en 6
  • Résultat: Chicago en 6
  • Mon deuxième bullseye des séries

Vancouver- Los Angeles

  • Ma prédiction: Vancouver en 7
  • Résultat: Vancouver en 6
  • Moins coriaces que je ne le pensais, ces Kings

Detroit-Phoenix

  • Ma prédiction: Detroit en 6
  • Résultat: Détroit en 7
  • Encore une fois, à un match près.

Ça me fait quand même 4 en 4 pour l'ouest et 5 sur 8 au total. Une moyenne au bâton de ,625.

Mes choix pour la 2e ronde:

Pittsburgh-Montréal

Pittsburgh en 6. C'est comme ça. Il faut savoir séparer le coeur de la raison. J'espère me tromper.

Boston-Philadelphie

Deux équipes qui ne devaient plus être là qui s'affrontent. Philadelphie en 6.

San Jose-Détroit

Détroit en 6, parce l'équipe de San Jose a une réputation de 'chokeux'.

Chicago-Vancouver

Une reprise de l'affrontement de l'an dernier. J'y vais pour Vancouver en 6, même si en principe Chicago est favori. Est-ce par patriotisme ou simplement que j'aimerais voir Roberto Luongo prendre sa revanche pour l'an dernier?

jeudi 29 avril 2010

Le retour du blogueur

Presque deux semaines sans blog. But who's gonna notice?

Ben, j'ai eu des commentaires, des remarques d'amis qui sont aussi lecteurs.

"Qu'est-ce que tu fais? T'écris pu?"

J'étais en vacances. Ça peut paraître paradoxal, parce qu'en vacances je devrais avoir plus de temps, justement. Mais c'est comme ça. Comme dirait Jean Chrétien: "Que voulez vous!"

Donc, à ma dernière intervention, j'avais affiché le vidéo Viva Las Vegas, chanson tirée du film du même nom, (c'est comme arrangé avec le gars des vues) mettant en vedette nul autre que le King lui-même. Lucky Wilson était le nom de son personnage.

Le lendemain, je partais justement pour Lâsse Végâsse. Non je ne suis pas gambler. Je n'y allais pas non plus pour les showgirls, j'étais avec ma blonde. Nous y sommes allés surtout pour les spectacles.

Trois shows en trois soirs! Rendu sur place, nous nous sommes rendu compte qu'avoir voulu optimiser notre voyages, nous aurions pu voir un show à 7:00 et un autre à 9:30 tous les soirs. Par contre, aurions nous été capable d'absorber tout ça? J'en doute. Déjà qu'un spectacle par soir, c'était beaucoup pour moi.

C'était pas le fait d'être assis pendant deux heures. C'est plutôt d'absorber tout ce visuel, tout ces sons, toutes ces émotions, et de recommencer le lendemain.

Nous sommes allé voir trois spectacles du Cirque du Soleil. Il y a de quoi être fier de cette entreprise de chez nous!

Donc, le premier soir, Love. Un must! Du moins pour moi. La disposition de la salle est unique. La scène est au milieu, comme dans un...cirque. Avant même le show, j'étais déjà sur un nuage. Je me souviens d'avoir dit à ma blonde, après avoir franchit le tourniquet, de ne pas vouloir entrer dans la salle tout de suite. Je voulais m'imprégner de l'atmosphère, de l'ambiance.

Ensuite, il y a eu la placière, à qui j'ai demandé si elle s'appelait Rita, parce qu'elle portait le costume de Lovely Rita, the metermaid.

J'ai alors commencé à me sentir comme dans Penny Lane; "...And though she feels as if she's in a play, She is anyway..." Je me suis effectivement sentit faire parti du spectacle.

J'avais tellement entendu parlé de ce spectacle, au point ou j'avais peur d'être déçu. Comme lorsque qu'on nous vante un film qu'on tarde à voir, et que nos attentes grandissent après chaque commentaire qu'on entend. On est souvent désappointé.

Je connaissais aussi la musique du show depuis plus de trois ans. En fait, le remix de Sir George Martin et de son fils Gile. Les chansons en tant que tel, elles sont dans ma vie depuis toujours.

Love fut au-delà de mes espérances. Peut-être parce que je suis un vieux beatlemaniaque fini, mais aussi malgré le fait que je sois justement un vieux beatlemaniaque fini.

Je n'avais pas assez de mes deux yeux et deux oreilles pour tout capter. Je me souviens qu'au début de la troisième chanson, j'ai eu cette réflexion: "Je manque trop d'affaires, y faut que je revienne voir ce show une deuxième fois."

Émerveillement du début à la fin. Magique. J'étais redevenu un enfant. L'univers des chansons des Beatles, je le connais plutôt bien. Et c'était là, les personnages, les lieux, les histoires, devant moi.

J'ai vu Eleanor Rigby. J'ai vu Lucy dans le ciel avec ses diamants. Je suis allé dans le jardin des pieuvres. Dans le champs de fraises aussi. J'ai été envoûte par les nymphes dans Something. Mr Kite et son cirque, Lady Madonna, l'oiseau noir ont défilés sous mes yeux juste avant que je sois témoin de scènes bouleversantes dans A day in the Life.

A la fin, le club de l'orchestre des coeurs solitaires du sergent Poivre s'est excusé de devoir nous quitter. Puis, un dernier tour de piste. Le message final ...tout ce dont nous avons besoin c'est de l'amour. C'est déjà fini.

...and in the end, the love you take is equal to the love you make...

À peine 24 heures plus tard, nous voyons Viva Elvis. Cette fois-ci, c'est un mélange des chansons d'Elvis et d'interprétations sur scène. Beaucoup moins d'acrobaties aussi.

...but that's allright mama...


Le lendemain soir au tour de . Là, nous sommes dans un autre univers. Je dois dire que je n'ai pas pu apprécier ce spectacle à sa juste valeur, parce que c'était le troisième en trois soirs, et que je commençais à avoir un trop-plein.

L'overdose de démesure. Parce qu'en plus de voir les spectacles le soir, nous visitions les casinos et les hôtels le jour. J'ai vu la tour Eiffel, l'arc de Triomphe, la statut de la liberté, le pont de Brooklyn, l'Empire Sate Building, les gondoles de Venise, le Sphynx, et bien d'autres choses. Tout ça, sans jamais quitter la 'strip' de Las Vegas.

Cette overdose a commencé sur la route de l'aéroport à l'hôtel. Ma blonde, qui était déjà allée à Las Vegas, m'étourdissait avec ses commentaires. Regarde ça à gauche, pis ça à droite. Pis derrière, à gauche...tu viens de la manquer mais regarde là. Après cinq minutes, j'en avais mal au coeur, j'étais étourdis.

Vivement l'hôtel! Mais ce n'est pas tout. Nous arrivons au lobby. Les formalités d'usages remplient à la réception, je veux juste monter à notre chambre. Mais voilà, nous sommes à Las Vegas. La capitale mondiale du Think Big. En fait, t'as même pas besoin de penser. Donc, la capitale mondiale du BIG.

Quittant le lobby, et par le fait même le casino qui est adjacent, nous empruntons un couloir, nous passons devant des boutiques haute-gamme, devant un chocolatier, d'autres boutiques, un bar, pour finalement arriver aux ascenseurs. Au moins cinq minutes pour se rendre du lobby à l'ascenseur!

Et c'est tout ça qui fait que j'ai eu de la difficulté à pogner le beat de cette ville. Je n'ai pas voyagé beaucoup dans ma vie, mais je me suis mieux adapté à New York et à Mexico City qu'à Las Vegas.

Un québécois que j'ai rencontré là-bas, un habitué qui y va deux à trois fois pas années avec son épouse, me disais que ça prenait au moins trois visites avant d'être à l'aise à Vegas.

Finalement, pas sûr d'y retourner, Jacques.

samedi 17 avril 2010

Opération Claude Robinson

Quand même incroyable ce qu'a vécu Claude Robinson depuis septembre 1995, moment ou il découvrit qu'on lui avait volé son oeuvre, Robinson Curiosité.

On ne peux qu'admirer la ténacité de cet homme, ce David qui se bat contre une armée de Goliath, avec une détermination digne d'un Maurice Richard.

Claude Robinson a finalement obtenu gain de cause en août 2009, mais ses adversaires portent la cause en appel. Fallait s'y attendre.

La tactique est évidente; on gagne du temps et on essaie d'épuiser M. Robinson financièrement, sinon moralement.

Je pourrais vous dresser les grandes lignes de cette saga, mais je ne pourrais mieux le faire que les créateurs du site Opération Claude Robinson

Je vous invite aussi à regarder l'excellent reportage de l'émission Enquête, présentée le 1 octobre dernier:



La suite de l'émission est disponible sur le site de
Radio-Canada

Difficile de rester insensible à cette cause. J'ai invité tous mes amis Facebook à joindre le groupe:
Opération Claude Robinson. J'aurais du m'en douter, plusieurs étaient déjà membres. Merci mes amis!

Puisque l'argent est le nerf de la guerre, je demande à vous tous d'y aller selon vos moyens, et de faire une contribution à Opération Claude Robinson. Les détails sont sur le site.

Je laisse le mot de la fin à un confrère blogueur, qui a commis le désopilant texte suivant: Lettre ouverte à Claude Robinson

vendredi 16 avril 2010

Have You Ever Seen The Rain

Il pleut ce soir. Quand la température est telle, ça me fait toujours penser à un groupe. CCR. Creedance Clearwater Revival. Plus facile à écrire qu'à dire. C'est pour ça qu'on dit CCR. Ça se dit mieux, surtout après 3, 4 bières.

Avec des titres de chansons comme Who'll stop the Rain et Have You Ever Seen the Rain, on peut pas faire autrement que d'associer le groupe à la pluie. C'est en cherchant l'une ou l'autre de ces chansons que je suis tombé sur ce qui suit.

D'abord un préambule. Il y avait autrefois à CKOI une rubrique 'Hallucinations Auditives', où ce qu'on entendait dans une chanson pouvait êter perçu autrement. Par exemple, Hurt so good de John Mellencamp. Il chantait:'Come on baby, make it hurt so good', mais on pouvait comprendre: 'Come on baby mes culottes sont courtes'.

Bon je sais, en le lisant c'est moins évident. Souvent, c'était une transposition des sons en français qui rendait ça drôle, comme dans Hurt So Good.

Pas besoin d'essayer de trouver des paroles qui 'sonnent comme' dans une autre langue. Celle-ci est un bon exemple. Lisez bien les paroles qui accompagnent le vidéo. Très drôle! Mais ça demeure une très belle chanson:

jeudi 15 avril 2010

The Ross Sisters

Si les soeurs Ross, Aggie, Elmira, et Maggie (de leur vrai noms Veda Victoria, Dixie Jewel et Betsy Ann Ross) étaient nées un demi-siècle plus tard, elle seraient les vedettes du Cirque du Soleil.

La chanson suivante, Solid Potato Salad, est tirée du film Broadway Rhythm, sorti en 1944.



Merci Denis!

mercredi 14 avril 2010

Mes prédictions

J'ai soumis mes choix pour le pool à mon ami Jean, le poolmaster le plus efficace et le plus intègre que je connaisse. Le plus compétitif aussi. Au fils des ans, nous avons cette rivalité amicale qui anime chacun de nos pool, que ce soit au hockey, Formule Un, soccer et football.

Je dis toujours que l'important n'est pas de gagner, c'est de terminer devant Jean. L'an dernier, j'ai très mal parut dans notre pool de hockey, aussi j'avais hâte à la saison de Formule Un pour me reprendre. Tout a bien commencé pour moi, ayant un score parfait lors des deux premières course. Même que mon fils occupait le deuxième rang. Un doublé père-fils! J'étais pas mal fier. Puis vers le tiers de la saison, c'est Jean qui prit la pole position pour la garder jusqu'à la fin. D'ailleurs, cette année, c'est encore lui le meneur.

Cette semaine, j'ai eu mon petit moment de gloire. J'ai gagné mes deux pools de hockey. Ce n'est pas vraiment pour l'argent. On joue ensemble depuis 7 ou 8 ans, toujours la même gang. Chacun finit par avoir son tour éventuellement. L'argent ne fait que changer de main. Au fil des ans, on 'break-even'.

Mais la saison régulière est chose du passé. La vraie saison, cette célébration du hockey, commence ce soir avec quatre matches. En cette première ronde de séries, j'ai été très conservateur. Voici mes choix:

Dans l'est:
Washington en 6 sur Montréal.
Ben oui, ça m'arrive de parier contre le CH. Je ne m'identifie plus à cette équipe.

New Jersey en 6 contre Philadelphie.
Les Flyers viennent de gagner le premier match. Ça commence mal, mais j'ai dit en 6.

Buffalo en 6 sur Boston.
Je ne souviens pas de la dernière fois que j'ai pris Buffalo comme favori. Sans doute dans le temps de Gilbert Perreault.

Pittsburgh en 6 sur Ottawa.
Je suis peut-être biaisé, mais avec le mauvais début de saison des Senateurs, j'arrive pas à les voir gagner contre les champions en titre de la Coupe Stanley. Pourtant ils viennent de gagner le premier match, juste pour me faire mal paraitre.

Dans l'ouest:
San Jose en 5 sur Colorado.
San Jose est reconnu pour choker en playoffs, mais contre Colorado en première ronde? À voir.

Chicago en 6 sur Nashville.
Ils sont jeunes, ils sont beaux à voir, ils n'ont pas de gardien sûr et établie, mais ils devraient au moins passer la première ronde.

Vancouver en 7 sur Los Angeles.
En 7 malgré les jumeaux Sedin qui peuvent remplir les filets adverses. En 7 pour Vancouver malgré Kopitar et Doughty l'autre bord. En 7 parce Roberto Luongo va en échapper au moins une.

Détroit en 6 sur Phoenix.
Par contre, Phoenix pourrait créer une surprise. L'an dernier, cette équipe moribonde, sous la tutelle de la LNH, venait de connaitre plusieurs saisons de misère. Quelle belle surprise cette année. Le gardien Bryzgalov qui remporte 42 victoires, troisième derrière Brodeur et Nabokov. Ouais, j'aurais du prendre Phoenix finalement.

mardi 13 avril 2010

Ça commence demain

Les séries éliminatoires commencent demain soir. C'est le début de la VRAIE saison de hockey. Durant cette première ronde ou au total seize équipes s'affrontent, ça veut dire quatre matches chaque soir. En pitonnant d'un réseau à l'autre, on arrive parfois à voir un peu de chaque partie.

Mes prédictions? Vous le saurez demain après 16:00. C'est l'heure limite pour remettre nos choix dans les pools auxquels je participe. Donc, pas question de dévoiler mes choix à mes adversaires avant. (Comme s'ils lisaient tous ce blog)
D'ailleurs, je viens de remporter mes deux pools de saison régulière. Double médailles d'or pour moi! La pression est donc forte en ce début de séries.

Plusieurs croient que les Canadiens n'iront pas loin. Difficile d'imaginer le contraire, surtout contre les Capitals de Washington. Quand on a vu de quelle façon le CH s'est qualifié pour les séries, on ne peux qu'espérer un miracle.

Comme en 1971...

lundi 12 avril 2010

Rock and roll all night!

En fin de semaine, ma blonde et moi avons fait une visite éclair à Toronto, pour le 40e anniversaire de Wally, un gars extraordinaire, que je suis content de compter parmi mes amis. Sa blonde et la mienne travaillent pour la même compagnie et sont devenus avec le temps de très bonnes amies.

C'est comme ça que nous nous sommes connus.

Nous avons donc été invité à un surprise party fabuleux, avec un groupe de musiciens sur place. Je me suis même retrouvé sur scène pour faire des back vocals sur une toune des Beatles!

Trop drôle, quand à la fin du premier set, ma blonde et moi avons dit au guitariste: "You guys are great!", et qu'il nous a répondu en français: "C'est vous qui venez de Laval?" -"Quoi, est-ce qu'on a un accent de Laval?" Jeannie lui avait dit. Le guitariste était un gars de Montréal qui vit à Toronto depuis vingt ans.

Je profite donc de ce blog qui est le mien (et qui me donne bien le droit de faire ce que je veux) pour écrire quelques lignes dans la langue de Shakespeare pour mes amis anglophones.

Jeannie, Wally and Meghan,

First, I wish I had better writing skills in English than a fifth grader, and I might even be offending fifth graders by saying that. At least, I don't have that heavy Québec accent when I write.

Thanks for the great week-end and fabulous party. Isabelle and I really enjoyed our stay.

You guys went out of your way to accommodate us through the week-end, although you had such a busy schedule.

Everything was just perfect. The walk near the lake, lunch at the Hard Rock Cafe, the party, just everything was marvellous. It just went by too fast.

Wally, I forgot the name of that beer you made me taste. I just remember that the beer can was light blue and beige. I was really impressed by your KISS memorabilia and record collection. I shouldn't have been, knowing how much a devoted fan you are.

I really admire passionate people. They are so interesting. That was the topic of my April 5th comment. (You could always try to translate it, but I haven't seen yet an internet translator doing a decent job). Maybe because a part of me is a bit like that.

Real passionate peoples are also interesting because they don't limit themselves. They usually have many fields of interest. In your case Wally, it's obvious that photography is also a big part of your life, and probably fishing as well. It's clear that there's always a place for Jeannie and Meghan in whatever you do. You can tell just by looking at that picture where you are all dressed-up as Kiss members. I think that's the most important part. What's the use if it can't be shared.

The people we met at the party were marvellous. They made us feel welcome, and it was appreciated. Please thank them for us, specially Robin and Dennis for the ride, and with whom we share the breakfast on Sunday morning; Marie, who welcomed us while they were still setting up the place; Caroline and Jim, who got me onstage to sing.

Happy 40th Wally!!! We were really happy to be there.

Of course, this wouldn't be complete without a song:


samedi 10 avril 2010

Plus célèbres répliques Part II

...et voici les numéros 47 à 1.

Faite d'abord votre top 10, et ensuite comparez:

vendredi 9 avril 2010

Plus célèbres répliques du cinéma

Les plus célèbres répliques du cinéma américain, selon l'American Film Institute.

Aujourd'hui, en première partie, les numéros 100 à 48.

jeudi 8 avril 2010

Go Habs Go

Le Canadien a encore perdu ce soir. Ça veut dire que mathématiquement, ils ne sont pas encore assurés d'une place en série. Un petit effort les gars! Une défaite en prolongation aurait fait l'affaire! Même pas besoin de gagner!

Bon, revoyons le tout. The big picture. Canadien est 7e avec 87 points. Il ne reste qu'un match à jouer. Samedi soir. Contre Toronto. Les mêmes Maple Leafs qui nous avaient fait le coup en 2007 en nous battant dans le dernier match, nous privant d'une participation en séries.

Les Flyers de Philadelphie sont 8e avec 86 points. Eux ont encore deux parties à jouer. Potentiellement, ils pourraient finir la saison avec 90 points, donc dépasser le CH. Bon, une 8e place c'est encore bon pour les séries.

Où ça devient dangereux, c'est qu'au 9e rang, on retrouve les Rangers de New York à 84 points. Eux aussi ont encore deux matches à disputer. C'est donc dire qu'ils pourraient finir la saison avec 88 points et devancer le Canadien.

Mais là, ça se complique, et c'est tout à l'avantage de l'équipe montréalaise, car New York et Philadelphie vont s'affronter lors de ces deux matches! Ils vont jouer un contre l'autre! Vendredi à New York et dimanche à Philadelphie.

Comme on le sait dans le sport, il n'y a qu'un seul gagnant. Fiou!

Sauf si...

Sauf si les matches vont en prolongation ou en fusillade. L'équipe perdante obtient quand même un point. Le scénario suivant toujours possible. Hautement improbable, mais possible. Il faudrait que les Rangers gagnent les deux matches, mais en prolongation (ou tirs de barrage)! Et que le Canadien perde en temps réglementaire samedi.

Les Rangers et les Flyers finiraient la saison avec 88 points chacun, alors que le Canadien serait relégué au 9e rang et exclut des séries. Misère.

Ça me rappelle 1970. J'avais 10 ans. Les Canadiens n'avaient jamais manqué les séries depuis que j'étais né. Pas depuis 1948 en fait.

Dernier match de la saison 1969/1970. Le Canadien est au 4e rang de la division Est, dernier rang disponible pour les séries, avec 92 points. Les Rangers, au 5e rang, en ont 90. Montréal joue à Chicago. New York affronte Détroit.

Le Canadien est plutôt confiant. Une défaite jumelée à une victoire des Rangers créerait égalité. Dans ce cas, pour départager, l'équipe qui aura compté le plus de buts durant la saison passera devant. Avantage Canadiens, par 5 buts.

La veille, les Red Wings s'étaient assuré une place en séries, pour la première fois en trois ans. Selon la légende, plusieurs joueurs ont fêté ça tellement fort que le lendemain ils étaient une piètre opposition aux opportunistes Rangers. Les New Yorkais lancèrent 65 fois au but. En début de 3e, ils menaient 9-3. Voyant la chance lui sourire, l'instructeur Emile Francis retira son gardien en faveur d'un 6e attaquant. Les Rangers, qui ne marquèrent pas d'autre buts, gagnèrent 9-5 et dépassèrent le Canadien par 4 en terme de buts comptés.

C'est donc dire que le Canadien devait maintenant gagner, ou compter au moins 5 buts dans la défaite. Les Black Hawks offrirent une plus grande résistance. À un point tel qu'avec 9 minutes à faire en 3e, Chicago menait 5-2. Jouant le tout pour le tout, l'instructeur Claude Ruel retira son gardien pour insérer un 6e joueur. Conscient que son équipe se ferait compter d'autres buts et perdrait le match, mais si au moins ils réussissaient à compter 3 buts, le 4e rang était à eux.

Quelle belle histoire. Quel dénouement. Jean Béliveau qui compte, ensuite Jean-Claude Tremblay, puis c'est Yvan Cournoyer qui compte le 5e but...

J'aurais bien aimé raconter ça. Sauf que la réalité est plus cruelle. Les Black Hawks ont gagnés 10-2 et le Canadien s'est fait sortir des séries pour la première fois en 22 ans.

L'improbable s'était produit!

Ce souvenir vieux de 40 ans me hante et c'est ça qui me fait dire que tout peux arriver dans le merveilleux monde du sport.

Le plus difficile pour moi, si Toronto bat Montréal samedi soir, c'est que je serai justement dans la Ville-Reine, dans un party, en compagnie de Torontois. Je risque d'en entendre de toutes sortes.

Si le Canadien gagne, c'est pas mieux. A part ma blonde, avec qui je vais pouvoir célébrer ça moi? C'est comme assister à une corrida, mais de l'enclos avec les taureaux. Low profile, man...real low profile.

mercredi 7 avril 2010

Teach your Children

Pour mes enfants...

Ils me rendent tellement fier. Ils ont une maturité que je n'avais pas à leur âge, et sont prêts à faire face au monde des grands qui les attend. Sans doute mieux que je ne l'étais.


mardi 6 avril 2010

Canned Heat... Drolet

Canned Heat, ce groupe de blues formé en 1965 à Los Angeles, tire son nom d'une chanson datant de 1928, ' Canned Heat Blues', de Tommy Johnson.

La chanson de Johnson fait référence à Sterno, un combustible gélatineux à base d'alcool, qu'on faisait brûler à même la cannette. D'ou le nom. De la chaleur en cannette. La chanson raconte l'histoire d'un alcoolique qui en est réduit à boire du 'Canned Heat'

Pour revenir au groupe, Canned Heat se fit connaitre en participant aux festivals de Monterey et de Woodstock dans les années soixante. La voix du chanteur Alan Wilson est assez particulière.

Un de leur plus grand succès est la chanson Going Up the Country. Si le titre est inspiré de la chanson de Tommy Johnson, que dire de la troublante ressemblance à celle-ci?: Bull Doze Blues - Henry Thomas

Observez bien le flutiste sur cette version toute lip-synchée. Son nom est Bob 'The Bear' Hite, membre fondateur du groupe et grand collectionneur de disques de blues. Dans les années 60, il en possède des dizaines de milliers. Après la mort de Wilson, au bord de la faillite, Hite devra vendre sa collection de disques.

Tout ça est bien triste, surtout que Hite est décédé en 1981 d'un crise cardiaque à l'âge de 38 ans, mais ce qui me frappe chez lui, c'est d'abord et avant tout sa ressemblance au barbu des Denis Drolet.




lundi 5 avril 2010

Des gens passionnés

Ça me fascine les gens qui ont une passion. Surtout lorsqu’ils nous font partager leurs intérêts.

Permettez d’abord une mise en situation.

Il n’y a pas si longtemps, je suis allé voir un concert de L’orchestre Métropolitain. J’aime bien me documenter sur les pièces qui sont au programme. Les écouter d’avance, mais aussi sur le compositeur, et sur l’histoire des pièces.

Disons que je fais mes devoirs. Donc, au programme ce soir-là, si ça peux vous intéresser, le concerto pour piano numéro 1 de Johannes Brahms et la Symphonie numéro 1 d’Anton Bruckner. Sauf que la symphonie numéro 1 n’est pas sa première. Ben non. Question de compliquer les choses, il y a eu la 00 et la 0 avant.

Ah oui, et la fameuse symphonie numéro 1, Bruckner l’a modifié plusieurs fois tout au long de sa vie, si bien qu’il en existe trois versions. J’ignorais ça lorsque j’ai commandé le CD sur Amazon. J’appris plus tard que j’avais la version Linz, celle qui est jouée la plus souvent.

Sauf le soir du concert. L’OM a joué une autre version. J’ignore laquelle, et pour dire franchement, juste entre nous, je n’ai pas vu la différence.

N’empêche que j’adore les symphonies de Bruckner. Il faut prendre tout son temps pour écouter ça, parce que le mood prend parfois du temps à s’installer. C’est comme regarder la nature. Tout semble d’abord immobile. Puis une brise. Bruissements des feuilles. Des ondulations sur l’eau. Les nuages qui filent dans le ciel. Si on n’est pas attentif, on passe à côté. Même chose pour Bruckner…

J’ai découvert quelqu’un qui se passionne pour Bruckner, en tombant sur son site. On y retrouve les dates des concerts à venir ou le compositeur autrichien est au programme. Ce qui est exceptionnel, c’est que la liste comprend les salles de spectacles à travers le monde.

Par curiosité, j’avais regardé pour voir si le concert auquel j’assisterais y était. Évidement, qu’il y était. Ça m’a vraiment impressionné. Par contre, j’étais rassuré quand j’ai vu que mon nom n’était pas là, ni celui des autres spectateurs.

Je n’ai malheureusement pas le nom de celui qui réalise ce travail colossal.
Le site en question est ici . Regardez, il y a peut-être un concert avec Bruckner au programme, dans une symphonie près de chez vous.

samedi 3 avril 2010

Paul Ze French Tour 2010

Quand même épatant twitter. Ceci vient d'y être affiché:
(Cliquez sur la photo pour une meilleure résolution d'image)


Il s'agit d'un dessin du bédéiste Michel Rabagliati, l'auteur de la série Paul. Michel est présentement en France afin de promouvoir son dernier livre, Paul à Québec, gagnant du prix du public au dernier festival d'Angoulème.

Bravo Michel!

Le dessin a été mis sur TweetPhoto ce matin.

vendredi 2 avril 2010

Incroyable

Il y des signes qui ne trompent pas. Le réchauffement de la planète, c'est bien vrai, et même si on ne le constate pas nécessairement dans les grandes villes, il y a des évènements qui se produisent chaque jour dans les zones moins habitées pour nous le démontrer.


Dans les régions arctiques, la nourriture se faisant de plus en plus rare, les ours polaires élargissent leurs territoires. Seront-ils capables de s'adapter aux températures plus clémentes?


Et comment se fera la cohabitation avec les humains, qui sont plus présent dans la zone en-dessous du cercle polaire?


Nous en avons eu une partie de la réponse récemment. A Churchill, au Manitoba, un homme a été attaqué par un ours polaire, et a toutefois réussi à échapper à son agresseur.


La victime se porte bien et est hors de danger. On ne connait pas encore le sort réservé à l'ours.


Le plus abberant, c'est que les autorités locales ne semblent pas être inquiétés outre mesure. On traite l'évènement comme un cas isolé. Semble-t-il, les autorités gouvernementales essaient d'étouffer l'affaire.


J'en parle ici, et je vous encourage à diffuser la nouvelle sur Facebook, Twitter et tout autre moyen de communication.


Voici d'ailleurs des photos de l'agression.


Assez impressionnant. Regarder bien le sang-froid de la victime.






Poisson d'avril... en retard!

(Merci à Serge pour l'inspiration)

jeudi 1 avril 2010

Poids sont d'havre île

Est-ce qu'on vous a fait un poisson d'avril aujourd'hui? En avez vous fait à vos amis?

Moi, cette année, j'ai été assez tranquille. L'an dernier j'avais fait accroire à un ami que...et puis non, je ne dévoilerai pas mon canular ici. Ça peut encore servir.

Cette année, Wikipédia a trouvé une façon assez originale de célébrer le premier avril, tout en restant crédible.

Sur la version anglaise du site, la section "Saviez-vous que..." est truffée d'informations qui peuvent volontairement porter à confusion. Par exemple, on y apprend qu'Elvis est vivant et enseigne le soccer dans école secondaire. Lorsqu'on clique sur l'information, il s'agit d'un dénommé Elvis 'The snake' Thomas, un ex-joueur de soccer canadien âgé de 37 ans.

La reine (The Queen) fut capturée par les allemands en 1916. Or, le TSS Queen était un bateau. Comme quoi il faut prendre ce qu'on lit aujourd'hui avec un grain de sel.

Déjà, en 1957, la très crédible et la très sérieuse télé britannique BBC présentait un reportage sur la cueillette du spaghetti. On y voit les pâtes qui poussent dans les arbres. Sans doute parce que la télévision était un nouveau média à ce moment-là, ce canular demeure à ce jour un de ceux ayant eu le plus de succès.

Ma source vidéo par excellence, Youtube, ne permettant pas d'intégrer le vidéo sur le blog, vous devez cliquer sur ce lien pour le voir: April Fool's Day Hoax - Spaghetti Harvest - 1st April 1957 .

Mais qu'arrive-t-il lorsqu'une véritable nouvelle se retrouve sur les fils de presse un premier avril? Comme l'an dernier, lorsque le réseau CBS annonça qu'il mettait fin à la série The Guiding Light, après 72 ans de diffusion. La série avait vue le jour sous forme de radio-feuilleton en 1937. Plusieurs n'y ont pas cru.

En 1970, AMC (American Motors Corporation) lançait la Gremlin le premier avril.
Ce qui était incroyable, c'est qu'AMC avait réussi à mettre sur le marché son modèle sous-compact six mois avant la compétition, soit la Ford Pinto et la Chevrolet Vega.


C'est vrai qu'à voir le modèle d'auto, on peut facilement croire à un canular. Hé! C'était les années soixante-dix! La décennie du kitsch, jusque dans le domaine automobile.

Le canular suivant s'est produit il y a quelques années. Un collègue de travail se faisait donner des becs partout ou il allait dans le bureau. Quelqu'un lui avait mis un poisson dans le dos, sur lequel on avait écrit quelque chose comme: "Si vous lisez ceci, embrassez-moi".

Finalement, en fin de journée, il a avoué s'être collé le poisson lui-même. Celui qu'on croyait être victime d'une blague, en était plutôt le maitre d'oeuvre, et ses "tortionnaires" étaient en fait ses victimes. L'arroseur arrosé réversible, quoi.